Enfants

C’était le carnaval !

Jeudi dernier était le top départ du carnaval dans beaucoup de villes partout dans le monde entier.

Dans la tradition chrétienne le carnaval est une festivité marquant les derniers jours pour manger de la viande et des aliments gras avant le début du Carême. Le carnaval est donc le début des quarante jours d’abstinence qui précèdent Pâques. Comme beaucoup d’autres fêtes et célébrations de notre culture occidentale, celles-ci trouvent leurs origines dans la religion chrétienne. Des origines qui sont en train de tomber dans les oubliettes. A force de vouloir séparer la religion de toute manifestation sociale nous allons bientôt oublier d’où nous venons.

Bref, c’est toujours l’occasion de faire la fête, d’oublier les petits soucis quotidiens et d’enfiler des costumes aussi grotesques que rigolos afin de passer une bonne journée, une bonne soirée ou directement un bon et long weekend. Chaque pays, chaque ville a ses coutumes, ses habitudes, les carnavals diffèrent un peu d’un lieu à un autre mais le principe est le même. Les enfants s’amusent avec un rien, avec des costumes faits maison : chapeaux en papier, robes en sac-poubelles et visages remplis de gommettes ! Des parades s’organisent, les fanfares remplissent les rues. Samedi a été la grosse fête pour les jeunes et aussi les moins jeunes, d’autres défilés ont eu lieu le dimanche et ainsi de suite, jusqu’à arriver au mardi gras qui précède le mercredi des cendres. Jour de pénitence.

Du Brésil à Venise, en passant par Binche ou Las Palmas, les villes se transforment et se travestissent, l’instant de quelques heures les gens prennent d’autres allures, des personnalités qui changent, la bonne humeur est à l’ordre du jour !

Antan les carnavals étaient organisés par des associations, des centres de loisirs ou des sociétés carnavalesques crées à ce but… mais de nos temps modernes l’organisation est passée (dans la plupart des lieux) aux mains des communes et des mairies. Cela peut paraître une contradiction puisque le carnaval est, en origine, une fête transgressive. Une sorte de ‘normalisation’ de cette fête qui, bien évidement et incontestablement perd ses origines religieuses.

PS. Quelqu’un saurait-il m’expliquer pourquoi en France le carnaval a lieu, dans beaucoup de villes, plus tard dans le calendrier, or que c’est déjà temps de carême ? OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Inspiration

Les écoliers, c’est toujours pareil

Sacré Manuel Guisande qui dit que…

Il y a de ces choses qui ne changent jamais, des choses immuables depuis des siècles, même que ces choses là n’ont pas changé depuis Aristote, il faut croire ! Il y a quelques jours une école primaire m’a invité pour que des enfants de 8 et 9 ans puissent faire connaissance avec un écrivain, il parait qu’il y en a qui croient que les lettres dans les contes c’est de la magie…

Et puis de toute façon comme à La Corogne il n’y a pas de zoo et ben ils m’ont invité moi, non pas pour que les enfants lisent mes histoires, non, mais surtout pour faire ma connaissance, pour savoir que nous les écrivains on existe et que, s’ils le désirent, ils peuvent me toucher. Pour tout vous dire, j’accepte même qu’on me donne des cacahuètes…

Je me suis donc présenté dans la salle de cours et j’ai voulu faire un dessin sur le tableau noir pour leur expliquer comment on pouvait favoriser l’imagination. Mais pas de chance, je n’ai pas trouvé l’effaceur… et là : catastrophe, la grande catastrophe ! En une seconde une armée de cris s’est mise à hurler « moi, moi, c’est moi qui va effacer ! moi, moi, je vais au tableau ! moi, moi, j’efface, j’efface !! »

Non, je ne suis pas en train d’exagérer, mais pas du tout. A ce moment là, il y avait déjà 6 élèves sur 20 qui s’étaient levés, ils se penchaient en avant avec le bras levé. J’ai eu l’impression qu’en fait ça leur était égal de faire connaissance avec un écrivain, mais qu’ils étaient plutôt les champions en effaçage et astiquage de tableau !

Plus tard, quand j’ai annoncé qu’ils pouvaient copier le dessin… ouufff, je me demande encore pourquoi j’ai émis cette idée, c’en est devenu un problème majeur : « je peux le faire au crayon ?… et moi, au stylo rouge ?…j’ai qu’un bic vert… et avec des crayons de couleur…? un papier à carreaux ou une feuille à rayures ?… et… et… ». Oh mon Dieu !Je n’aurais jamais pu imaginer le nombre de supports où l’on peut copier un dessin !!!

