Bilinguisme

A la ferme pour pratiquer l’espagnol

C’est à la ferme de La Ranjonnière que cela se passe, à Bouguenais (Nantes), juste à côté de l’aéroport. Le mélange d’ingrédients est un succès garanti : animaux + avions qui passent à ras de sol, les enfants sont émerveillés !

Nous nous y sommes rendus samedi dernier, rendez-vous à 10 h 30 pour une aventure inconnue « Nourrir les animaux en famille et en espagnol » et sous un soleil juste magnifique (il fallait que je le dise !). C’est une copine qui m’a transmis l’information concernant cette activité. Si vous me suivez, vous saurez que nous sommes toujours en quête d’activités pour les enfants en espagnol à Nantes et si vous me suivez, vous aurez aussi compris qu’il y en a pas beaucoup à vrai dire, bien que cela puisse surprendre !

Ferme de La Ranjonnière, apprendre espagnol, NantesFerme de La Ranjonnière, apprendre espagnol, Nantes

Déroulement de l’activité

Ma deux couettes coiffée, mon ChériGuiri en t-shirt (par beau temps, on est tous plus beaux, avez-vous remarqué ? –ok, vu qu’aujourd’hui il fait gris de nouveau et que le climat breton est de retour, je me dois de rappeler que de temps en temps il fait beau et surtout que je reste une fille du sud qui aime le soleil et la chaleur, je ferme la parenthèse météo et je n’en ouvre pas d’autre), et moi en mode, non tu ne traduis pas à ton ChériGuiri, tu accompagnes ta petite, tu profites de ce moment, tu socialises en espagnol… bref, tu fais ta « maman qui vit à l’étranger », et puis, tu fais des photos.

L’activité est très bien organisée, nous avons adoré. PrincesseThelma toujours partante-participante a voulu tout de suite prendre un sceau avec des graines pour nourrir « los conejos » (les lapins). Chaque enfant avec son sceau et une brouette avec du foin, voilà que la tournée pouvait commencer. Une heure et demie à voir «conejos », « gallinas, gallos, pollitos, ocas » (poules, coqs, poussins, oies), « las cabras » (chèvres), les « caballos » (chevaux), « las ovejitas » (moutons) et bien sûr, la cochonne Peppa Pig ! Les explications ont été données en espagnol (de là, notre intérêt) par un couple qui comme nous est franco-espagnol.

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Les enfants aux prénoms courts et à la consonance « ça ne change pas »

Je l’avais déjà remarqué auparavant mais une fois de plus j’ai pu constater que le choix du prénom dans les couples biculturels pose question. Le résultat est que tous les enfants présents portaient des prénoms facilement prononçables dans les deux langues, à savoir les prénoms courts et avec les voyelles a, e ou o (Noa, Eva, Thelma, Leo, Emma, Malena…)

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L’espagnol de PrincesseThelma

 >> Indiscutablement, l’espagnol est la troisième langue de PrincesseThelma, j’ai pu le constater-vérifier. Alors qu’à la maison elle nous surprend avec de petites phrases en espagnol « ooh, se ha caído », « no quiero un baño » et qu’elle reconnaît et utilise des mots (abuelo, martillo, monedas, uno, dos, cuatro, ocho…), j’ai observé qu’elle restait plus silencieuse que d’habitude. Si le monsieur lui posait des questions, elle ne répondait pas même si elle faisait ce qu’il fallait faire. Alors, je m’approchais d’elle, je lui expliquais un peu en catalan et traduisais ensuite en espagnol…
Le bilan est mitigé, je suis très contente parce que tout ce qu’elle sait en espagnol, elle l’a appris que par moi (ou par les dessins animés) et en même temps, je me rends compte qu’on a encore beaucoup de chemin à parcourir.
Je commence à entrevoir que la partie linguistique du cerveau de la petite est ordonné de la façon suivante  : français > catalan > espagnol. Ce qui est bien, comme je le disais au dernier article, c’est que désormais elle sait qu’il s’agit de langues distinctes. <<

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Pour plus d'informations sur les activités à la ferme de La Ranjonnière, il faut contacter l'association La Clef des Champs.

