Elle est petite, mignonne, bleue, blanche et couleur sable. Elle est calme mais elle crépite de vie. Elle t’embrasse, elle t’étreint, elle te libère et elle te sauve. Elle te transporte, elle te fait réfléchir, elle te fait sentir heureux, seul au monde, ou pas. Elle te remet les pieds sur terre après t’avoir embarqué loin au ciel.
Elle, Formentera. La plus petite des Iles Baléares. Par une fin de septembre ensoleillée, quand les nuages de beau temps vont et viennent. Quand le ciel change de couleur et que les reflets dorés du soleil te parlent et te disent vite vite caressez-moi je vais bientôt disparaître.
À 30 minutes en bateau de sa soeur ainée, Ibiza (Eivissa). Le temps d’une traversée pour commencer à rêver des chiringuitos et des étals de hippies, des maisonnettes blanches, des vélos et des gens sans souci, ne serait-ce que le temps de quelques jours. Rien de plus, rien d’autre. Peu d’habitants à l’année, environ 10 000 qui vivent tranquillement ; et des touristes, jeunes pour la plupart, qui sont venus se libérer à la fois de leurs tracas que de leurs maillots de bain.
Nature. Sauvage. Superbe. Splendide.