Mots éparpillés

Mots éparpillés : Décembre 2014

Voici le troisième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je commence par ma participation

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist

Mots Eparpilles

Elle ne voulait pas se l’avouer, elle avait eu tant de mal à y croire, à croire que son histoire était vraie, que depuis quelques semaines, sa vie était devenue inconnue d’elle-même.

Elle se disait que ce n’était pas possible, que ce n’était plus possible de vivre un « truc pareil ». Elle qui aimait tant la vie, la sienne et celle des autres, elle qui faisait tout pour être heureuse et pour rendre heureux les autres. Un jour du mois de mai elle était partie à l’école comme tous les jours, pour récupérer son enfant. De retour à la maison, en traversant le parc qui borde le joli lac, elle l’avait vu. De loin, mais elle était sûre qu’il s’agissait de la bonne personne. Elle fit comme si de rien n’était et prit très fort la main de son petit qui était en train de déguster naïvement une bonne glace au chocolat. Il commençait à faire chaud, les jours étaient longs, tous les ingrédients étaient là pour que la vie soit un vrai bonheur.

Mais elle ne pouvait pas arrêter de s’interroger. Sur elle-même et sur lui mais sur lui aussi. La vie qu’elle aimait tant était devenue un vrai combat. Un cadeau émietté qu’il fallait à présent tout recomposer. Et ce n’était pas facile. Ça, elle s’en était rendue compte. Elle continuait de marcher sans faire attention aux jolis oiseaux printaniers et aux fleurs qui commençaient à se réveiller de leur lléthargie hivernale. Mais, et elle ? Et lui, le tout petit ? Quelle vie ? Quel cadeau ?

Arrivés à la maison, elle ouvrit grand les fenêtres, les rayons de soleil se posant sur la petite table en verre. Le petit garçon se mit à jouer avec ses petits bonhommes. Elle respira un bon coup, elle prit un verre d’eau et elle se dit que tout de même, la vie continuait d’être ce mystère enveloppé d’un joli ruban qui dévoilait tous les jours un tout petit peu de ce bonheur qu’on construisait à force de petits et grands combats.

Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
Geneviève (Zihann) de « Ecrire un Roman »,
Cracoline de « Histoires diverses« ,
Stéphane Dary de « Les écrits de Stéphane Dary » ,
Patrizia de « Patrizia… … Mizamots »,
Elodie de « L’arbre de Freya »

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier survotre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 janvier :

mots eparpillés

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Mots éparpillés

Mots éparpillés : Novembre 2014

Aujourd’hui c’est le deuxième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je commence par ma participation… Une image qui ne m’inspirait pas beaucoup, pour en savoir plus, lisez le texte et vous comprendrez !

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist

Mots éparpillés novembre

Les premières apparences, oui, c’est cela. Je vois cette image qui, d’emblée, ne me dit pas grand-chose. Mais je suis têtue et aimante des mots, une conjugaison parfaite pour décliner cette image en lettres et puis des mots qui eux, à son tour, formeront des phrases.

Un grillage et des barrières, une porte fermée et un stationnement interdit. Des tags et des gribouillages, des mots incompréhensibles. Ça c’est pour la lecture pragmatique de cette image. Mais mon cerveau va au-delà, doucement, quelques mots viennent s’asseoir sur le côté droit du cerveau (Saussure serait content de le savoir). Cela me rassure, cette image qui ne me disait rien, commence à me parler.

Défense de stationner, lieux dangereux, ne vous fiez pas aux apparences. Même si notre local a l’air fermé, nous sommes là, toujours à vous surveiller, nous sommes le big brother du stationnement interdit. Nous voyons tout ! Nous sommes sales et salissants, faites attention à vous. Rien ne se passe ici mais tout peut arriver d’un coup. Ne stationnez pas, non, éloignez-vous, nous sommes méchants. Oui, c’est une image qui m’évoque la méchanceté. Les fausses premières apparences. Je n’aime pas cet endroit, je ne vais jamais y stationner.

Les mots « enlèvement », « inoccupé », les polices grand format, la grande pancarte, non, définitivement je ne fais pas confiance à ces mots.

On m’a demandé ce que cette image m’inspire et j’ai envie de dire qu’elle ne m’inspire rien, rien de bon en tout cas. Et sur les mauvaises choses, je n’ai rien à dire. Les mots sur mon côté droit du cerveau ne trouvent plus la parole, cette image est un signifiant sans signe. Pas de signe. Pas de parole. Pas de notion mentale. Cette image je vais l’effacer de mon meilleur ordinateur portable qu’il y ait : mon cerveau.

Black out. Return. Mon écriture automatique s’achève ici et n’allez jamais y stationner, ce n’est pas bon.

***

Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
Elodie de « L’Arbre de Freya« ,
Chasseuse de la nuit (Anne) de « Ecrire un Roman »,
Loutre de « La Catiche »,
– Pom de Pin de « Pom de pin in Wonderland »,
Cracoline de « Histoires diverses »,
Agnès de « Mes livres, mes lecteurs et moi »,
Elena de « Elena Guimard »,
Patricia de « Mizàmots »

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Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 décembre :

Mots éparpillés décembre
Mots éparpillés

Mots éparpillés : Octobre 2014

C’est avec joie que nous étrennons le premier rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je commence par ma participation.

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. 

Mots éparpillés

Dichotomie. Dilemme. Décisions. Contradiction. Ceux qui en font beaucoup et ceux qui en font trop peu. Comme eux, il y a moi aussi.

Le sport. Faire travailler le corps, et l’esprit aussi, il parait.
Dormir. Quand on dort on enregistre les idées, il parait. J’aime tout. Ou peut-être pas.

Pourquoi disent-ils, « pour toujours » ? Pourquoi devrais-je pour toujours faire du sport ou pour toujours faire une sieste ?

A moitié ouvert et à moitié fermé. Pour toujours, cette vie à mi-chemin, un entre-deux. Un je veux faire mais je n’ose pas. Et si, finalement, tout était plus facile ? Et si, pour mieux vivre, on décidait de partager les deux ? De ne pas tomber dans les dichotomies, de fuir aux dilemmes. De vivre les décisions non pas comme un « pour toujours » mais plutôt comme un instant présent. Parce que là, tout de suite, ce sera plus facile. Si je veux faire du sport, j’en ferai. Et si je veux m’attarder à une sieste, aussi.

Les contradictions je n’aime pas. Les pour toujours, non plus. Vivre ce n’est pas cela. Vivre c’est un peu tout ça.

***

Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
Patrizia de « Patrizia… Mizamots »,
Chamunda (Claire) de « Ecrire un roman »,
Stéphane Dary de « Les écrits de Stéphane Dary »,
Loutre de « La Catiche »,
Agnès Audibert de « Mes livres, mes lecteurs et moi ».

***

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 novembre :

Mots éparpillés novembre