Mots éparpillés

Mots éparpillés : Novembre 2014

Aujourd’hui c’est le deuxième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je commence par ma participation… Une image qui ne m’inspirait pas beaucoup, pour en savoir plus, lisez le texte et vous comprendrez !

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist

Mots éparpillés novembre

Les premières apparences, oui, c’est cela. Je vois cette image qui, d’emblée, ne me dit pas grand-chose. Mais je suis têtue et aimante des mots, une conjugaison parfaite pour décliner cette image en lettres et puis des mots qui eux, à son tour, formeront des phrases.

Un grillage et des barrières, une porte fermée et un stationnement interdit. Des tags et des gribouillages, des mots incompréhensibles. Ça c’est pour la lecture pragmatique de cette image. Mais mon cerveau va au-delà, doucement, quelques mots viennent s’asseoir sur le côté droit du cerveau (Saussure serait content de le savoir). Cela me rassure, cette image qui ne me disait rien, commence à me parler.

Défense de stationner, lieux dangereux, ne vous fiez pas aux apparences. Même si notre local a l’air fermé, nous sommes là, toujours à vous surveiller, nous sommes le big brother du stationnement interdit. Nous voyons tout ! Nous sommes sales et salissants, faites attention à vous. Rien ne se passe ici mais tout peut arriver d’un coup. Ne stationnez pas, non, éloignez-vous, nous sommes méchants. Oui, c’est une image qui m’évoque la méchanceté. Les fausses premières apparences. Je n’aime pas cet endroit, je ne vais jamais y stationner.

Les mots « enlèvement », « inoccupé », les polices grand format, la grande pancarte, non, définitivement je ne fais pas confiance à ces mots.

On m’a demandé ce que cette image m’inspire et j’ai envie de dire qu’elle ne m’inspire rien, rien de bon en tout cas. Et sur les mauvaises choses, je n’ai rien à dire. Les mots sur mon côté droit du cerveau ne trouvent plus la parole, cette image est un signifiant sans signe. Pas de signe. Pas de parole. Pas de notion mentale. Cette image je vais l’effacer de mon meilleur ordinateur portable qu’il y ait : mon cerveau.

Black out. Return. Mon écriture automatique s’achève ici et n’allez jamais y stationner, ce n’est pas bon.

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Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
Elodie de « L’Arbre de Freya« ,
Chasseuse de la nuit (Anne) de « Ecrire un Roman »,
Loutre de « La Catiche »,
– Pom de Pin de « Pom de pin in Wonderland »,
Cracoline de « Histoires diverses »,
Agnès de « Mes livres, mes lecteurs et moi »,
Elena de « Elena Guimard »,
Patricia de « Mizàmots »

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Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

  • écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
  • intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabres et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
  • nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 décembre :

Mots éparpillés décembre