Un des traits qui doit caractériser les free-lance, en bons entrepreneurs que nous sommes, est celui d’être en constant mouvement. En effet, quand on veut mener à bien une activité professionnelle en tant qu’indépendants, il est évident qu’il va falloir se démener pour réussir, pour grandir, pour évoluer, pour être à la page, pour se faire connaître, bref, pour être tout le temps actifs et « en action ».
Ces derniers jours, j’ai eu une non routine qui m’a, étonnamment, apporté beaucoup d’inspiration et de création. J’ai la tête pleine de projets et si j’aime cette sensation, c’est avant tout, parce que cela me donne plein de vie dans mon coeur. Parce que pour moi, être free-lance est aussi devenu synonyme d’être enthousiaste, d’oser, d’aller de l’avant et de surmonter toutes les peurs, avec ténacité.
En un mois et demi, j’ai eu l’impression de vivre une tonne d’évènements, tant professionnels que personnels. Monter à Paris pour des rendez-vous pro a eu l’effet d’une bonne piqûre de rappel, de celles qui, une fois passée la peur du début, font du bien. Je me suis sentie vivante et j’ai su que mon activité en tant que traductrice, rédactrice et community manager trilingue, l’était aussi. Et cela, pour moi, est très important. Parce que de temps en temps, cela fait un bien fou de se dire que tout doucement on prend une petite place et qu’on a de moins en moins peur de se sentir légitimes.
À Paris, et grâce à un concours que j’avais gagné sur le blog de Nomad’s Heart, j’ai eu la chance de tourner une petite vidéo promotionnelle. Me voilà, donc, dans les locaux de Yooneed, où j’ai rigolé, j’ai bégayé, j’ai échangé sur le monde des free-lances… bref, j’ai été moi-même. Je ne me sentais pas fraîche comme une rose, j’avais derrière moi un réveil tôt le matin, presque trois heures passées dans un train, une petite pluie fine sur ma tête et surtout, j’avais laissé pour la première fois une Petite Princesse à moitié malade, mais je me suis prêté au jeu de la vidéo ! Et même pas peur, sans lunettes pour une histoire de reflets ! Vu qu’il n’y avait pas de miroir, je n’ai rien vu de tout ça mais peu importe, je vous le dis !
Je suis contente de faire grandir Artilingua et de grandir moi-même, parce qu’il n’y a pas d’âge pour se sentir épanouie !
Je vous laisse donc avec cette petite vidéo (ça fait tout bizarre, ça met encore des papillons sur mon ventre), je vous embrasse tous fort, vous remercie une fois de plus d’être ici et là-bas… je termine un travail de rédaction pour un de mes clients et je pars profiter de mes dernières heures sur mon île adorée !