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Souplesse et Flexibilité

flexibilidad en el trabajo

On se lève à 6h pour travailler…

Depuis déjà une bonne dizaine d’années, j’entends régulièrement parler de SOUPLESSE et de FLEXIBILITÉ.

Si ma mémoire est bonne, j’ai commencé à entendre ces notions à Bruxelles quand je travaillais pour l’Union européenne. A l’époque, en 2005-2006, c’était une sorte de radotage extrême, la politique de Flexibilité au travail, connue en jargon UE comme la FLEXICURITÉ, était à la mode. J’ouvre des guillemets « une stratégie intégrée visant à renforcer à la fois la flexibilité et la sécurité sur le marché du travail. Elle cherche à concilier les besoins des employeurs en matière de flexibilité de la main-d’œuvre avec ceux des travailleurs en matière de sécurité » (Pour plus d’infos cliquez ici). C’est vrai que plus tard, et comme souvent est le cas pour les directives européennes ou simples propositions, on en entend guère parler dans les territoires nationaux.

flexibilidad de los autónomos...et on voit le jour se lever

Bref. Je n‘aime pas parler de lois ni de directives. Je ne le fais pas très bien. Ce que je veux plutôt dire c’est que moi, personnellement (oui, c’est une redondance) je n’ai trouvé cette souplesse et flexibilité qu’en devenant FREELANCE. Et oui!

Avant, comme la plupart des travailleurs, je faisais ce qu’on me disait de faire et surtout, au moment où on me disait de le faire, il fallait que je m’exécute! Point barre. Il n’y avait pas beaucoup d’espace à la négociation. Détrompez-vous, je n’ai pas travaillé pour des esclavagistes ni des dictateurs, non, loin de là. Dans le privé, mes patrons étaient plutôt cool, jeunes et dynamiques. C’est juste que le cadre du travail est comme ça, avec des règles tacites, des choses qui « sont ainsi » parce que depuis des années on les fait « de cette manière-là ». Aussi parce qu’il y a des lois à respecter et des heures de travail à faire, etc. Mais il me semble que le pire c’est dans l’enseignement. Alors là tout est réglé comme du papier de musique. A telle heure ceci, ensuite cela, durant deux semaines il faut faire ce programme (« séquence » on appelle ça dans le jargon enseignement secondaire) et puis une réunion à telle heure, que c’est tard le soir et ton gamin est malade, on s’en fiche, il faut signer la feuille de présence, que tu es en repos forcé par cause de grossesse et qu’on t’appelle trois fois par jour parce qu’on ne trouve pas de remplaçant, on s’en fiche bien aussi et encore un long etcétéra.

Je disais donc que cette SOUPLESSE et FLEXIBILITÉ je ne l’ai trouvée (et comme moi, des milliers d’autres personnes) qu’en devenant freelance (ou auto-entrepreneur pour dire la même chose). Je m’en suis vraiment rendue compte cette semaine. Avec les vacances scolaires de la nounou de Petite Princesse, j’arrive à jongler et surtout à satisfaire, tant ma vie familiale que ma vie professionnelle. Certes, je suis un peu fatiguée (et j’ai des cernes), mais je peux m’organiser comme je veux: je bosse dès 6h du matin avant que mon bébé se réveille (vers 9h), après je me consacre à elle : biberon, jeux, chatouilles, rires, plus de jeux. On s’habille, on s’occupe de la maison. Ensuite, c’est l’heure du déjeuner. Et à sa sieste de l’après-midi, je peux re-travailler un peu : envois de mails, devis, etc. On rejoue, on goûte. Et quand le papa arrive, il prend la relève (oui, ChériGuiri est super sympa !) et moi je peux me remettre à mon travail encore deux ou trois heures. Si ce n’est pas cela la FLEXIBILITÉ…! Cette souplesse je la retrouve dans bien d’autres aspects, prendre des billets d’avion un mercredi et non pas attendre à la foule du samedi, finir plus tôt un vendredi et m’y mettre quelques heures un dimanche après-midi, téléphoner quand je veux à ma famille et mes amis.

Il faut de tout dans la vie : des menuisiers, des avocats, des boulangers, des professeurs, des coiffeurs, des comptables… Des salariés et des indépendants. Mais si l’ensemble de ces travailleurs-là avait plus d’accès à la FLEXIBILITÉ, et bien, je trouve qu’on serait tous plus heureux et que les choses iraient mieux.

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{Pour plus d’articles sur l’expérience du Freelance et de l’Auto-entrepreneur, je vous invite à lire le blog de ma confrère Anissa de Nomad’s Heart, où elle parle des enjeux de ce statut professionnel de manière plus rationnelle. Moi, je préfère aborder le sujet d’une manière plus personnelle et à partir de mes vécus et ressentis.}

 

Freelance

OSER, le mot-clé des freelances ~ ATREVERSE, « keyword » de los freelances

Depuis que je suis dans cette aventure de freelance, j’ai une devise qui m’accompagne tous les jours, tous les matins au réveil, tous les soirs au coucher : O S E R ! Quatre petites lettres avec un énorme signifiant.

