Inspiration

Simple Things

Une panne d’électricité et voilà que le monde s’écroule. Que fais-je ? Prise par la panique et le découragement la première réaction est, sans appel, de penser à ce texte pas fini, à cet onglet qui vient de se fermer devant mon nez, bref, à ce travail qui en l’espace de moins d’une seconde est devenu noir, comme l’écran devant mes yeux.

Heureusement je ne mets pas beaucoup de temps à réagir, ce n’est pas la fin du monde. Je me dis qu’il faut donc que j’en profite pour faire plein d’autres tâches. Quand on travaille à la maison les tâches ne manquent jamais, si vous voyez de quoi je parle.

Je sors de mon bureau et je vois sur la table du salon un chouette magazine que je viens de découvrir, Simple Things. Oh, je n’ai pas eu le temps de finir de le caresser, de le regarder, de savourer ses lignes, d’entrelacer ses mots, de me laisser emporter par ses jolies images… j’ai du temps maintenant pour ces Simple Things.

Parce qu’en vrai, avec cette vie frénétique que nous menons, entourés de smartphones, de bips, d’écrans, d’onglets qui s’ouvrent et se ferment, de liseuses, et bien d’autres matériels sophistiqués et à la pointe, on a tous un peu oublié ces petites choses simples, ces petits bonheurs qui viennent parfumer notre quotidien.

Nous sommes tous conscients de ce rythme trépidant mais nous avons tous du mal à y remédier. Peut-être qu’une petite panne d’électricité tous les jours nous ferait prendre conscience que toucher la feuille de cette plante qui grandit dans le salon, sentir le linge fraîchement plié, relire calmement le courrier que notre copine a envoyé ou ne pas être pressés quand on lit l’histoire du soir sont des moments qui peuvent nous apporter beaucoup plus de bonheur et de joie de vivre qu’on ne le croit.

C’est pour cela que je dis oui à ces Simple Things ♥

EDIT : Je n’ai pas été contactée (pas encore -allez on rigole) par le magazine. Ce que je dis c’est ce que je pense. J’ai acheté, j’ai lu, j’ai savouré et j’ai eu envie de partager.

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Vie à l'étranger

Ces amies qu’on voit peu, presque pas, pas beaucoup…

Je suis montée dans le train tôt, très tôt, c’est toujours pareil quand je dois aller à la capitale. Maintenant que j’habite en province on dirait que c’est une sacrée organisation aller passer une journée à Paris. Pourtant Paris je la connais. A Paris j’y ai vécu. A Paris j’ai rencontré des gens, quelques-uns sont devenus mes amis. Certes, Paris n’est pas la ville la plus facile au monde quant aux relations humaines. Il y a mieux, il y a pire.

Une fois installée dans le train, je me suis sentie prise par une espèce de nostalgie. C’est à chaque fois le même sentiment qui revient. Je ne sais plus trop l’exprimer. Je ne changerais pour rien au monde la vie que j’ai actuellement et pourtant… la nostalgie est toujours là.

J’ai ouvert un livre, « La Traversée » de Lénaïk Gouédard. Ce livre attendait depuis des mois sur ma table de chevet, c’était l’occasion idéale. Je me suis facilement laissé emporter par l’histoire de Wendy, cette jeune fille d’Idaho qui débarque à Rennes pour approfondir ses études et qui découvre une partie de l’histoire de ses ancêtres qui est liée, à son tour, à l’histoire de la Bretagne. J’aime bien, je lis, je lis, je tourne les pages. Le train n’est pas à son complet, plus on s’approche de Paris plus les rayons de soleil se font présents.

Après deux heures de lecture, mes yeux commencent à fatiguer. Je pose mon livre et mes pensées se recentrent sur cette copine avec qui je vais déjeuner. Nous avons partagé des tas de moments quand j’habitais à Paris. Je suis partie, elle est restée, et au fond, j’ai l’impression qu’à Paris les choses n’ont pas changé autant que ça.

Je pense à elle mais je pense également à toutes ces autres copines qui sont là, loin de moi, très loin de moi. Certaines d’elles je ne les ai pas vues depuis belle lurette. Avec chacune un code de communication s’est installée : téléphone, wahtsapp, facebook, sms, email. Elles ne sont pas là et elles me manquent. Elles sont toutes éparpillées dans les quatre coins du monde. Elles me manquent.

