Freelance

Les Caf’ Preneurs à Nantes de F. Resmond

A Nantes, une fois par mois, a lieu un café micro-entrepreneur (anciennement, auto-entrepreneur). C’est un moment de convivialité où, l’espace de deux heures, les jeunes auto-entrepreneurs se réunissent afin d’échanger leurs expériences et partager des bonnes idées.

A l’initiative de ces cafés il y a Floriane Resmond qui avec une belle capacité à accueillir les nouveaux et également à remotiver les plus expérimentés réussit avec toute simplicité à rappeler les points capitaux du statut d’auto-entrepreneur.

La micro-entreprise (auto-entreprise) est un statut à la fois simple et compliqué. Il est constamment soumis à des changements ou à des rumeurs sur ce vers quoi le statut pourrait évoluer. Autour d’un café tout parait plus jovial et plus clair. Entendre les autres parler de leurs expériences fait du bien, redonne des idées, remet les choses en place. Souvent, quand on devient auto-entrepreneur on reste un peu seuls, c’est aussi l’occasion de retrouver des confrères, des gens qui à un moment de leur vie ont décidé de changer de cap.

Les Caf’ Preneurs sont à la fois le lieu idéal pour parler démarches administratives et paperasse mais aussi pour échanger sur les modes de faire, la prospection, etc.

Pourquoi ces Caf’ Preneurs organisés par Floriane sont et font du bien ?

– Parce que l’on apprend des choses sur le statut d’auto-entrepreneur ;
– Parce que grâce à l’expérience des autres on arrive à y voir plus clair dans les labyrinthes administratifs ;
– Parce qu’écouter les autres parler de leurs succès, grands ou petits, redonne de la motivation ;
– Parce que c’est un lieu où l’on peut poser des questions ;
– Parce qu’une fois par mois cela permet de sortir de sa « bulle » et de rencontrer les autres ;
– Parce qu’inconsciemment on évalue notre propre évolution ;
– Parce qu’en sortant des cafés on a envie de continuer et continuer et d’aller de l’avant ;
– Parce que l’on y trouve des idées ;
– Parce que tous les secteurs d’activités s’y retrouvent : bien-être, services aux entreprises, coaching, beauté, rédaction, secrétariat, traduction…
– Etc.

Les Caf’ Preneurs de Floriane existent depuis plus d’un an et bien souvent ils ont lieu dans un petit et charmant café nommé Madam Bla, un lieu international mais à l’ambiance scandinave où l’on partage aussi bien des moments créatifs que des échanges culturels.

Personnellement, je trouve que Floriane a eu une très bonne idée ! Si cela vous intéresse je vous invite à consulter le site web où vous trouverez toutes les informations sur ces cafés auto-entrepreneurs :

Les Caf’ Preneurs de Floriane à Nantes

Caf' Preneurs à Nantes (micro-entrepreneur)

Les rencontres ont lieu chez Madam Bla à Nantes

 

Madam Bla Nantes (Caf' Preneurs)
Inspiration

Pourquoi les femmes nous suivent partout ?

Sacré Manuel Guisade qui dit que…

Il y a des choses qui ne changent jamais et ne me demande pas pourquoi. En fait, je pense qu’elles ne vont jamais changer. Par exemple, si dans la nuit tu as faim ou que tu dors mal et tu décides donc de te lever tu es sûr qu’au bout de 10 ou 15 minutes tu entendras une voix qui dit « qu’est-ce que tu fais débout ? ».

Tu jettes un coup d’œil pour voir ce qu’il se passe et d’où vient cette voix et d’un coup c’est ta femme qui apparait. Oui, c’est ça, elle ne rentre pas dans la pièce, non, elle apparaît, simplement. Et puis, qu’est-ce que tu veux, à cette heure-là elles sont toutes pareilles : décoiffées, à moitié dans le sommeil, elles n’arrivent pas à marcher droites tellement elles sont dans le pâté et même que tu entendras un « ouille » parce qu’elle vient de se coincer le petit doigt avec va savoir quoi…de toute façon tu t’en fiches, à cette heure-là tu n’as aucune envie d’enquêter pour savoir où elle a mis ce fichu petit doigt…

Personnellement, quand cela m’arrive, je regarde ma femme et je lui dis : « ben, qu’est-ce que tu crois que je fais ? rien, je me suis réveillé, c’est tout », c’est évident, j’ai même envie de lui dire « mais tu crois que j’ai envie de me lever tous les jours à quatre heures de la nuit ?« , et pendant que tu (moi) es en train de réfléchir à tout cela tu repères son pyjama et tu te dis « oh mon Dieu !! Mon Dieu les fleurs !!, quand est-ce que j’ai du lui dire que c’était joli… » Mais bon, comme à ce moment-là tu n’as pas non plus envie de parler mode et fringues tu te tais, c’est mieux.

Et c’est là, vu que tant toi que elle vous êtes à moitié endormis, que vous engagez une conversation surréaliste : « que vas-tu manger ? ». Tu as juste envie de lui répondre : « imagine, un verre de lait, un yaourt, une banane, quelque chose de léger, mais bon, si tu veux je peux bouffer un cassoulet, j’ai déjà fait tellement de choses pour toi… »

Et ce qui est encore plus hallucinant, comme si elle portait ça dans les gênes, comme si sa mère était un balai et son père une brosse, tel un ressort elle te lance : « Ne salis pas ». Et toi tu penses (oui, je ne sais pas pourquoi mais j’ai la manie de penser et de réfléchir) : « à vrai dire si je tâchais ton pyjama…il serait peut-être plus joli ».

