Apprendre des langues

Les comptines que l’on transmet à nos enfants (bi-tri-lingues)

Parfois, être mère à l’étranger signifie aussi devoir assumer que son enfant connaîtra, peut-être, plus de chansons, plus de comptines, plus de contes et plus de jeux dans la langue du pays où l’on vit. C’est une richesse, c’est sûr et c’est pour cela qu’on est contents d’être et vivre à l’heure de l’étranger. La plupart des enfants bilingues, et lors de l’acquisition du langage, commencent à prononcer les premiers mots dans la langue du pays où l’on habite, ensuite l’équilibre se trouve et vers l’âge de trois ans l’enfant est capable de parler aussi bien dans une langue que dans une autre (si vous n’avez pas perdu le fil de mes articles, vous devez savoir que j’ai toujours une petite crainte pour la troisième langue de ma fille, mais bon, je reste confiante, ça va bien se passer).

Comptines, contes, jeux… je me suis emparée de quelques CD et de quelques livres pour passer les premiers mois de ma petite princesse. Le matin, quand je la conduis chez l’assistante maternelle, je mets un des CD dans le poste de la voiture, c’est devenu un rituel et on je chante, je chante, je chante en catalan, ce sont mes chansons d’enfance, les chansons que les enfants de mon île adorée en Méditerranée chantent encore et toujours, ces chansonnettes que tout le monde sait fredonner et que, elle aussi, elle saura chanter quand on sera là-bas en vacances. Je veux que ma fille se sente aussi bien ici que là-bas. J’essaye qu’elle ne se sente dépaysée ni ici ni là-bas, pour moi, chez elle c’est dans les deux pays et je pense que c’est à moi de faire ce travail de transmission. Mon ChériGuiri me soutient à cent pour cent, bien évidemment !

Pour un enfant, pour un bébé, la transmission passe par tout ce que nous, parents, avons connu, chanté et vécu, en étant petits. Ici, donc, il n’y a que moi pour lui transmettre tout ce qui vient de mes origines. J’ai du travail !! Cela me fait rire, quand, certains jours, l’assistante maternelle dit aussi « deu » (Adéu) quand je pars, elle aussi elle a appris que c’est comme ça qu’on se dit au revoir, et en quelque sorte, elle participe à ce jeu. Les deux autres enfants gardés par cette « nounou » me regardent parfois « bizarre », j’ai toujours quelques mots (en français) pour eux, et ensuite ils voient que je me retourne vers ma fille et que je parle « quelque chose d’étrange »…Je trouve cela tellement mignon !!

Et sinon je vais continuer à chantonner tous les matins…mais je pense qu’il va être temps de commencer à changer de CD 🙂 !!

comptines

Inspiration

Des petits ruisseaux pour des grandes rivières (Merci ♥)

Dans la vie il y a des moments pour tout : des moments d’envie, des moments de désespoir, d’espoir, de confiance, de méfiance, d’illusions, de réalité, de tristesse et de grandes joies aussi. Et c’est cela qui est bien dans la vie : on ne s’ennuie pas !

Quand nous avons des projets en tête il faut y croire, avancer, aller de l’avant : donner des petits pas pour ne pas perdre de vue là où l’on va, ce chemin qui se dessine devant nous, ou plutôt, ce chemin que nous-mêmes nous construisons avec notre élan et notre courage.

La vie est faite de courage, et surtout, surtout, de petits et de grands rêves. Seulement les personnes qui font tout pour réussir leurs rêves vont être heureuses. J’en suis convaincue.

J’aime les moments doux comme le coton, légers comme les pétales des fleurs, souriants comme le soleil de printemps ! Et je pense à toi qui a réalisé ce rêve tellement voulu, à vous qui me câlinez un peu tous les jours en vous promenant sur les lignes de ce blog, à lui qui est toujours là pour me soutenir, à elle qui m’a redécouvert et m’a affiché un sourire à ne jamais disparaître, à elle aussi avec qui on va accomplir un rêve, à eux qui ont toujours les mots adéquats !

Parce que c’est ça : C’est un peu grâce à vous que mes rêves peuvent devenir réalité et c’est aussi un peu de vous tous que je parle ici tous les jours !

Alors, Merci ♥ et continuons à rêver ensemble !

Merci

Inspiration

Vist a la plaça pública

Des de fa uns dies, aquí a França, s’ha instal.lat com una espècie de debat sobre el que ha de ser la vida pública i el que ha de ser la vida privada del polítics. Sí, ho heu encertat, l’affaire Hollande ha esborrat amb aquesta mena de gràcia que només tenen els « poders polítics » uns altres afers menys sucosos com el munt de joves francesos gihadistes que parteixen a Síria per combatre, el malestar pels molts plans socials de grans empreses que tot i tenir volums de negocis importants segueixen acomiadant treballadors i altres històries que conformen el dia a dia de tots aquells que vivim en ple moviment del segle XXI.

Vida pública v/s Vida privada a França ve a ser alguna cosa així com si a Espanya ens diguessin que a partir d’ara Telecinco deixarà d’existir (vull dir que els espanyols fem veure que ens agrada la vida rosa dels altres i els francesos fan veure que tot el contrari, no els interessen gens ni mica les tafaneries dels altres -com sabeu, jo sempre soc de termes mitjos). Els francesos, amb el seu tarannà de « a jo no m’importa la vida privada del President de la República » fan veure (repeteixo, fan veure) que l’únic que els importa és que el país estigui ben governat. Però és clar, pot un senyor que ha enganyat la persona que, en principi, més estima, seguir governant tot un país de 65 milions d’habitants ? Tenen dret els periodistes a seguir fent la seva feina d’investigació i de recerca de la veritat per transmetre la informació ? Es l’affaire Hollande una informació d’interés públic i estatal ? O tan sols és una simple cabòria d’home polític que ell sol i en la intimitat ha de solucionar ?

Quan François Hollande va guanyar les eleccions (gairebé només perquè la gent ja estava cansada de Sarkozy el Rei) va pujar a la palestra la problemàtica de què fer amb Valérie Trierweiler. No estaven casats, era la seva companya des de feia uns anys i no es sabia ben bé quin paper donar a aquesta periodista que semblava una dona de caràcter. Després d’alguns Tweets desgraciats entre Trierweiler i Ségolène Royal (ex d’Hollande) i que van semblar més bé una guerra de pati d’escola entre nenes enfadades, la Valérie trobà el seu lloc i continuà amb una crònica literària al Paris Match, com per reafirmar la seva independència professional.

I tot anava seguint el seu transcurs normal fins que al François no se li va ocòrrer res més que, com un adolescent de quinze anys, agafar el seu Scooter i posar-se un casc per partir a la recerca de la seva nova estimada en ple Paris, com si Paris no fos la Ciutat de la Llum per alguna cosa ! I tants llums hi havia que va ser enxampat… i zaz! llums, projectors, flaixos, platós de televisió, tothom ha volgut ocupar-se de la vida sentimental d’Hollande.

Ell, François, el President Hollande reivindica el seu dret a la vida privada. Em pregunto jo, no se n’ha adonat encara que, en l’era dels Facebooks, dels Twitters, dels Whatsapps, les auto-fotos publicades a l’instant per artistes i estrelles de tot tipus, la vida privada només és privada quan un tanca en clau la porta de la seva habitació?

François, crec que hauries d’haver anat més en compte, tancar la porta amb cinc voltes de clau, com ja van fer, almenys durant la durada del mandat, molts (gairebé tots) els teus predecessors. I és que l’Elisi… és un vertader bordell !

moulin rouge