Oser faire ce qu’on désire au plus profond de nous
Oser ne pas rester cachés
Oser prendre le téléphone et passer des coups de fil
Oser distribuer ses cartes de visite
Oser envoyer des emails et faire du démarchage
Oser frapper à la porte de clients potentiels
Oser un lundi après-midi prendre du temps pour soi
Oser travailler un dimanche matin
Oser dire qu’on est heureux de notre choix
Oser aller de l’avant toujours, quoi qu’il arrive, malgré les incertitudes
Oser y croire (très important !)

La liste est, à mon avis, presque interminable, une longue série de OSER qui s’adaptera en fonction du freelance et de la personnalité de chacun.

Mais vous voyez, OSER c’est capital.

Quand on démarre cette aventure, qu’on définit notre plan et qu’on établit notre projet, on croit tout avoir bien ficelé et savoir à science infuse sur quoi et comment on va travailler. Or parfois, des belles surprises nous attendent. Des gens qui vont venir nous chercher et nous proposer des missions qu’on avait pas prévues. Mais comme il faut OSER, il faut dire OUI. Je pense qu’il est très important, en tant que freelance, de ne pas se sous-estimer (tout en restant honnête sur les capacités) et quand une proposition inattendue nous appelle et qu’on « le sent », il faut franchir le cap… Parce que toute nouvelle expérience est une conséquence positive de cette devise OSER !

C’est ce qui m’est arrivé il y a quelques semaines, quand on m’a proposé de faire un flyer pour un concert. Les premiers instants j’ai un peu sautillé, mélange de joie et de peur. Et puis, je m’y suis mise. Et voilà. Je l’ai fait. Certes, je ne vais pas me reconvertir au graphisme. Mais j’aime bien découvrir de nouveaux horizons et j’adore apprendre et me surpasser.

J’ai OSÉ !

Et vous, dans votre vie professionnelle, vous OSEZ ?

{Le concert annoncé sur le flyer a lieu aujourd’hui, amis parisiens, si cela vous tente, n’hésitez pas ! Il me semble que la sublime Nadéah vous recevra les bras ouverts!}

Desde que soy freelance, un lema me acompaña todos los días, todas las mañanas cuando me despierto y todas las noches cuando me acuesto: A T R E V E R S E! Nueve letras que significan mucho.

Atreverse a hacer lo que más deseamos
Atreverse a salir del escondite
Atreverse a coger el teléfono y llamar
Atreverse a distribuir las tarjetas de visita
Atreverse a enviar emails y a vender el producto
Atreverse a tocar a la puerta de posibles clientes
Atreverse a no hacer nada un lunes por la tarde
Atreverse a trabajar un domingo por la mañana
Atreverse a decir que somos felices con nuestra elección
Atreverse a tirar para adelante, pase lo que pase
Atreverse a creer en ello, en nosotros (muy importante)

La lista es, a mi parecer, casi interminable. Una larga serie de ATREVERSE que se adapta en función del freelance y de la personalidad de cada uno

¡ATREVERSE es tan importante…!

Cuando arrancamos esta aventura, cuando definimos nuestro plan de acción y establecemos nuestro proyecto, siempre creemos tenerlo todo bien atado y saber a ciencia cierta en qué y cómo vamos a trabajar. Pero a veces la vida nos sorprendre. Gente que viene a buscarnos y proponernos proyectos que no habíamos previsto. Y como hay que ATREVERSE, hay que decir SI. Pienso que es muy importante, como freelance, no subestimarse (pero sin perder de vista las capacidades) y cuando nos llega una propuesta inesperada y que « sentimos » que es posible, hay que dar el paso… ¡Porque toda experiencia nueva es una consecuencia positiva de este lema ATREVERSE!

Esto es lo que me ocurrió hace un par de semanas cuando me propusieron hacer un folleto-cartel para un concierto. En cuanto recibí la propuesta sentí una mezcla de alegría y de miedo. Pero luego me puse manos a la obra. Y lo hice. Cierto, no voy a reconvertirme en grafista ni diseñadora. Pero me gusta explorar nuevos horizontes y me encanta aprender.

¡Y me ATREVÍ!

¿Y vosotros, en vuestra vida profesional, os ATREVÉIS?

¡Y yo me he ATREVIDO!

{El concierto anunciado en el cartel tiene lugar hoy en París. Si os apetece ir, de buen seguro que la sublime Nadéah os recibirá con los brazos abiertos}

Flyer Nadéah 3-1Freelance faut oser

Freelance

L’art de soutenir les débuts d’un freelance ~ El arte de apoyar los inicios de un freelance

Lors de mes derniers articles sur les raisons qui m’ont amenée à faire le choix de devenir freelance j’ai rarement parlé de tous les gens qui m’ont soutenue. Or je trouve que c’est important d’être bien entourée quand on se lance dans une aventure comme celle-ci. Un des piliers fondamentaux de ma vie est ma famille, d’où l’importance de me sentir soutenue, aidée, protégée, comprise et encouragée par l’homme qui partage ma vie depuis 5 ans.

