Minorque

Minorque : Réserve de Biosphère

Minorque by @Margarida

Tourisme à MinorqueSuivez-moi, le temps d’un été, sur
mon île adorée en Méditerranée
#Minorque #tourisme #voyages

Originaire de Minorque, je continue avec cette série d’articles, que je vais publier tout au long de l’été, sur l’île qui m’a vu grandir. Des balades dans des lieux plus touristiques et d’autres dans des endroits moins connus. Une Minorque sincère et naturelle, attrayante pour les touristes et toujours aimée par les locaux. Symbiose parfaite pour un bout de terre de 700 km2 qui a été déclarée (dans sa totalité) Réserve de Biosphère en 1993. Longtemps côtoyée par un tourisme plutôt britannique, les Français l’ont redécouverte il y a un peu plus de trois ans. Certes, il n’est pas toujours facile d’y accéder par manque de bonnes connexions et de vols mais c’est aussi sans doute cela qui contribue à son charme. Les Français aiment la Minorque des randonnées, des sentiers côtiers (GR 223), des plages et des criques vierges, de la slowlife des habitants et des places des villes remplies d’enfants qui jouent. Minorque conjugue à la perfection tradition et modernité.

Minorque : Réserve de Biosphère

Déjà plus de deux décennies que la belle île en Méditerranée a reçu le titre de Réserve de Biosphère. Dans sa totalité.

C’est le 8 octobre 1993 que l’UNESCO décida de déclarer l’île toute entière comme une Réserve de Biosphère.

Qu’implique le label « Réserve de Biosphère » ?

Favoriser toute activité qui préserve le paysage, renforcer la sauvegarde des écosystèmes naturels, la flore et la faune, étudier la richesse culturelle et naturelle, définir des stratégies de développement durable au niveau local, sans oublier la gestion environnementale du littoral et des plages, la minimisation de l’impact environnemental des activités humaines du quotidien et la création d’un laboratoire de développement durable à ciel ouvert.

Minorque Réserve de Biosphère Minorque Réserve de BiosphèreMinorque Réserve de Biosphère

Les îliens ont toujours su trouver cet équilibre entre nature et développement économique, Minorque a toujours su se préserver des grandes constructions touristiques et conserver ainsi son charme tant apprécié par tout un chacun des visiteurs.

Une balade dans Minorque constitue un retour à l’essence même de la nature sans pour autant oublier l’appartenance à notre monde moderne. La richesse du paysage, la différence entre les parages les plus au Nord et ceux les plus au Sud, la diversité des espèces animales et des plantes autochtones font de chaque excursion, de chaque visite une petite perle à admirer, cultiver et choyer.

Minorque Réserve de BiosphèreMinorque Réserve de Biosphère

Equilibre entre nature et développement économique

Le premier soleil d’Espagne se dévoile à Minorque, point le plus septentrional de la terre voisine. Se lever à l’aube et partir pour la ville d’Es Castell contempler le réveil du soleil signifie bien davantage qu’un bon moment à passer. Ensuite, les yeux remplis de beauté nous passerons la journée à sillonner les sentiers jadis parcourus par les Phéniciens, les Grecques, les Carthaginois, les Romains, les Arabes, les Britanniques, ainsi que les Français. Notre Réserve de Biosphère qui vingt après continue d’arborer ses plus beaux atours. Les habitants affichent cet amour né de l’harmonie trouvée entre activité humaine et paysages bien conservés. Les Minorquins sont des gens fiers, fiers de leur île, fiers des leurs plages, de leurs petits chemins, de leurs anciens corps de fermes (llocs) tout blancs disséminés à droite et à gauche de la route générale qui traverse l’île.

Vingt-trois ans de Réserve de Biosphère c’est long. Mais longue est aussi la liste des sites à visiter, des activités à réaliser à Minorque. Du célèbre « chemin de chevaux » à l’Albufera des Grau (Parc Naturel et noyau de la Réserve de Biosphère) en passant par les criques, un petit tour à vélo ou à cheval ou encore la visite de monuments préhistoriques.

Minorque Réserve de BiosphèreMinorque Réserve de Biosphère

Dès l’arrivée à Minorque on respire cette Réserve de Biosphère, on ressent immédiatement cette belle conjugaison – ô combien réussie- entre développement économique, tourisme et préservation de la nature.

Etre un touriste à Minorque c’est aimer la terre que l’on visite.