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Bilinguisme

Papa, ce n’est pas à toi que je parle

bilinguisme enfants, familles bilingues

A quelques jours des 3 ans de PetitePrincesse, je réalise que nous sommes en train de vivre un tournant dans notre aventure de famille trilingue.

Il y a un peu moins d’un mois, nous étions dans la voiture, on rentrait à la maison. Notre petit moulin à paroles, tranquillement assis sur son siège auto, s’est mis à parler. Jusque là, tout est normal, qu’elle parle et parle et parle c’est normal, je vous le dis. Elle a parlé, en catalan. Son papa, au volant, ayant compris ce que notre fille disait lui a répondu, en français, bien sûr. Et là, pafff, on ne s’y attendait pas mais une petite voix mignonne a annoncé que :

« Papa, ce n’est pas à toi que je parle. C’est à maman ! »

Gros blanc dans la voiture. Nous nous sommes regardés du coin de l’œil et j’ai fini par sourire, rire, rigoler. Et on a continué normalement, comme si de rien n’était. Je lui ai répondu et ChériGuiri aussi a dit ce qu’il avait à dire. La petite n’a rien ajouté d’autre concernant le sujet.

C’est à ce moment précis que j’ai réalisé que quelque chose dans le bilinguisme instauré dans notre famille était en train d’évoluer.

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Jusqu’à présent, PrincesseThelma était consciente qu’elle parlait des langues différentes. Mais ce n’est qu’à l’approche de ses trois ans qu’elle a compris vraiment que son père parle une langue qu’on appelle français, que sa mère parle un autre idiome qu’on appelle catalan (ou sa variante minorquin) et pour l’espagnol je ne sais pas trop, elle mélange des mots en espagnol quand ça lui vient à l’esprit.

C’est quelques jours plus tard qu’elle et moi sommes parties à Minorque. Et là-bas, encore une fois, j’ai compris que désormais elle est pleinement consciente de son bilinguisme. Mon père aime bien embêter sa petite fille en lui disant des mots en français (non, il ne parle pas du tout la langue mais à force de nous entendre, il en retient quelques-uns), alors il la chamaille et la réponse (en catalan) ne se fait pas attendre « non, l’avi, tu dis pas ça ».

A l’affût de l’évolution

A certains moments j’ai un peu peur (juste un tout petit peu) que ça dévie et qu’elle en joue. Je n’espère pas. Pour l’instant, PrincesseThelma est une fillette qui agit avec discernement. Elle a bien compris, aussi, que moi, je parle les trois langues. Je reste à l’affût et pour l’instant nous ne changeons pas de stratégie : avec son père elle parle français, avec moi en catalan et quand nous sommes les trois ensemble et bien elle passe d’une langue à l’autre à une vitesse folle, moi je reste dans ma langue et son père dans la sienne. On se comprend, pour l’instant…

D’une langue à l’autre (et ma tête devient folle)

Oui, j’ai aussi remarqué, depuis ce « papa, ce n’est pas à toi que je parle » qu’en fait, à la maison et quand nous sommes tous les trois présents, elle dit tout mais tout mais alors systématiquement tout dans les deux langues. Elle se traduit elle-même, je suis très contente de ses capacités, bien sûr mais à certains moments j’ai l’impression que ma tête va exploser d’entendre tout des millions de fois. Déjà que les enfants c’est souvent cela, répéter et répéter, alors si on répète et en plus en version doublé, je ne vous raconte pas ! Si, à tout hasard, son père met du temps à répondre (parce qu’il fait autre chose, etc.), je ne peux pas m’empêcher de lui lancer un «mais répoooooooond » !

Voilà où nous en sommes, je reviens vite très vite pour vous raconter plus d'histoires de notre quotidien de famille multilingue.

