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Cent articles ou la vie de mon blog

Mon blog arrive déjà aux 100 articles ! Cent !! Je trouve que ce n’est pas mal, surtout que depuis que j’ai commencé à tenir cet espace dans la blogosphère je ne me suis jamais fixé d’objectifs.

C’est peut-être donc le moment de faire un petit bilan. Pour moi mon blog est évidemment lié à ma personne mais en même temps indépendant. Je le disais récemment, moi j’ai ma vie et mon blog la sienne. C’est moi qui écrit, donc forcément il y a dans mes articles un peu (beaucoup :-)) de mes pensées et de ma façon d’être. Mais je n’ai jamais ressenti l’envie ni le besoin de parler de moi tous les jours. Mon blog n’est pas un journal intime. Mon blog est l’endroit parfait pour traiter des sujets d’actualité et pour exprimer mes désirs d’écriture, qui sont bien variés mais toujours avec une petite touche de poésie, de ma poésie.

Marguerite effleure les mots naissait donc sans trop savoir où ça amènerait, sans avoir vraiment de ligne éditoriale. Seulement la soif d’écriture a voulu que j’ose, que je me lance et que j’ouvre enfin un lieu où publier tout cela, tous mes gribouillages. Et pour l’instant j’en suis contente et satisfaite. Seulement une chose je regrette : ne pas avoir plus de temps, non pas pour écrire plus d’articles, mais pour écrire dans mes plusieurs langues. Non, je ne dis pas ça pour vous en mettre plein la vue, je dis ça car je sais que pas mal d’amis et connaissances et famille voudraient pouvoir tout comprendre de mon blog ; je sais aussi que comme ils m’aiment et ils m’apprécient ils viennent quand même voir ce qui se passe ici et plus encore, ils m’ont souvent répété, « c’est normal que tu tiennes ton blog en français, c’est en France que ta vie se passe ». Chapeau pour eux, je trouve ! Mais moi je ressens vis-à-vis de cette situation un peu d’amertume.

Et justement, en parlant de ça je voulais vous adresser quelques petits mots de remerciement à vous tous, lecteurs et lectrices de langue française qui parfois, de temps en temps, devez ressentir dans mes phrases un peu de fatigue et par conséquent un peu de maladresse de langue. Je fais de mon mieux mais quand les journées ont été longues et que l’épuisement s’installe dans mon petit cerveau ce n’est pas évident de tout écrire dans un français parfait.

Je vais continuer ce blog, sans m’obliger à avoir une fréquence de publication, sans devenir esclave des mes statistiques, sans partir en week-end en me disant que je n’ai pas laissé d’article programmé…Je vais continuer ce blog avec tout l’amour du monde, avec le souci de bien faire, de faire quelque chose qui me ressemble, je vais continuer à effleurer tous ces mots, comme une petite marguerite qui à chaque printemps fait de nouvelles découvertes !

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Ces petites librairies qui ont du mal à vivre

Il y a plus d’un an j’avais écrit un article (en catalan) sur une petite librairie de Paris qui vendait des livres en catalan et occitan. Le libraire aimait à la folie les livres, quelqu’un qui s’y connaît, un libraire pas un vendeur. Mais malheureusement le cours de l’histoire fait que ce n’est plus rentable d’avoir une petite librairie. Nous savons tous que la vente de livres est en chute permanente. Et la librairie Pam de Nas a donc du fermer ses portes le 30 juin dernier. Je vous laisse quelques fragments de la lettre que Monsieur Jean-François Coche (le libraire) a redigé en motif de cette fermeture. Je pense que ça fait réfléchir…

La librairie PAM DE NAS, qui fermera définitivement le 30 juin 2011, avait ouvert en 1977 comme librairie occitane et catalane à Paris. Née d’une initiative personnelle, la librairie n’a vécu que par sa clientèle, fidèle ou occasionnelle (…)

La fermeture prochaine de la librairie n’est pas due directement à des difficultés économiques, même si celles-ci ont souvent été présentes au cours des trente-quatre ans d’existence d’une librairie si spécialisée, mais elle est la conséquence de la volonté du propriétaire de l’immeuble d’augmenter notablement son loyer : de le tripler en fait !

(…) Comme la réinstallation dans un autre endroit semble financièrement impossible, dans la situation actuelle de l’immobilier parisien, cette fermeture imprévue et non souhaitée a un certain nombre de conséquences, personnelles et collectives.

Parmi les conséquences personnelles, il y a :

La nécessité d’évacuer et d’écouler un stock de livres « conséquent »… celui d’une librairie après trente-cinq ans d’existence ! Quelques tonnes sans doute ! (…)

Il y a aussi des conséquences plus collectives, puisque la librairie assurait une présence visible, à Paris, des livres occitans et catalans. Comment envisager une suite à cette présence ? Voici quelques réflexions :

Catalan.

