Et puis je me suis réveillée et je me suis dit qu’il fallait bien ça aussi pour bien transmettre les traditions culinaires. Je me suis dit mais c’est juste pas possible, il faut que je m’y mette pour pouvoir lui transmettre, là-bas, loin de la Méditerranée.
Parce que je me suis rendue compte, en fait, que je parlais souvent de tout ce que je veux transmettre à ma fille en termes de langue, d’habitudes, de culture. Je parle relativement souvent de ce que moi je veux transmettre à ma fille.
Mais oui mais oui, je me suis dit… il va bien falloir, aussi, aller puiser à la source : ma mère.
Ma mère à moi pour bien devenir sa mère à elle
De mères en filles
J’aime la cuisine. J’aime le salé. J’aime les popotes, les casseroles, les gros plats au four, les préparations bien mijotées, les tomates, les aubergines, les courgettes, les poivrons tous couleurs confondues, l’origan, le thym et les herbes de Provence, les cocas… J’aime la cuisine du sud.
Le sucré j’aime un peu moins. Voilà donc l’occasion parfaite pour m’entraîner, pour apprendre de ma mère et apprendre à ma fille, un jour, qui sait, là-bas. En fin d’après-midi, quand la chaleur tape encore, avant la balade du soir sur la place de la ville pour y rejoindre les autres enfants.
Au menu banyetes de chocolat. PrincesseThelma et moi on les appelle « beignets au chocolat » quand on veut expliquer ce que c’est en français, par rapprochement homonymique mais en vérité ce sont une sorte de petits pains viennois en forme de croissant. Banyetes signifie petits cornes.