Dès le début il a été partant pour l’idée que je devienne indépendante, professionnellement parlant (bien sûr !). Il m’a poussé à le faire, il a toujours su trouver les bons arguments pour que je finisse moi-même par me convaincre que c’était une bonne décision. Et surtout, il voulait que je me sente épanouie ! Il ressentait que depuis que j’avais quitté Paris et mon poste de Responsable éditorial il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans ma vie professionnelle. Il faut dire, qu’une fois la décision prise et les bases du projet posées, j’ai très vite récupérée une sérénité que j’avais perdue les dernières années : les matins j’affichais vite un sourire et surtout le soir j’étais ravie d’être là et de raconter les aventures de la journée, même que je n’avais vu personne mais mille et une péripéties m’étaient arrivées !

Il a toujours aussi été là pour m’accompagner dans mes démarches administratives, bien que solliciter un statut d’auto-entrepreneur soit très simple et facile, c’est toujours mieux d’avoir l’approbation d’un œil externe. Aussi, il répond toujours présent pour mes tableaux Excel et la compta (que je n’aime pas, j’aime les lettres et les mots, pas les chiffres !), il est là aussi pour les quelques moments d’incertitudes et de questionnements.

Il est là pour enfiler le costume des meilleurs des papas quand il faut que je reste enfermée dans le bureau pour avancer le projet sur lequel je travaille.

Lui, pas très aimant du Web 2.0 et de la vitesse sur laquelle les choses se passent sur les réseaux sociaux… il est toujours là pour écouter mes derniers évènements en tant que Community Manager, pour m’entendre expliquer comment j’ai du créer un scénario pour mon projet de rédaction en cours et pour partager mes joies quand je boucle et je livre une traduction.

Sa présence est importante, il m’appelle pendant une de ses pauses : alors, ça va ? du nouveau ? ohhhh, c’est top ma chérie ! Vas-y, fonce ! Ce sont ces mots, au quotidien, pas de longues phrases mais des mots qui viennent me rappeler pourquoi je fais ça et ô combien je suis heureuse !

Il fallait aujourd’hui que je parle de lui, de cet homme qui a caché une petite poignée de mes cartes de visite dans la voiture « parce qu’on ne sait jamais… »

… Et moi je sais qu’être bien entourée est un facteur clé pour réussir sa vie de freelance !

Merci ChériGuiri !

apoyar un freelance

A lo largo de los últimos artículos donde he ido evocando las razones que me llevaron a ser freelance, no he hablado mucho de la gente que me ha apoyado y animado a hacerlo. Pero esas personas, las que te rodean y dan fuerzas para lanzarte en esa nueva aventura ¡son muy importantes! Uno de los pilares fundamentales de mi vida es mi familia, de ahí la importancia de sentirme respaldada, ayudada, protegida, comprendida y alentada por el hombre que comparte mi vida desde hace 5 años.

Desde el principio apoyó la idea de que fuera autónoma. Me empujó a hacerlo, siempre supo encontrar los buenos argumentos para que yo misma terminara convenciéndome de que era una buena decisión. Y sobre todo, quería que me sintiera realizada. Él notaba que desde que había dejado Paris y mi puesto de Responsable editorial, había algo que no cuajaba en mi vida profesional. Una vez tomada la decisión y las bases del proyecto bien asentadas, encontré de nuevo y muy rápidamente la serenidad que sin darme cuenta había ido perdiendo en los últimos años. Me levantaba ya con la sonrisa y por las tardes-noche estaba encantada de estar aquí y de contar mis aventuras del día, que aunque no hubiera visto nadie siempre tenía mil cincuenta peripecias para explicar!

Siempre ha estado ahí para acompañarme en mis trámites administrativos. Solicitar un estatuto de auto-entrepreneur en Francia es muy simple, pero siempre es mejor tener el beneplácito de una mirada externa. Asimismo, siempre levanta la mano cuando pido ayuda para mis tablas Excel y la contabilidad (¡que no me gusta nada!) y también es de agradecer su presencia en los momentos de incertidumbre y de cuestionamientos.

Siempre está ahí para vestir el traje del mejor de los papás cuando tengo que quedarme encerrada en mi oficina para dar un empujón al proyecto sobre el cual estoy trabajando.

Él, no muy amante del Web 2.0 y de la rapidez con la que ocurren las cosas en las redes sociales… siempre está ahí para escuchar mis últimos acontecimientos como Community Manager, para oirme explicar como he tenido que crear un escenario para mi proyecto de redacción en curso y para compartir mi alegria cuando finalizo y entrego una traducción.

Su presencia es muy importante, me llama durante una de sus pausas: ¿todo bien?, ¿Novedades?, ¡ooohhh, qué bien! ¡dale caña! Estas son sus palabras, a diario, nada de frases largas sino palabras sencillas que me recuerdan por qué hago esto y ¡cuánto soy feliz!

Hoy tenía que hablaros de él, de este hombre que ha escondido un puñadito de tarjetitas de visita en el coche « porque nunca se sabe… »

… Y yo sé que estar bien rodeada es un factor clave para tener éxito en la aventura de ser freelance!

¡Gracias ChériGuiri!