Inspiration

Kit Kat

Un kit Kat, deux Kit Kat, trois Kit Kat…autrement dit une pause dans la vie. Stopper un peu le rythme infernal, le temps sans arrêt, les courses dans tous les sens, le stress de la vie quotidienne. Stopper pour se retrouver. Savourer le bon chocolat, prendre le temps de réflechir pour savoir où on en est.

Il y a longtemps j’ai lu un bon livre de Pierre Sansot, Du bon usage de la lenteur. Un ouvrage que je conseille et qui nous devrait faire tous réfléchir un peu. Prendre le temps au temps.

Cette pause me permet entre autres, de venir frapper à la porte de mon blog et dépoussiérer un peu, des toiles d’araignée étaient même en train de s’installer 🙂 Quatre mois se sont écoulés lors de mon dernier post, je parlais déjà de mon non-temps. A l’instant même où je suis en train d’écrire ces quelques-lignes je suis en train de me dire que ce serait merveilleux de pouvoir réécrire sur mon blog de manière presque quotidienne, mais ce n’est pas encore le temps des promesses.

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La rentrée

Plus le temps de rien, c’est honteux, mais c’est comme ça en ce moment. Parfois, la vie, toujours surprenante, décide en trois minutes de nous amener par d’autres chemins. C’est ce qui s’est passé au début du mois de septembre, après avoir passé des vacances splendides. Ce changement était éventuellement possible mais pas vraiment attendu, mais La Rentrée c’est bel et bien réalisée, moi en faisant partie. Cette nouvelle étape professionnelle je la prends avec un grand sourire, avec beaucoup de bonne volonté et avec le sentiment de vivre un retour aux origines. Je suis contente et je souris !

Seulement que me voilà prise par un rythme complètement à l’opposé de ce que j’ai vécu pendant mes trois dernières années, mes journées ne se passent plus derrière un écran d’ordinateur, ne se passent plus dans le silence ou simplement accompagnée d’un peu de musique… mes journées qui filent à la vitesse de la lumière se passent désormais en compagnie de multitude de jeunes et moins jeunes qui ont envie (ou pas) d’apprendre l’espagnol (quoique ça ne leur ferait pas de mal de revoir l’orthographe française, je passe le bonjour aux profs de français -mais ça, ce sera peut-être le sujet d’un prochain post :-))…

Enfin bref, encore une fois, pas le temps de m’éterniser, j’espère que je vais bientôt pouvoir revenir plus souvent sur Marguerite effleure les mots, pas envie de délaisser ce petit coin bien à moi et que je partage avec plaisir avec certains d’entre vous !

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La mirada del extranjero

Hace ya años, no me acuerdo cuántos, unos cinco o seis, probablemente, leí mi primer libro de Antonio Muñoz Molina, Ventanas de Manhattan, y me gustó. Me acuerdo también, que había conocidos que lo estaban leyendo en el mismo momento y no les gustó. A mi sí. Supongo que seguramente me enganchó porque, a pesar de las infinitas y tediosas descripciones, el libro aborda el tema de la adapatación de los extranjeros en su ciudad de llegada. El nuevo habitante que se convierte en actor y observador al mismo tiempo de un nuevo ritmo de vida, que va descubriendo poco a poco cuando se adentra en las entrañas de la gran ciudad.

En la época, ese pequeño fragmento que adjunto aquí abajo, me inspiró esas palabras:

Antes de irse de la ciudad ya cuenta que siente hacia ella la misma nostalgia que si la recordara (…) (p.76)
Un extranjero tiende a situarse por instinto a una distancia confortable de las cosas: las que suceden en su propio país le quedan lejos, o no se entera bien de ellas, y las que tiene muy cerca en otro país donde vive transitoriamente le pueden interesar mucho, apasionarle a veces, pero no le duelen en el estómago (…) (p.116) (A. Muñoz Molina, Ventanas de Manhattan)

Interés por lo suyo y curiosidad acentuada por lo de los demás. Querer saber sin conocer y conocer sin saber exactamente. Juego de contraposiciones, de sentimientos ambiguos que remueven las entrañas de nuestro cuerpo y corazón, sin llegar a la obsesión; simplemente, creando una bonita e incluso agradable inquietud que a su vez favorece mayormente el seguir caminando. Caminando por ese sendero personal e intransferible pero que se dibuja y desdibuja paralelamente a esas rutas ya trazadas en nuestras vidas, las que siempre nos acompañaran dondequiera que estemos: aquella a la que siempre podremos guiñarle un ojo cuando falta nos haga y la otra, a la que sabemos que un día vamos a volver.

Pero volver es empezar de nuevo. No por olvido ni por falta de memoria sino por cambio. La transformación, los pequeños matices que moldean a la persona y que se han encontrado sin haberlos buscado.