Mais c’est dans des situations comme celle-ci qu’il y a toujours des choses extraordinaires qui arrivent, parce que là d’un coup, ta femme dit : « ah, et n’oublies pas qu’aujourd’hui tu dois… » et punaise, on dirait qu’elle est sous anesthésie partielle mais que son cerveau est dirigé par le commandant de la Légion et elle commence toute une kyrielle de choses à faire, tout ça en même temps qu’elle sort un « allez, on se recouche ».

Et toi, aussi à côté de la plaque qu’elle tu te limites à répondre d’un ; « oui, oui, oui », tu prends ton yaourt à toute vitesse, la banane n’est qu’à moitié épluchée et tu ne sais pas quoi en faire, tu regagnes ta couchette et tu te dis « bon, ça y est » sans savoir si c’est « ça y est » parce que tu as mangé ou parce qu’elle a fini avec la liste de commissions.

Et au lendemain… ben, le lendemain, enfin, quelques heures plus tard, elle se réveille et te dit : « j’ai rêvé ou tu t’es levé dans la nuit ?… » et tu lui réponds : « tu as rêvé ma fille, tu as rêvé. Tu fais toujours des rêves… » en te disant que « continue à rêver ma fille, continue à rêver… parce que si tu crois que je vais aller à La Poste, aux Impôts, à la banque… et ben, il vaut mieux que tu continues à rêver ! »

mujer1CréditPhoto: www.que.es
Enfants

Choisir le faire-part de naissance

Avec l’arrivée d’un bébé il y a toujours beaucoup de choses à faire. Mis à part tout ce qui relève de l’ordre médical et des préparatifs en puériculture: achats de produits divers, préparation d’une chambre, layettes, etc. il y a aussi ces petites choses que les autres (familles, amis, collègues) vont « percevoir » de la naissance. Pour certains tout commence avec la confection et l’organisation d’une liste de naissance. Il paraît que cette coutume diffère un peu d’une région à une autre.

Tout comme pour notre mariage, nous avons décidé de ne pas faire de liste de naissance, d’un côté cela ne va pas trop avec nous (l’idée de faire une liste c’est en quelque sorte obliger aux gens d’acheter) et de l’autre côté c’est toujours pour nous trop compliqué à cause de la distance physique qui nous sépare de ma famille ; il faudrait faire deux listes, une à chaque endroit, ou alors sur Internet mais il y en aurait qui ne comprendraient peut-être pas la langue du magasin choisi et aussi, de toute façon, dans un avion on ne pourrait pas ramener beaucoup de produits. Et puis quand les gens veulent offrir quelque chose ils peuvent bien le faire sans besoin d’une liste 😛 !

Mais, pour nous, le faire-part était important. J’ai toujours aimé les jolies choses bien mignonnes, douces, créatives et qui donnent envie de les prendre dans la main et de les caresser. J’aime encore, de temps en temps, envoyer une petite photo par courrier ordinaire, une petite carte postale. En recevoir me fait plaisir alors je pense que c’est pareil pour les autres.

Le faire-part de notre princesse : idée, création, graphiste

Je voulais également échapper aux faire-part « pré-faits », ceux qu’on trouve sur les sites marchands, sur les flyers qu’on reçoit. Je me souvenais d’avoir reçu une très belle carte envoyée par une copine du plat pays annonçant la naissance de sa petite chouette. C’est ainsi donc qu’elle m’a passé les coordonnées de Heidi Engels, une graphiste Belge. Nous ne nous connaissons pas personnellement, tout à été fait par email. Dès le début « le courant est passé ». Elle m’a demandé si j’avais une idée, et oui, j’en avais (vous le savez, j’ai toujours des idées !-P), alors j’ai fait un dessin (à ma manière, je dessine très mal) et écrit un petit texte que j’ai ensuite scanné et envoyé. Mon idée se basait sur une histoire de BD. Heidi a tout de suite compris, elle s’est approprié l’idée que je lui avais (a peu près) transmise et a commencé son travail. Entre-temps je lui ai également envoyé une photo de ChériGuiri et moi, je pense que c’est toujours mieux de « mettre » une tête aux gens et de savoir pour qui on travaille, je voulais rendre la tâche plus facile à Heidi. Tout s’est fait dans la bonne entente, je lui faisais pleinement confiance.

Les langues du faire-part

Une fois de plus nous avions le « souci » des langues. Je n’avais pas non plus envie de faire x cartes en français et x cartes en catalan car on n’est jamais sûrs du nombre exact. J’ai décidé de ne pas en faire en espagnol, tous les gens que je connais qui parlent espagnol comprennent aussi le français. Sur la carte devait aussi y avoir suffisamment de place pour un double texte. Le choix de la typographie était aussi très important pour moi, tout comme les couleurs. Je crois que Heidi est magicienne parce que ce qu’elle a fait c’était juste parfait ! Le résultat était tout à fait de mon goût et aussi de celui de mon ChériGuiri.

Nous n’avons reçu que des compliments sur ce faire-part, tout le mérite est de Heidi Engels de qui, d’ailleurs, on va bientôt entendre parler !

Faire-Part