Lifestyle

Nos rêves à portée de main

Nous avons tous des rêves qui n’attendent qu’à voir le jour. Tendons alors nos mains à nos rêves, donnons forme à ces rêves et apprenons à vivre de et pour ces rêves, vivons ces rêves ! Tirons du fil qui nous sépare d’eux, rêves chéris, rêves rêvés ! Et vivons !

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Inspiration

La vie en un morceau

Avoir la tête en vrac, avoir la tête pleine d’idées, d’émotions qui viennent nous chatouiller l’esprit qui repose tranquillement… envie de sourire, très fort, jusqu’à avoir mal aux muscles des joues, envie de courir même sans être trop sportif, envie de partager, de tout partager tout en gardant un petit jardin secret pour soi. Envie de pousser un cri, un cri très fort..

Comme si le temps nous avait livré un long collier et c’était à nous de l’embellir et le peaufiner. Petit à petit, on y arrive, à force de persévérer, à force de travailler, à force de croire en soi et aussi en les autres. A force de vouloir se dire que la vie peut être très belle.

Je ne vois pas pourquoi on devrait cacher ce bonheur, ce petit instant de rien qui nous fait croire être la personne la plus heureuse du monde.  Parfois il est bien important de se sentir le plus beau et le plus content sur la surface de la Terre, bien évidemment tout en gardant les pieds à ras de sol..  On ne doit jamais oublier d’où on vient malgré ces instants de rêve devenus réalité.

Comme un cerf-volant qui s’envole joyeusement…

Cerf volantbis

Enfants

Quand la famille, trop loin, ne peut pas garder les enfants

Avoir des enfants loin de la famille. Autrement dit, quand tu as toujours les enfants dans tes pattes puisque la famille habite trop loin pour te dépanner.

Même avant d’avoir des enfants, même avant de décider que c’était le moment de commencer à faire-concevoir-chercher un bébé, c’était déjà quelque chose qui me trottait bien souvent dans mon petit cerveau. Oui mais, ce ne sera pas trop difficile sans soutien de ma famille ? J’ai grandi dans une petite famille très cocon, dans une petite ville où tout est à proximité, commerces mais aussi cousins, cousines, grands-parents, tantes, oncles, école, etc., alors cela me faisait un peu bizarre de me dire que pour mon/mes enfants ce ne serait pas pareil.

Ici, nous avons la famille de mon ChériGuiri à 70 km, pas si loin allez-vous me dire, oui, c’est vrai, mais c’est la distance idéale pour un dépannage prévu et organisé mais pas pour les imprévus et juste pour un petit laps de temps. Voilà.

Je vous parle de moi mais en fait c’est un peu le mal des temps modernes, comme l’autre mal qui existe aussi, celui des personnes âgées qui vivent isolées. De nos jours, beaucoup de familles, de jeunes parents sont partis dans une autre région pour le travail, dans un autre pays. Notre condition d’homme nomade a fait que le système familial change. Je ne peux pas encore vous dire si c’est pour un bien ou pour un mal.

Pour l’instant je peux seulement vous assurer qu’il y a des moments où je me dis « ah si je pouvais laisser petite princesse un moment, le temps de faire des courses tranquillement ! » ou encore « ah si petite princesse n’était pas là pendant que nous faisons le ménage, ça irait un peu plus vite ! », etc.

Il y a des endroits ou cela se fait encore. Oui. Je vous expliquais plus haut comment j’ai grandi, et bien, figurez-vous que cela n’a pas trop changé (trente ans plus tard). Là-bas, sur mon île adorée, la petite ville avec tout à proximité reste une petite ville où tout est à portée de main. Comme c’est une île les gens ont moins bougé. A chaque fois que j’y vais je vois mes copines qui laissent leurs enfants aux parents pour faire un saut au supermarché, à La Poste, pour faire ceci ou cela. Ou juste le temps d’une heure pour ranger l’appartement. Et tout cela sans voiture (point important aussi !)

J’en parle souvent avec mon ChériGuiri et nous en concluons que c’est un fait qui découle aussi des aménagements du territoire et de l’urbanisation en France. On entend dernièrement aux infos parler du souhait de la tranche de population des plus jeunes de retourner vivre dans des villes moyennes. C’est très bien, j’ajoute seulement, mais il ne faut pas les laisser mourir. A titre d’exemple, l’autre jour on cherchait un petit troquet dans une petite ville de 4000 habitants et il n’y en avait pas.

Tout cela fait, donc, que beaucoup de familles se retrouvent à gérer leur quotidien avec les petiots dans les pattes. Je sais, on fait des enfants pour nous et pas pour les autres, mais enfin, qui n’a pas rêvé, vous mamans sans famille à côté, de pouvoir ne serait-ce que pour quelques heures, souffler un peu ?

Petiote