Inspiration

Les PhilosoSoldes

Mardi après-midi je n’avais rien d’autre de mieux à faire (oohhhh, que ça fait du bien de prononcer ces mots…!!!!) que d’aller me balader dans un centre commercial pas loin de chez moi. Je n’étais pas seule, mais non, avec belle-mère et belle-sœur, on voulait voir un peu ce qui restait des soldes, et c’est bien d’utiliser l’imparfait car il y avait plus grande chose. Fini, finito, plus rien dans les magasins. Je n’avais pas eu le temps d’y aller plus tôt mais peu importe.

Pourquoi écris-je sur un sujet futil, pourrait-on dire, comme les soldes ? D’emblée parce que les fringues je les aime bien moi aussi, segundo parce que dernièrement je trouve que la période des soldes marque bien l’esprit désordonné de notre société actuelle. J’ai l’impression que les soldes c’est de plus en plus une sorte de se laisser aller, le tout est permis…pour les magasins je veux dire. Quand je rentre dans une boutique histoire de voir ce qu’il y a et bien, je ne vois tout simplement rien car tout est serré comme dans une boîte de sardines et je trouve cela de très mauvais goût. Et je pense aussi que avant ce n’était pas comme ça, au moins pas si exagéré. Aaaagrr, c’est peut-être un signe de vieillesse ?

Je disais, donc, que ça rejoint un peu le côté permissif de notre société. Côté habits on voit bien que le mélange de styles est omniprésent, tant à niveau déco d’une maison que pour le type de talons des godasses, par exemple. Je me souviens, il y a quelque temps, la mode se classait un peu par années, cette année c’est les chaussures pointues qui se portent, l’hiver d’après les mini-jupes, etc. tandis que maintenant tout est à la mode quelle que soit la saison ou période où on se trouve. D’un côté c’est très bien, rien à dire, c’est une preuve de tolérance, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas.

Mais, parce qu’il y a toujours un mais, d’un autre côté, et c’est la partie la moins drôle de l’histoire, je trouve que c’est aussi une preuve de manque de but, de savoir où on va, d’avoir à titre individuel une ligne droite, non qu’on ne puisse pas s’écarter du chemin, mais tant de choix peut casser la beauté. Surtout pour les jeunes générations. Pour moi c’est un peu la preuve du manque d’autorité envers les enfants. Mais cela c’est peut-être sujet d’un autre billet… Qu’en pensez-vous ?

Comme quoi faire les soldes sert aussi à réfléchir un peu, on va appeler cela des « PhilosoSoldes »…

Rendez-vous sur Hellocoton !
Inspiration

Le magazine design Etapes

Etapes est un magazine de design et de culture visuelle édité à Paris. Un petit bijoux que je ne connaissais pas jusqu’à il y a quelques mois quand l’identité visuelle de mes travaux de traduction (autrement dit, mon logo) a été sélectionné par ce magazine. A vrai dire ce n’est pas mon identité visuelle qui a été choisie mais bel et bien le talent de l’auteur du même. Je vous en ai parlé il y a un certain temps dans cet autre billet (que j’ai rédigé en catalan, vous connaissez tous le mélange de langues de ce Blog). Il s’avère que l’auteur du même, Damià Rotger et son studio de design, architecture et typographie, Ductil n’arrêtent pas de se voir récompensés par des prix ou des commandes de travail bien importantes.

Je voudrais en premier lieu vous expliquer un peu le quoi et le comment de mon identité visuelle, tel que je l’avais promis lors de mon précédent post en langue catalane.

Etapes le résume ainsi : « Ductil s’est interrogé sur l’activité du traducteur, travail qui consiste à comprendre le sens d’un texte dans une langue pour le retranscrire de manière significative et équivalente dans une autre. Le langage visuel développé s’attache dans ce contexte à donner une forme graphique représentative de l’expertise de chaque traducteur. La langue d’origine est dotée d’un code couleurs issu du drapeau national correspondant qui est ensuite associé au code colorimétrique de la langue finale. Le traducteur se voit attribuer alors une carte de visite personnalisé qui l’identifie à al fois au centre Margarida Llabrés (symbolisé par le « M ») et à son activité individuelle dans ce cadre.

Pour plus de bonheur encore, ce « M » fait aussi partie de Basic Identity, une maison d’édition espagnole à diffusion internationale spécialisée dans le design graphique. Le premier volume de la série traite des logos, le deuxième traite du packaging et le troisième se penche sur les identités corporatives.

Je trouve cela très joli, et surtout très gratifiant de voir comme un travail simple mais réfléchi peut aboutir à quelque chose de poignant. Quelque chose qui parle. Je me souviens, quand avec le typographe et designeur on a commencé à parler de ce logo, j’étais un peu perdue, je voulais quelque chose qui m’identifie surtout très vite. Une image, une lettre qui se rapproche de moi presque de manière naturelle…et quand j’ai eu pour la première fois ce « M » bien colorié je n’ai douté ni un seul moment, ce « M » était bien fait pour moi. Depuis que j’ai appris à écrire, depuis qu’à l’école nous avions un petit carton avec Prénom et Noms d’une belle écriture faite par la maîtresse, je ne m’en suis jamais séparé, pas du carton, mais non… 🙂 je veux dire de ce Prénom, je m’y sens tellement identifiée que ma signature ne compte que de ce choix fait à un moment donné par mes parents. Prénom et point. Point barre, même mes noms de famille disparaissent à ma signature. Enfin, je sais que c’est pas original mais c’est pas trompeur, Margarida il y en a qu’une et c’est moi ! Damià a bien su le capter ! Bravo !

Rendez-vous sur Hellocoton !

Inspiration

Kit Kat

Un kit Kat, deux Kit Kat, trois Kit Kat…autrement dit une pause dans la vie. Stopper un peu le rythme infernal, le temps sans arrêt, les courses dans tous les sens, le stress de la vie quotidienne. Stopper pour se retrouver. Savourer le bon chocolat, prendre le temps de réflechir pour savoir où on en est.

Il y a longtemps j’ai lu un bon livre de Pierre Sansot, Du bon usage de la lenteur. Un ouvrage que je conseille et qui nous devrait faire tous réfléchir un peu. Prendre le temps au temps.

Cette pause me permet entre autres, de venir frapper à la porte de mon blog et dépoussiérer un peu, des toiles d’araignée étaient même en train de s’installer 🙂 Quatre mois se sont écoulés lors de mon dernier post, je parlais déjà de mon non-temps. A l’instant même où je suis en train d’écrire ces quelques-lignes je suis en train de me dire que ce serait merveilleux de pouvoir réécrire sur mon blog de manière presque quotidienne, mais ce n’est pas encore le temps des promesses.