Enfants

Comment, il y a 1 an, je suis devenue maman

Il y a tout juste un an nous partions à la maternité pour, enfin, donner la bienvenue à notre petite princesse. Je suis partie fatiguée mais bien. Je n’avais aucune contraction, j’en étais à J+5 et le médecin avait décidé qu’il était temps de déclencher l’accouchement. Le corps médical nous avait préparé à un long accouchement, ils nous avaient même prévenu que peut-être le papa serait renvoyé à la maison dans le cas où le travail ne serait pas rapide.

Nous avions hâte de faire connaissance avec notre petite, surtout après une grossesse au repos, un peu longue et pas très festive. A 5 mois j’étais en arrêt par utérus contractile, nausées qui ne stoppaient presque jamais et tension au ras du sol. Interdiction de prendre la voiture, de faire des mouvement brusques, en gros j’ai passé mes journées sur le canapé. Quand à 6 mois et demi j’ai un peu repris du poil à la bête c’est au bébé qu’on a commencé à s’inquiéter : trop petit. Vous mangez madame ? Ouiiiiiiiiiiiiii. Mais je ne prenais pas suffisamment de poids. Pire, le bébé non plus. On avait beau se dire « les chiens ne font pas des chats » (moi-même à la naissance je n’ai fait que 2kg500) mais on a fini par s’inquiéter. Si bébé ne grandissait pas bien on allait me déclencher à 8 mois. Non, non, je ne voulais pas. Il fallait que mon papa et ma maman soient en France, les billets d’avion étaient pris pour la DPA.

Et finalement nous voilà à J+5. ChériGuiri commençait à tourner en rond, lui qui était en vacances depuis déjà 10 jours. Mes parents aussi étaient débarqués. J’ai eu le temps de manger des bons petits plats concoctés avec amour par la future « s’àvia » (mamie).

Donc voilà, on rentre à la Clinique le 13 au soir à 20h. Déclenchement à 22h. Travail en route à 23h. Je me suis presque endormie. J’ai perdue les eaux toute seule. Même pas mal. Péridurale à 23h50. On re-dort un peu. Quelques clics à la péridurale. Seulement 20 minutes d’un peu mal. J’appelle la gentille sage-femme. Madame ça gêne un peu. On va regarder cela. Ah ben oui, ça gêne parce que la tête est là. Pas le temps de rappeler l’anesthésiste. Au boulot. Poussez. Poussez. Je pousse, je sens rien. Monsieur le Médecin le grand Dr G. que je ne connaissais pas mais dont toute la ville parle arrive tranquille quoi, pas pressé lui. Tout va bien. Madame la tête est sortie. Voulez-vous la prendre vous-même. Eeehh, ouii, ouii. Je prends ma petite par les épaules, c’est gluant mais tellement émouvant. Elle est là. Il est 4h50 du 14 mai, 2kg740 de bout de chou. Je la pose sur ma poitrine. Papa coupe le cordon.

Voilà.

Et depuis je suis maman. Depuis…

♥ J’apprends tous les jours.
♥ Je l’aime tous les jours un peu plus.
♥ Ce fut pour moi une libération.
♥ Je rigole avec elle.
♥ C’est un amour à trois, maintenant.
♥ Ma vie a changé.
♥ Je suis responsable d’une petite fille.
♥ Je me pose des questions.
♥ Je trouve des réponses.
♥ Je fais de mon mieux.
♥ Je me rends compte que je ne serai plus jamais toute seule.
♥ Je profite de chaque minute.
♥ J’ai appris à faire des bonnes petites purées.
♥ Je suis maman mais je suis toujours fille.
♥ J’adore faire le clown avec elle.
♥ J’aime garder moi aussi une âme d’enfant.
♥ Je vis.
♥ Je vis avec elle.

AnadaVAixell

Inspiration

Ici, Moi, parfois, c’est une Autre

Aujourd’hui je tiens à rappeler que Moi, parfois, c’est une Autre. Et non, je ne nuis pas malade…

Je ne suis pas, non plus, une écrivaine connue (qui sait, un jour peut-être :-)), je ne vis pas (tout à fait) de mes récits mais cependant quand j’écris je ne fais pas que de l’autobiographie.

L’autobiographie est un genre littéraire qui a pour caractéristiques principales :

– d’être à la première personne (je) : l’auteur, le narrateur et le protagoniste ne font qu’une seule et même personne;
– le récit est rétrospectif : l’écriture autobiographique intervient après l’événement;
– l’écriture autobiographique suppose une réflexion approfondie sur le moi.

Parfois j’ai comme une sensation que certains de mes écrits sont lus comme moi étant l’auteur, le narrateur et le héros. Bien loin de là c’est rarement ma propre vie que je vous raconte. C’est évident que je prends des éléments de ma vie, mais ces éléments peuvent très bien être des faits que j’ai observé, des choses vécues mais pas dans ma propre peau, ce sont des vies que j’ai imaginé en tissant des liens (et en faisant travailler mon cerveau -et mon coeur- il ne faut pas l’oublier).

Je sais que la plupart (un grand nombre en tout cas) des blogs sont une espèce de journal intime mais ce n’est pas mon cas. Pour être sincère je vais dire que je n’ai pas vraiment de ligne éditoriale bien précise mais si une chose est sûre est que je ne vais pas me dénuder complètement. A chaque fois que j’ai livré un récit qui parlait de ma vie, je l’ai dit assez clairement en utilisant des mots type « confession » ou « aveu ». Je ne voudrais pas (jamais) confondre vie sur le net et vie publique.

Parce que moi ce que j’aime… et bien… c’est jouer avec les mots. Parfois je joue mieux et parfois un peu moins, parfois je suis plus Moi et parfois je suis plus une Autre !

En tout cas, merci à tous, chers lecteurs et chères lectrices de bien vouloir jouer et partager avec moi !

Moi

Rendez-vous sur Hellocoton !