Le week-end, nous étions partis en Bretagne, comme très souvent. De toute façon, nous sommes des adeptes du triangle Loire-Atlantique-Morbihan-Ile-et-Vilaine. Nous passons plus facilement d’un département à l’autre que nous n’allons nous balader en ville, à Nantes. Nous sommes des nord-nantais et famille et amis, repartis entre le « pas loin du golfe » et le « plus dans les terres », nous voilà souvent sur la route.
Après quelques bolées de cidre entre amis, nous nous sommes levés dimanche sous une grisaille pas possible (coucou, j’ai dit Bretagne, vous vous souvenez ?!). Petite Princesse étant partie se balader avec mamie, nous avons décidé de faire une activité très française : faire la brocante ! Oui, c’est très français, c’est mon regard d’étrangère-presque-française qui le dit. Comme le camping aussi, je vous en avait déjà parlé l’année dernière.
Nous voilà donc dans les hangars d’une veille usine, sur les quais du port de Redon. Que de choses, du bric-à-brac, des gens de toutes allures, un froid de canard l’humidité qui remonte par mes petites jambettes. Au début, les premières fois que j’étais en brocante, je m’ennuyais, enfin, pas ennuyer vraiment, mais je sentais un manque d’habitude total. Mais depuis quelque temps, j’y ai pris goût. J’imagine les objets chez moi, ça irait, ça irait pas ? J’imagine aussi la vie de ces gens qui essayent de se débarrasser de tout un tas de merveilles de trucs invraisemblables et je contemple les familles qui font leur sortie dominicale, chariot à la queue leu-leu.
Et cette fois-ci, malgré le froid, j’ai réussi à trouver un petit quelque chose dont je suis fière, un petit service à café en porcelaine de Bavière.