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Minorque

El Toro, la « montagne » de Minorque

Minorque by @Margarida

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Originaire de Minorque, j’ouvre cette série d’articles, que je vais publier tout au long de l’été, sur l’île qui m’a vu grandir. Des balades dans des lieux plus touristiques et d’autres dans des endroits moins connus. Une Minorque sincère et naturelle, attrayante pour les touristes et toujours aimée par les locaux. Symbiose parfaite pour un bout de terre de 700 km2 qui a été déclarée (dans sa totalité) Réserve de Biosphère en 1993. Longtemps côtoyée par un tourisme plutôt britannique, les Français l’ont redécouverte il y a un peu plus de trois ans. Certes, il n’est pas toujours facile d’y accéder par manque de bonnes connexions et de vols mais c’est aussi sans doute cela qui contribue à son charme. Les Français aiment la Minorque des randonnées, des sentiers côtiers (GR 223), des plages et des criques vierges, de la slowlife des habitants et des places des villes remplies d’enfants qui jouent. Minorque conjugue à la perfection tradition et modernité.

El Toro, la « montagne » de Minorque

Es Mercadal, petite ville pittoresque avec ses maisons blanches, se situe au centre de l’île. D’accès très facile, incontournable sur la route générale, à droite en venant de Maó ou à gauche en partant de Ciutadella. C’est une des villes d’intérieur préférées des touristes, notamment des « nationaux ». Point de passage obligée aussi pour aller jusqu’à l’une ou autre des plages vierges les plus jolies de Minorque : Cavalleria, Binimel.la ou encore Pregonda. Es Mercadal compte également avec des zones touristiques plus urbanisées comme Son Parc, na Macaret ou Tirant. On a le choix.

La plus grande montagne de Minorque

Mais si Es Mercadal est connue c’est aussi grâce à sa montagne. Oui, les minorquins nous sommes fiers de dire que Minorque a une montagne. Soyons sincères, notre montagne est toute petite : El Toro fait 357 m de haut mais vu d’en bas elle est toute grande ! En plus, il se trouve que Es Mercadal est la ville la plus proche du niveau de la mer de tout Minorque. Alors, El Toro, c’est un truc de fous pour les minorquins !

Qu’est-ce qui rend El Toro aussi magnifique ? El Toro offre des vues incomparables, il s’avère être un des meilleurs « miradors » de l’île. Les vues panoramiques font le tour de l’île, on y distingue aussi les villes et leurs maisons toutes blanches, les fermes éparpillées à droite et à gauche avec leurs façades blanches et leurs toits rouges et surtout, la mer qui apparaît au fond aux limites de la terre !

Vues Monte Toro MinorquePaysage El Toro MinorqueEs Mercadal vu de El Toro

Une église et une légende

A la montagne d’El Toro on peut y arriver à pied, petite balade de 3 kilomètres sur un chemin sinueux et goudronné. Il faut tout de même prévoir quelques arrêts, la pente est bien prononcée. Pour les plus fainéants on peut toujours prendre la voiture, bien sûr. Une fois en haut, on respire, on regarde, on fait le tour des extérieurs, on prend des photos. Bref, on profite de cet endroit magnifique. Ensuite, nous pouvons traverser une petite cour qui nous amène jusqu’à une église, juste à côté d’un ancien couvent de franciscaines qui sert désormais de lieu de retraite. L’église est dédiée à la Vierge del Toro, une vierge noire avec une couronne dorée. Elle date du XVIIème siècle même si en 1936 elle a été détruite et pillée, l’histoire raconte que les dévots on pu récupérer la statue de la vierge et ainsi l’église put être reconstruite.

Mais la légende dit que les lieux datent du XIII siècle et que la Vierge a été trouvée par un groupe de religieux guidées par un « taureau » qui leur ouvrait le chemin, d’ici le nom de « El Toro ». D’autres voix disent que « toro » vient de la racine latine « tor » la même utilisée dans le mot « turó » en catalan et qui signifie en français « colline » ou « tertre ».

Montagne Toro MinorqueMontagne de El Toro - MinorqueMonte Toro MinorqueMonte Toro église

Actuellement El Toro est devenu un lieu à la fois de culte et touristique, avec un magasin de souvenirs et un bar-cafétéria, « Sa Posada ». Néanmoins, pour les minorquins, El Toro reste un endroit où il faut aller au moins une fois par an. Aussi, à la fin de l’été, quand les fêtes patronales s’achèvent, quand chaque ville de Minorque a déjà eu sa dose de fêtes de chevaux, El Toro se prépare pour recevoir la « Fête de San Nicolau », le dicton dit « San Nicolau* tanca ses portes en clau » (La Saint Nicolas ferme les portes à clé). Et c’est à ce moment-là que toute Minorque est représentée par des cavaliers de chaque ville afin de faire un dernier « jaleo » au plus haut sommet de l’île.