Une fois l’ordre revenu…et ben, il y en a eu un qui a demandé d’aller aux toilettes; vu que je ne suis pas urologue je n’ai pas osé lui dire non… et du coup il y en a eu 5 qui sont partis, je vous jure, je ne sais pas ce qu’ils ont d’intéressant les toilettes des écoles!

J’étais déjà en train de finir quand j’ai eu la grande idée de demander où était le professeur, pour qu’il revienne vu que je devais partir ; punaise, qu’est-ce qu’ils ont eu envie de jouer au cache cache avec leur professeur… cinq autres élèves se sont levés en me disant qu’ils allaient le chercher ! Quand j’en ai vu cinq qui étaient prêts à partir je me suis même demandé s’ils allaient vraiment le chercher ou plutôt l’assassiner ! Finalement il ont été trois à partir et quand le prof est revenu et que j’ai vu qu’il était toujours vivant, j’ai failli l’embrasser tellement ça m’a rassuré mais bon, je me suis retenu.

En plus, et je ne sais pas pourquoi, mais quelle manie avec les autographes… ils adorent ça… je me suis donc retrouvé à apposer ma signature partout, partout, pas seulement sur des papiers ou des cahiers, non : sur des bras, des jambes, les fronts, les ventres… et écoutez-moi bien : le pire c’est que les gamins ils ont un tel pouvoir d’influence qu’ils ont été capables de me faire remonter dans le passé, et en partant, je me suis retourné, j’ai vu le tableau noir et j’ai eu envie de crier « moi, moi, c’est moi qui va effacer !!!!!! »

EscolaresCréditphoto: Wikipedia
Minorque

Allez, un petit saut à Minorque, mon île adorée

Vous le savez, je vous l’ai déjà dit ici et ici et encore ici, je vous parle souvent de mon île adorée en Méditerranée, rien que de lire un peu et en diagonale ce blog, vous aurez déjà compris que je ne peux pas me passer de cette île si fabuleuse, cette île qui s’appelle Minorque. Non, ce ne sera pas un article très objectif, bien sûr, je l’assume, c’est tout simplement impossible. Avec Minorque on ne peut pas être objectif, parce que Minorque nous effleure toujours les émotions et nous réveille toute sorte de sentiments.

Minorque est blanche et bleue, Minorque est aussi verte, Minorque est citadine et paysanne à la fois. Sur l’île on respire la modernité, les lunettes de soleil fashion et branchées en même temps que l’on croise les producteurs de l’île sur les étaux des marchés de produits locaux et artisanaux. A Minorque on peut être touriste ou îlien. Parce que les îliens se promènent parmi les touristes et que les touristes, souvent, se laissent confondre parmi les îliens.

C’est grâce au caractère des minorquins et au fait que Minorque ait été déclarée Réserve de Biosphère en 1993 (déjà plus de 20 ans !) que l’île a su trouver un équilibre entre nature et développement économique, Minorque a toujours su se préserver des grandes constructions touristiques et conserver ainsi son charme tant apprécié par tout un chacun des visiteurs.

Une balade dans Minorque constitue un retour à l’essence même de la nature sans pour autant oublier l’appartenance à notre monde moderne. La richesse du paysage, la différence entre les parages les plus au Nord et ceux les plus au Sud, la diversité des espèces animales et des plantes autochtones font de chaque excursion, de chaque visite une petite perle à admirer, cultiver et choyer.

Le premier soleil d’Espagne se dévoile à Minorque,

point le plus septentrional de la terre voisine. Se lever à l’aube et partir pour la ville d’Es Castell contempler le réveil du soleil signifie bien davantage qu’un bon moment à passer. Ensuite, les yeux remplis de beauté nous passerons la journée à sillonner les sentiers jadis parcourus par les Phéniciens, les Grecques, les Carthaginois, les Romains, les Arabes, les Britanniques, ainsi que les Français.

Les habitants affichent cet amour né de l’harmonie trouvée entre activité humaine et paysages bien conservés. Les Minorquins sont des gens fiers, fiers de leur île, fiers des leurs plages, de leurs petits chemins, de leurs anciens corps de fermes (llocs) tout blancs disséminés à droite et à gauche de la route générale qui traverse l’île.

La liste des sites à visiter et des activités à réaliser à Minorque est longue. Du célèbre « chemin de chevaux » à l’Albufera des Grau (Parc Naturel et noyau de la Réserve de Biosphère) en passant par les criques, un petit tour à vélo ou à cheval ou encore la visite de monuments préhistoriques.

Etre un touriste à Minorque c’est aimer la terre que l’on visite.

Cavalleria

Binibeca1Binibeca 71Barrières typiques1Sa Naveta des Tudons1arnaud marga 1231Platja del nord, Cavalleria1

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