C’est l’histoire d’un livre qui fait vibrer, qui émeut, un livre qui rend prisonnière de ses pages, au fil des lettres et des mots qui s’alignent les uns après les autres. C’est l’histoire d’un livre à la musique bien vivante.
C’est le livre d’une histoire captivante.
À moins que ce ne soit l’histoire d’un homme captivant. L’histoire d’un homme au caractère bien trempé, qui fait vibrer, qui chamboule le cœur, qui met la vie en désordre, qui avec des mots bien alignés rend une femme heureuse. Ou pas. Tout est question de perspective. Tout est question d’emprise.
C’est l’histoire d’une femme qui s’appelle Juliette. Et si c’était moi ? Vous ?
C’est l’histoire d’une séduction puissante.
C’est le roman d’une femme qui se livre.
Cristina de Amorin a écrit un livre inoubliable, un premier roman empreint d’une vérité douloureuse qu’elle a su magnifiquement habiller d’une tenue de fête.
Une carte postale du bonheur, une femme sous emprise c’est exactement cela :
Une carte postale, jolie, belle, aux couleurs de la plage et du sable fin, une carte postale envoyée du soleil.
Et le bonheur d’une vie qui parfois se ternit mais que l’on se doit de toujours vivre avec le sourire. Ou l’essayer, du moins.
Une carte postale du bonheur pour un moment de sourires, de tristesse, de larmes et d’éclats de rire. La vie, elle-même.
Quand j’ai eu le livre de Cristina De Amorim, de Le blog de la Cristina sans H entre mes mains, j’ai tout de suite su qu’il me plairait. Ne me demandez pas pourquoi, mais je le savais. Alors que l’histoire principale est assez éloignée de ma vie, ce livre m’a offert, de façon totalement inattendue, un élément qui, lui, est bien plus proche de mon histoire : Juliette, héroïne du roman, a, elle aussi, un « là-bas », qui rend particulière l’histoire de sa famille. Juliette, comme moi, elle voyage de temps en temps en Espagne, son autre pays, son autre chez soi.
Le livre a été publié par les éditions Séramis et la préface a été divinement rédigée par Anne Montecer, des blogs Annouchka et Le dressing idéal.