Monte Toro - MinorqueMinorque El ToroEl Toro - MinorqueEl Toro Menorca

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Voyages

Petit Futé Baléares 2016 : auteur pour un guide de voyages, c’est comment ?

Petit Futé Baléares 2016 -guide de voyage

Il y a un peu moins d’un an j’ai été contactée par la direction des guides de voyage Petit Futé, un petit coup de fil pour me proposer d’être l’auteur du Country Guide dédié aux Iles Baléares pour l’édition 2016. J’ai un peu hésité, je n’avais jamais réalisé ce type de travail de terrain même s’il est vrai qu’une partie de mon activité avec Artilingua s’est développée grâce à mes travaux de traduction et de rédaction pour des acteurs du tourisme aux Baléares (ou en France « vendant » l’archipel des Baléares). Bref. Le terrain ne m’était pas du tout inconnu, je peux raconter aisément l’histoire des îles, vous en donner aussi quelques tuyaux, des adresses sympas, les origines des produits, comment y arriver, etc. Majorque, Minorque, Ibiza et Formentera sur le bout des doigts. Sans compter, bien sûr, que je suis une minorquine de pure race (comme les chevaux !).

Cela m’arrive de lire des récits de voyages de la part de blogueuses qui, invitées par des offices de tourisme et autres protagonistes du secteur touristique, relatent ensuite très joliment leurs coups de cœur, leurs expériences. Mais là, c’était encore une autre histoire qui se présentait à moi.

Certes, le guide est constitué d’un fonds d’information déjà bien rempli mais il faut sans cesse l’actualiser, cliquer sur la touche mise à jour. Et cela, pour un guide de voyages, demande beaucoup beaucoup beaucoup beaucoup de travail. C’est un travail de géant, un travail immense, avec ses côtés plaisants et ses côtés moins gratifiants.

Si vous me suivez depuis un petit temps, vous avez du remarquer mon hashtag de l’été dernier : #nouveauprojet2016 avec lequel j’étiquetais les photographies que je prenais au fil de mes balades et que je partageais sur Facebook et Instagram. Parce que j’ai dit oui à Petit Futé, j’ai accepté.

Petit Futé Baléares 2016 -guide de voyagesPetit Futé Baléares -Guide de voyage

Etre auteur d’un guide de voyages : le parcours

De la prise de contact au travail de terrain il n’y a pas eu beaucoup de temps. Les évènements se sont enchainés assez vite. J’ai du faire face à l’organisation familiale. Plusieurs voyages étaient prévus aux Iles Baléares mais je m’en suis sortie plutôt bien car mon séjour estival à Minorque chez mes parents a contribué à faciliter les choses pour la garde de PrincesseThelma et, je le pense, a du aider la trésorerie de Petit Futé.

J’ai réalisé mon enquête de terrain en 2 fois :

Majorque et Minorque

Juillet et août m’ont servi pour enquêter sur Minorque et Majorque. Minorque je la connais très bien, parfaitement, c’est mon île. Cela ne m’a posé aucun problème, j’avais en libre service la voiture de mes parents, ensuite la mienne (ChériGuiri étant arrivé plus tard en voiture + bateau via Barcelone), je visitais les établissements à mon gré, selon mes disponibilités (et mes autres projets en cours aussi), j’échangeais avec les gens, je vérifiais l’intérêt pour un établissement d’apparaître sur le guide ou pas car, par exemple, les hôtels qui ne travaillent qu’avec des tour-opérateurs ont un intérêt zéro à figurer sur un guide de voyages.

