Lifestyle

Une habitude sans routine

Sans routine

Les heures dictées par les jours qui passent ou filent, selon les jours. Les visages pétillants des filles et des garçons. Un café tôt le matin pour ces gens qui partent travailler. Et les pantoufles au chaud pour ceux qui restent à la maison.

Des rues commerçantes et des promenades familiales. Un sourire et une larme. Des joies, danser et valser. Pleurer et se serrer fort dans les bras. Reprendre la route et laisser tomber le gilet. Les premières heures du jour, déjà douces. Le soleil qui rayonne à travers la fenêtre. Parler, discuter, échanger, des mots et des pensées.

Lui donner la main, courir aussi et sautiller les pieds joints. Nettoyer une petite bouche. Pianoter sur l’ordinateur avec une douce musique cadencée par de belles paroles en fond sonore. Et un bruit de la machine qui passe astiquer les rues. Ouvrir la porte et dire bonjour. Partir se balader pour seulement quelques minutes, les lunettes de soleil sur le nez. Quelques pas sur le sable fin.

Et des soirées qui se rallongent avec des têtes à têtes familiaux. Ecouter les dernières informations, les derniers évènements et hocher de la tête. Se coucher avec le sourire. Des rendez-vous du soir pour dire qu’on s’aime fort. Très fort. Et des chocolats chauds et des saveurs d’antan.

Le temps de quelques jours, pour des instants de soleil, reprendre l’habitude d’une vie sans routine.

 

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Vie à l'étranger

À 1000 kilomètres de papa

Fornells à Minorque

Depuis que je fais des allers-retours entre la France et l’Espagne, il y a déjà 20 ans de cela, j’ai dû m’habituer à la distance et aux séparations. Pendant des années, j’ai été seul maître de ma vie. Célibataire et déménageuse compulsive, je partais et je revenais juste avec le souci de savoir que mes parents se portaient bien sur mon île adorée. Aujourd’hui, d’autres comme Nomad’s Heart ont pris cette place de déménageuse et moi je m’installe doucement dans une vie plus sédentaire, pleine d’amour et de bonheur en famille, que je ne changerais pour rien au monde.

Une distance à double sens

Vivre à l’étranger est donc synonyme de distance et de séparations. De moments indésirables aux aéroports et de valises à craquer. De retrouvailles, aussi. Jusqu’à il y a très peu de cela, cette distance était pour moi à sens unique. Depuis que j’aime à la folie mon ChériGuiri, la distance a commencé à être à double sens mais depuis que je suis maman, cette distance est entièrement à double sens. Et ce n’est pas toujours facile à vivre.

Petite Princesse et moi, nous partons, de temps en temps, seules à Minorque, laissant ChériGuiri dans notre campagne bretonne. Et il nous manque, beaucoup. Mon travail de free-lance me permet cette souplesse et cette mobilité, ce qui fait le bonheur de mes parents, d’autant plus que je suis fille unique. Ici, sur l’île, nous sommes très heureuses : il fait beau dès le matin, nous sommes constamment bichonnées, nous avons l’impression de vivre trois journées en une, les parcs à craquer, les enfants qui jouent sur les places de la ville, une petite qui s’épanouit auprès de sa « iaia » et son « l’avi » (mamie et papy en catalan), le temps de travailler mais le temps aussi de faire un saut à la plage… C’est un long etcétera que nous vivons intensément mais sans ChériGuiri, sans ce papa qu’on aime tant. Bien évidemment, on se sert de Whatsapp et de Skype pour édulcorer un peu cette distance mais ce n’est pas pareil.

Fornells à MinorqueFornells à Minorque

Je pense à d’autres gens qui ont connu ou connaissent cela, des blogueuses aussi, comme Madame Ordinaire, par exemple ou Mamzelle Mistinguett qui raconte souvent comme son mari et papa de ses enfants part loin et pour longtemps…  J’ai également lu très attentivement l’article d’Asmaa où elle parlait de son besoin de se ressourcer auprès de sa mère…

Avec cette mondialisation qui ne cesse de s’accentuer, les modes de vie familiaux changent et évoluent mais j’en suis à me demander si la nature même de l’être humain évolue à la même vitesse.

Pour moi, l’amour d’une famille est tellement important, qu’à cet instant même, je voudrais fermer les yeux et savoir ChériGuiri ici avec nous !

Et vous, comment vivez-vous, dans votre for intérieur, la distance avec vos êtres chers que vous aimez par dessus tout ?
Loin de papa

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Mots éparpillés

Mots Éparpillés : Avril 2015

Voici le septième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je vous livre ma participation.

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Projet Mots Éparpillés

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Liberté et mort, deux grands mots. Deux notions plus énormes encore. Vieilles pierres pour de vieilles devises. Une ancienne caserne pour une maison des jeunes. Des inscriptions pour ne pas oublier.

L’Histoire qui rentre dans nos vies. Un siècle et des siècles. Des mots qui invitent à réfléchir. Des contrastes et des sursauts. Des libertés égarées et des morts précipitées.

Lever la tête pour voir et lire l’inscription. Lever la tête pour vivre en liberté. Lever la tête et penser aux morts, à ceux qui sont morts pour ta liberté.

Traversons le seuil de cette porte de la liberté avec des pas droits et fermes pour égarer la mort.

Vivons et mourons libres.

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DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
– J’habite à Waterford du blog homonyme,
– Jacou33 de « Les mots autographes »,
– La Miss Tamara du blog homonyme,
– Elijange de « Elijange… des mots »,
– Pom de Pin de « Pom de Pin in Wonderland »,
– Agnès Audibert de « Mes livres, mes lecteurs et moi »,
– Patrizia de « Patrizia…Mizamots »,
– Cracoline de « Histoire diverses »

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

VOICI LA PHOTO POUR LES TEXTES DU 15 MAI :

Image Mots Éparpillés mai

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