Le soir, je reprends le train qui me conduira chez moi. Il y a plus de monde. Quelques minutes auparavant, aux pieds du métro, on s’est dit au revoir avec ma copines. Maintenant je ne sais plus combien de temps il va falloir attendre avant qu’on ne se revoit. C’est toujours pareil.

J’ai des amies que je vois peu, presque pas, pas beaucoup, rarement… mais elles sont là et elles sont mes amies !

Et vous, vous en avez de ces copines qui malgré la distance sont toujours présentes ?

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Vie à l'étranger

De retour chez soi : fin d’une expatriation ?

Ceux qui suivent ce blog connaissent très bien l’intérêt que je porte à « la vie à l’étranger ». Nous avons déjà eu l’occasion d’échanger des idées au travers, notamment, d’une série de trois articles intitulés Des réponses à quelques questions (II) : ExpatTag, #ExpatTag : premières conclusions et A la quête de chez soi – #ExpatTag (conclusions). Mais également par le biais d’articles un peu plus intimistes comme Accoucher à l’étranger, La critique peut-elle sortir de la bouche d’un étranger ?, Vivre à l’étranger et faire partie de la culture locale.

Cela fait à peu près 12 ans que j’habite à l’étranger. Pour l’instant la question de retourner chez moi n’est pas à l’ordre de jour. Cependant je me demande comment je réagirai à un éventuel énième déménagement mais cette fois-ci à ma ville natale, par exemple. Serai-je capable de réapprendre la vie auprès de ceux que je connais mais qui en même temps ont du changer tellement ? J’y vais très souvent, pour des vacances, mais serai-je ouverte à une vie là-bas les 365 jours de l’année ? Et les habitudes du quotidien, manger à telle heure, règles de vie avec les collègues, etc, m’adapterai-je à ce connu-inconnu ? Et les autres, ceux qui sont restés là-bas, comment m’accueilleraient-ils ?

Alors quand il y a quelques semaines je suis tombée sur cet article de Florence Gindre j’ai eu envie d’en savoir plus. Je suis allée vers son blog FG – Florence Gindre où j’ai pu lire davantage sur le livre qu’elle avait écrit : « De retour chez soi ». Je lui ai glissé un petit mot en guise de commentaire et quelques jours plus tard elle m’a écrit pour me dire que je remportais un de ses exemplaires. Top, c’était top. J’avais hâte de découvrir ce qu’elle disait à propos de ce sujet qui me tient à cœur, hâte de savoir comment elle avait vécu son retour…

De retour chez soi

Parce que le livre « De retour chez soi », de Florence Gindre parle de son retour dans son pays d’origine. Florence a été expatriée à plusieurs reprises, sa dernière destination a été Prague, ville qu’elle a eu du mal à quitter. Elle parle d’impatriation, un excellent mot pour définir et décrire ce retour, souvent vécu avec une boule au ventre, dans le pays d’origine. Un mélange de sentiments qui s’installe dès le moment même où elle apprend que toute la famille sera amenée à retourner en France. Elle y parle des au-revoir, des préparatifs du déménagement, des fêtes de départ, de comment ses enfants le vivent. Et aussi de la nouvelle maison. De l’arrivée en France, des premiers jours, des premières semaines, la paperasse. L’aménagement passé et ses premiers pas ici donnés, elle et ses deux enfants décident de rendre visite aux copains qu’ils ont laissé à Prague. Un voyage-retour qui fait du bien mais qui n’est pas facile à vivre. Florence retrace ici d’une manière tout à fait naturelle ce que peut-être nous aussi on va vivre un jour…

Quelques-unes des phrases de F. Gindre dans « De retour chez soi » :

– « Les fêtes de départ sont très bonnes psychologiquement car elles constituent un rite de passage entre deux périodes de vie »

– « Alors que nous savions que nous ne vivrons plus jamais les mêmes choses, que nous n’aurons plus jamais les mêmes liens »

– « Je suis encore en contact avec elles, suis au courant de ce qui leur arrive. Mais je suis en dehors de leurs vies quotidiennes à présent »

Si le sujet de l’expatriation et la vie à l’étranger vous intéresse je vous invite à lire ce livre, vous vous y sentirez identifié très facilement.