J’avance pour y arriver
je recule pour mieux regarder
mais je ne vois pas,
un ciel éblouissant
m’a perdue;
je me cherche et je me trouve
sous ce temps de passage.
J’y crois et j’y vais
je cours, et devant moi
mon ombre me dérange
j’ai peur et j’arrête;
un soupir profond va m’aider
à traverser le creux,
l’abîme n’est plus là.