La singularité de la librairie catalane PAM DE NAS était d’être située à Paris, et aussi d’être tenue par un  Parisien. Mais il existe en pays catalan nombre d’autres librairies catalanes. La fermeture de la librairie obligera donc « seulement » la clientèle intéressée à recourir à des achats par correspondance ou par internet, ou à se déplacer vers une librairie existante en zone catalane.

Pour ce qui est des fonctions d’information, de documentation… ou simplement de vitrine que remplissait aussi la librairie, diverses institutions catalanes sont maintenant présentes à Paris, avec des moyens financiers considérablement plus élevés que celui d’une petite librairie. (…) Il n’est pas question de faire ici une évaluation des activités de ces institutions, mais il convient quand même de constater que leur indifférence à l’égard de l’existence de la librairie et de l’éventualité de sa disparition a été, ces dernières années, pratiquement totale. (…)

Occitan.

Le très petit nombre de points de vente des livres occitans, pour ne pas parler de librairies occitanes presque inexistantes à l’exception des quelques librairies associatives, oblige à se poser la question d’une suite à donner à l’activité de la librairie PAM DE NAS.

L’inexistence d’institutions occitanes d’ensemble, et la faiblesse sur le plan de la culture occitane des institutions régionales et locales font qu’on ne peut envisager qu’une présence culturelle à Paris, et donc des livres, soit menée par ces institutions.

Il paraîtrait normal que cette présence soit assurée par quelque institution parisienne ou même nationale française…(…)

A défaut d’une poursuite d’activité occitane à Paris, pourrait-on essayer de préserver les acquis de la librairie ailleurs, en zone occitane, en Catalogne… ou même plus loin ?.

Quel projet ou quelles institutions existantes seraient susceptibles de tirer parti de tout cela ? Ces quelques éléments de réflexion sont donc fournis à ceux qui s’en préoccuperaient… et qui pourraient m’indiquer quelque piste à ajouter aux contacts que je peux déjà avoir (…)

Consciente qu’aujourd’hui je vous ai livré un long article mais consciente également que de temps en temps un petit moment de refléxion peut être bien utile pour le devenir de notre société et de notre monde.

Pam de nas

Libr Pam d nas

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Toutes les filles sont belles

Comme cette pub archi connue qui disait « …parce que je le vaux… » ! Phrase que toutes les filles devraient se dire jour après jour.  Pourquoi je pense à cela ? Parce qu’avec la venue de l’été, du soleil et du beau temps toutes les femmes de la planète se désapent un peu, des tenues plus légères, des maillots de bain à enfiler et nous voilà face au problème auquel beaucoup de femmes se sentent confrontées : Je n’aime pas mon corps, je ne me sens pas bien, je n’ose pas mettre une jupe, un bikini, etc.

Je refuse, je refuse et je refuse encore. Parce que toutes les femmes sont belles, chacune à sa manière, dans la différence il y a la beauté. Heureusement que nous sommes toutes différentes, heureusement qu’il y a toujours un regard qui nous rend belle !

Oui c’est cela, je deviens belle quand tu me regardes !

Déjà, le premier regard important c’est le notre, celui de la femme qui au matin, au réveil se regarde dans cette glace fantastique, et c’est là qu’elle doit se dire qu’elle est la plus belle du monde. Ensuite il faut toujours savoir pour ne jamais oublier, que quelque part sur la Terre il y a bien quelqu’un, homme ou femme, qui nous trouve belles et jolies. Ce ne sera qu’ainsi, en suivant cette méthode simple et faite maison, que les filles, tous âges confondus, vont arriver à aimer leur propre corps, à se sentir bien et à pouvoir, enfin, mettre ce petit short qui fait tellement peur.

Je n’aime pas non plus ces femmes qui se croient supérieures aux autres, qui se trouvent troooop belles, trop canon. Non, ça je n’aime pas. Absolument pas. Cependant je ne veux pas non plus de toutes ces femmes qui souffrent en silence, qui ont peur du regard des autres, qui préfèrent avoir chaud avant d’enlever un petit t-shirt, qui ne veulent pas aller à la plage de peur de se mettre en maillot.

Il faut, chères filles, jeunes, femmes, trouver ce juste milieu, accorder l’importance qu’il faut (pas moins mais pas plus) à notre corps, à notre beauté extérieure, tout en sachant, que toujours…la plus belle des beautés et la plus belle des femmes sera celle qui sourit, qui rigole, qui sait aimer et se sentir aimée et en définitive qui est porteuse de bonheur !

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