Sur le ciel d’un pays imaginaire se lèvent des châteaux somptueux et ostentatoires, preuve des richesses inconnues de ce prince et de cette princesse qui habitent la demeure depuis bien des siècles. Sur ce ciel grandiloquent, d’un bleu azur, épais de trois couches qui lui donnent une beauté stupéfiante, se bâtissent des rêves de taille royale.
D’un grand pas et poursuivi par ces nuages flottants et doux comme le coton, le jeune princier ouvre le portail, regarde à droite et à gauche s’assurant de ne pas être vu. L’air gaillard, vêtue de belles robes et avec un sourire époustouflant il avance sans jamais regarder en arrière. D’une vieille porte qui grince une petite dame au visage fripé entre dans la pièce.
Le sort est conjuré, vieillesse et jeunesse s’entrelacent mystérieusement les mains, d’un œil aveugle et d’un sourire crédule. Aveux de non-dits.
Sur les nuages du ciel d’un pays inimaginable reposent des larmes de jouvence.