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Freelance

Le free-lance et les services web

Quand parfois on me demande si « ça va » d’être free-lance, si je n’ai pas du dépenser beaucoup, si je n’ai pas du investir beaucoup pour développer mon activité professionnelle, je réponds toujours d’un catégorique « non ». Je continue par expliquer que cela dépend, bien sûr, du type de prestations mais pour un traducteur, un rédacteur – copywriter, un community manager ou encore d’autres métiers comme le webdesign, le graphisme… je pense que les risques en investissement ne sont pas nombreux.

Outils et services web pour les freelances

Parce qu’en gros, j’ai besoin de quoi ?

J’ai besoin d’un bureau et d’une chaise (confortables), un bon ordinateur et puis c’est presque tout. En fait, ce serait tout si on décidait de négliger tous les services web auxquels je dois faire appel au quotidien pour mener à bien mes services ou alors, négliger encore cet autre type de services web sur lesquels reposent mon blog ou mon site professionnel.

J’ai l’impression, moi la première, que le monde du web et Internet font partie intégrante de notre vie d’une façon si naturelle qu’on oublie qu’il s’agit d’un monde qui regorge de solutions qui nous rendent la vie bien plus facile, d’autant plus, à nous les free-lances.

Pourquoi, moi free-lance, je ne pourrai pas me passer de tout un tas de services web ?

Tout simplement parce que ma vie serait bien compliquée et, sans doute, les livraisons de mes prestations prendraient pas mal de retard, en fait beaucoup de retard. Rappelons que le web a fait évoluer, dans tous les sens, le monde de la communication.

Outils et services web pour les freelances

Quels sont les services Web que j’utilise ?

Des solutions CMS pour mon blog et mon site professionnel ainsi que des lieux d’hébergement et des noms de domaine et extensions email pour toute cette petite troupe que j’adore (WordPress, Blogger, etc.) ;
Un outil pour mes campagnes de communication sous forme de newsletter (Mailchimp) ;
Plusieurs outils de messagerie même si je les centralise tous sur une même interface (Hotmail, Gmail et les extensions des hébergeurs) ;
Des services de stockage et de partage qui me servent aussi bien pour enregistrer mes documents et pouvoir accéder à eux de n’importe où que pour partager en ligne des documents sur lesquels je travaille avec mes clients (GoogleDrive, Dropbox) ;
Une grande partie des réseaux sociaux dont je me sers, bien évidemment, pour mon activité en tant que community manager : Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, Google +, Linkedin. Je ne suis pas sur Snapchat ni Ello car, franchement, au niveau personnel je n’ai pas le temps d’être partout !
Des outils de messagerie instantanée comme Skype ou Whatsapp ;
Pour tous mes travaux d’écriture et de traduction, j’utilise énormément de dictionnaires en ligne, je pourrais vous en donner une liste à l’infinie, comme celle que j’ai confectionnée pour mes étudiants en LEA mais je vais faire un peu plus court : Linguee, Larousse, Wordreference, Grand dictionnaire terminologique, IATE, etc. ;
Pour mes heures de veille et de curation, j’utilise essentiellement Hootsuite, des agrégateurs de flux rss mais il y en a tellement… ;
 Pour les retouches de mes photographies car sur mon blog je n’utilise que mes propres photos, à part bidouiller un peu sur Photoshop, je vais aussi sur Social Media Image Maker, Canva, Pickmonkey, Picasa. Si jamais je suis amenée à chercher des images libres de droit, je vais sur Freepik et fait par les blogueuses il y a Zikkin ou encore Cliché Mignon !

J’espère n’avoir rien oublié mais tout ceci me fait prendre conscience qu’il est presque impossible de se passer des outils et services que le web nous propose, que ce soit en mode payant ou en mode gratuit ou d’essai. Il est aujourd’hui incontournable, comme le prouve cette analyse sur le Cloud, de travailler sur le web et être acteur de l’économie du numérique sans utiliser ces dispositifs car bien connaître les prestations et les prix de chaque fournisseur est indispensable aussi bien pour les entreprises que pour les professionnels en free-lance.

D'autres outils intéressants à ajouter ?

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