Il vous arrive d’avoir un grand besoin de légèreté ? De ressentir un besoin, pas vitale mais important quand même, du futile et du frivole ? Avez-vous honte de le dire ?

De temps en temps j’ai un sentiment de vouloir retourner en enfance, de ne pas vouloir être prise par ce temps qui passe aussi vite, cette société qui nous fait courir dans tous les sens, ces obligations qui nous forcent à faire les choses quand le calendrier ou l’agenda le marque et pas quand on en a envie.

J’aurais envie du frivole, de l’insignifiant, envie de ne rien faire aussi et de glander comme une adolescente de quinze ans. Il m’arrive, certains soirs, après ma journée de travail et d’avoir passé du temps parmi des lignes et des mots, de ne pas avoir la force d’ouvrir un livre (et là, je m’en veux, j’avoue) mais c’est à ces moments là où seul un magazine peut me rendre heureuse, pourquoi ? franchement, parce que pour le lire je n’ai pas besoin de mettre toutes mes neurones au service !

Si j’ai besoin de légèreté c’est aussi parce que mon cerveau a bien du mal, souvent, à trouver le bouton OFF, j’ai beau chercher, il y a des nuits où il ne s’arrête pas, je peux vous l’assurer, ma petite caisse neuronique continue à écrire des articles, à trouver des idées, à les enchaîner les unes aux autres.

C’est pour ça donc, qu’aujourd’hui c’est mon Non-Article, simplement quelques lignes pour rien vous dire mais qui font aussi du bien !

Allons donc nous promener!