Lifestyle

2017 : Les pages d’un livre qu’on se doit d’aimer

C’est juste la page d’un même livre qui se tourne, ce sont juste quelques même sourires qu’on continuera d’entendre, les mêmes larmes qui couleront, les mêmes étreintes, les mêmes amours, les mêmes batailles à mener, les mêmes soucis, les mêmes bonheurs, les mêmes jours de froid et les mêmes jours de chaud. Avec ses nuits étoilées et ses nuits noires, avec ses rêves à poursuivre et ses cauchemars à chasser.

C’est juste la page d’un livre inconnu qu’on gribouille au fil des jours et des mois et des calendriers qu’on met dans le feu de cheminée. C’est juste la page du livre de notre histoire, celui que nous nous efforçons à écrire avec du rose à paillettes, du doré et du fluo. Des jours qu’on surligne et d’autres qu’on cherche à effacer.

Ce sont les pages d’un même livre, un roman fleuve qu’on tisse avec les bouts de fil trouvés par ci et par là. Ce sont les pages de notre livre, de notre histoire avec un grand h.

Ce sont les pages d’un livre qu’on se doit d’aimer, de caresser, de bichonner, ce sont les pages d’un livre appelé Nos Vies. La page d’un épisode intitulé 2017 qui démarre avec des sous-titres et des paragraphes encore inconnus. 365 jours de possibilités qui s’offrent à nous !

Je ne suis pas à faire des bilans ni à faire des résolutions. J’essaye de vivre le jour au jour avec mes rêves les plus profonds qui sont le moteur de ma vie.

BONNE ANNÉE Les mots de MargueriteBONNE ANNÉE Les mots de Marguerite
 Je vous souhaite juste cinq choses pour cette nouvelle année qui démarre : de la santé (beaucoup !), de l’amour (des tonnes !), de la patience (parce qu’il en faut toujours un peu !) et des sourires (parce que je crois toujours à son pouvoir guérisseur !) et des rêves (pour voler très haut !)

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Les jolis mots

Le temps pour soi (et petites cartes à recevoir)

Une envie irréfrénable de trouver du temps pour soi. En cette période de fin d’année, je suis sûre que nous sommes nombreux à avoir comme une envie de rester dans un cocon, protégés et dorlotés.

La course de fin d’année comme celle du mois de juin, ai-je envie de dire. Un tas de choses à faire, à boucler, à finir, des endroits où être présents. Et puis, cette fatigue due à la saison hivernale, au manque de lumière, aux journées qui sont bien courtes.

En ce moment, je me sens un peu à bout de souffle, un peu je-ne-vais-pas-arriver-à-tout-faire et aussi un peu j’aurais-envie-de-me-mettre-dans-une-petite-grotte. Et quand cette envie d’avoir du temps pour soi est omniprésente mais que nous ne pouvons pas complètement le prendre, ce temps pour nous, nous pouvons toujours le serrer fort dans nos bras, ce temps, et l’aimer et le chérir. Et surtout, prendre soin de nous.

cartes-postales

Le temps pour soi

Alors voilà, j’ai des articles en attente, des milliers de choses à vous montrer, à vous raconter. Un chéri resté là-bas, vigile de cette future maison qui nous attend pour la fin du mois de janvier. Un amour qui vit à distance. Des parents, ici, pleins de joie de nous avoir retrouvées. Plein de projets sur lesquels je travaille, jour après jour, lundi ou dimanche, un peu ou beaucoup, en France ou en Espagne. Des dizaines de cartons à faire qui m’attendent à mon retour. Des valises à ouvrir et à fermer. Des cadeaux à préparer, ici et là-bas, valser entre les dates du Noël ici et du Noël là-bas.. Un mois de novembre et de décembre passés sur les chapeaux de roues avec une tonne de choses à faire avant cette parenthèse minorquine de trois semaines. S’être essayé à la confection de petites cartes postales qui ont été vendues au marché de Noël de l’école de Thelma, une première pour moi, l’occasion de mettre un tout petit peu en valeur les Jolis-Mots. Une petite intervention en classe de Petite Section, aussi.

cartes-de-voeux

Toujours loin de quelque chose, de quelqu’un

Courir, dans tous les sens et savoir que l’esprit et le corps sont à bout de souffle. Sentir que je n’ai plus le temps pour mes copines adorées, celles qui sont loin trop loin. Et cette impression d’être toujours loin de quelque chose, de quelqu’un. S’attacher très fort à ce qui reste au plus près, à ce petit filleul nouveau-né, aux petites doses de bonheur quotidien, même minuscules quand on court un peu partout.