Pour Majorque je me suis déplacée fin juillet, environ 8 jours et rebelote. J’ai eu l’occasion de loger dans un superbe hôtel que je vous conseille (non, je ne suis pas payée) mais les employées et la responsable sont si charmantes ! c’est l’Hôtel Palau Sa Font en plein centre ville de Palma (la capitale de l’île). J’ai passé trois jours à la capitale, que je connaissais déjà et j’ai encore testé des lieux, vérifié des données, je me suis baladée les yeux grands ouverts avec un calepin sous le bras pour noter tout tout tout tout et pouvoir ainsi remettre au propre, le soir dans la chambre de l’hôtel mon travail effectué en journée. J’ai pris une voiture de location et j’ai fait tout le nord-ouest de l’île, la fameuse Serra de Tramontana (et j’ai cru mourir en faisant ce col montagneux toute seule dans ma petite Peugeot). Sinon, il faut savoir que la Serra est un des plus beaux endroits des îles et regorge de jolies criques et de petites villages de charme (Valldemossa, Sóller, Banyalbúfar, Deià…). Je suis arrivée à Pollença et j’ai fait toute la partie est, la baie d’Alcúdia et environs.

Ibiza et Formentera

Dans un deuxième temps j’ai fait Ibiza et Formentera. Je suis repartie de Nantes à la fin du mois de septembre mais j’ai du repasser avant par Minorque pour laisser PrincesseThelma avec mes parents. Je ne compte plus le nombre d’avions que j’ai pris en 10 jours car il faut savoir qu’il n’y a pas de liaison directe Minorque-Ibiza, il faut faire Minorque-Majorque-Ibiza. Minorque et Ibiza font partie du même archipel mais pour des raisons historiques et de transports ce sont deux îles qui ne se connaissent pas trop entre elles.

Alors j’ai découvert une Ibiza blanche et bleue, belle, très belle. Une fin de septembre en pleine effervescence, plus de monde qu’à Minorque, sans aucun doute. Tout le monde a l’image d’une Ibiza aux couleurs de fiesta et de bling-bling. Certes, il y a un peu de ça mais il y a aussi l’Ibiza rurale avec des coins de paradis perdus, magnifiques. J’ai parcouru l’île, en voiture, des routes sinueuses aussi. Et j’en ai aussi profité pour voir mes anciennes collègues du bureau des Iles Baléares auprès de l’UE et elles m’ont montré le vrai visage de cette île profondément méditerranéenne. Ibiza présente une population beaucoup plus mélangée qu’à Minorque ou à Majorque. Des étrangers y habitant depuis longue date se mêlent aux autochtones. J’ai eu l’occasion de loger à Hacienda na Xamena, un hôtel de luxe où beaucoup de stars internationales sont passées.

Et puis, Formentera ! Alors ça, cette petite île est indiscutablement le joyau, la perle des Baléares, petite et mignonne, coquette, authentique, un tourisme vraiment slow, des paysages de rêve.

Petit Futé Baléares 2016 -guide de voyages

Etre auteur d’un guide de voyages : l’organisation

Comme je l’ai évoqué précédemment, il faut avoir toujours à porté de main de quoi écrire et noter, les informations qu’on vous donne, les détails, les éventuels changements de parcours pour un sentier, pourquoi pas l’état des routes, les ouvertures des établissements, les produits qu’on peut manger dans un restaurant et un long etcétéra. Ensuite, quand vous avez accès à votre ordinateur, il faut saisir tout cela sur le chemin de fer (en édition, on appelle « chemin de fer » la maquette, la représentation du livre page par page, à la queue leu leu –comme un train !) et ça c’est un travail de fourmi ! Il faut être précis et patient.

Chose importante, il faut savoir que vous allez faire tout cela : SEUL(E). Voilà, oui, il faut le souligner car c’est un aspect non technique du travail mais qui pour certains peut devenir pesant. Je ne l’ai pas très mal vécu car c’était une destination familière, des endroits que je connaissais déjà, plus ou moins, mais cela peut être un peu fastidieux, je l’avoue. J’ai tout de même eu ce goût amer de « je vois tout plein de belles choses et je n’ai personne avec qui les partager », j’ai trouvé cela dommage, vraiment dommage. Mais en même temps, cela peut être aussi l’occasion de se retrouver avec soi-même.

Le travail va au-delà de vos enquêtes sur le terrain, il se poursuit à la maison pendant quelques mois. J’ai beaucoup aimé apporter mes petites graines d’idées pour l’ajout d’encarts sur l’histoire, la littérature ou encore pour des films tournés aux Baléares. Je me suis bien attardée sur la partie Découverte du guide qui décrit le mode de vie, les arts, la cuisine, la culture, les festivités… Le travail de rédaction est beaucoup plus satisfaisant que la saisie de données du type heures d’ouverture et de fermeture.

J’ai aimé apporter au guide cette idée que les îles sont beaucoup plus que la plage et le soleil !
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