Et souffler, penser à soi et oublier un peu les autres. Aussi. Cela peut faire du bien. Retrouver ce temps pour soi. Et se recentrer.

Dites-moi si cela vous tente de recevoir une de ces petites cartes postales aux Jolis-Mots (pas celles au masking-tape qui ont été vendues) c’est avec un grand plaisir que je vais vous les envoyer, chez vous, à partir de la deuxième semaine de janvier. C’est pour moi une manière de donner vie, même si minuscule, aux Jolis-Mots, parce que je sais que les mots peuvent être GUIDES DE NOS PETITS BOUTS DE VIE et que, parfois, le simple fait d’avoir un petit joli mot ou une petite phrase mignonne en tête, peut nous faire sourire, faire sourire le coeur !
Pour cela il suffit de cliquer sur la case juste en dessous et remplir le petit formulaire de contact.

Je souhaite recevoir une carte aux Jolis-Mots

 

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Bilinguisme

Mon intervention en classe de Petite Section

Vendredi dernier, alors que je récupérais Thelma de l’école, sa maîtresse m’a pris sur le pas de la porte pour me demander si je voulais bien venir à l’école, la semaine prochaine, pour chanter une chanson du petit Père Noël en espagnol en classe de Petite Section. Je ne m’y attendais pas du tout. Elle m’a complètement pris à l’improviste ! En plus, je suis arrivée à l’école la tête dans le guidon, 7 minutes avant j’étais encore avec les personnages de mon scénario narratif (c’est ça de travailler à la maison et de se rendre à l’école en cinq minutes, parfois, il n’y a pas de sas de décompression), donc, franchement, j’ai du faire une tête de « pardon, quoi ? ». Ce n’était pas qu’une tête, c’est ce que je lui ai répondu ! Avec sa douce voix, elle m’a dit « j’imagine que vous travaillez et que vous n’avez pas beaucoup de temps mais ce serait tellement sympa pour les enfants ». J’ai répondu que « d’accord, avec plaisir, on fait ça mardi alors ? ». « Très bien, parfait », m’a-t-elle répondu.

Avec Thelma on quitte les lieux et déjà sur le parking, je me suis dit, oh oh oh, mais tu ne sais pas chanter toi ! Et puis Thelma qui me disait, non maman, tu ne viens pas dans ma classe. Sympa, ma fille !

Mon intervention en espagnol en classe de petite section

Des écoles ouvertes aux autres, des classes ouvertes aux langues

Quelques heures après et la surprise initiale passée, je me suis dit qu’en réalité c’était une super initiative. Je suis contente de l’école de ma fille. Je dois vous avouer que depuis sa rentrée, je n’ai jamais su comment elle vivait son « trilinguisme » dans sa classe et à l’école en général. Pas un mot de la maîtresse, elle me dit toujours « tout va bien ». Je n’ai jamais osé demander non plus ouvertement « est-ce que son trilinguisme pose un problème ? » de peur, je pense, d’ouvrir une boîte de Pandore. Souvenez-vous que je vous ai parfois parlé des deux ou trois mails que j’ai reçus de la part de parents étrangers dont l’école leur prie d’arrêter de parler leur langue maternelle à leurs enfants. C’est pour cela que cette proposition de la maîtresse est plutôt un très bon signe.

J’ai donc passé mon samedi après-midi à préparer quelques chansons de Noël en espagnol et en catalan pour la classe de ma fille. J’ai fabriqué quelques petites fiches avec les paroles des chansons et quelques petits dessins à colorier. Je me suis entraînée à chanter (ça, c’est du lourd ! me faire chanter ! même ma mère, à l’autre bout du Whatsapp s’est moqué de moi ! ¡oh Dios mío!), j’ai téléchargé quelques vidéos pour mettre ça en fond et préparé tout ça sur mon ordi.

Alors voilà, tout s’est bien passé, je suis ravie de cette intervention en classe de PS. J’ai parlé du Noël en Espagne, du rôle des Rois Mages, comme il y avait deux garçons qui s’appellent Gaspard c’était trop bien ! on a chanté, chanté, j’ai raconté des histoires, on a fait semblant de manger du touron et on appris à dire « Feliz Navidad » ! Enfin, bref, c’était adorable !


Je ne peux que remercier l’école d’ouvrir ainsi ses portes aux langues étrangères (et donc aux autres cultures), de tendre les mains et non pas de les replier !

¡Gracias!

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