Inspiration

Solitud

Viu sola des de fa alguns anys. Quan al matí surt de casa seva, rares vegades troba algú a l’ascensor. Només de tant en tant es creua amb la veïna del cinquè, sí, aquella que té tres nens ben esvalotats. La senyora es contenta d’un « sí, sí, ells sempre ben entremeliats », com demanant perdó. La Lola somriu, dibuixa un somriure, el primer del dia, un gest educat i escèptic que no deixa lloc a les paraules. Quan arriba al carrer, allarga el pas per agafar l’autobús. Puja i es limita a mostrar el seu abonament mensual al conductor, qui, encara mig endormiscat, la mira ràpidament. Hi ha dies que té sort, de vegades troba un lloc, s’asseu. Segon somriure del dia.

Vint minuts més tard, la Lola arriba al treball. « Quin fred fa! ». « Ja heu vist la Clara quina falda porta? ». « A veure de quin humor està el nostre cap avui! ». Una temptativa de somriure i algunes frases ben lacòniques mentre les noies es posen la bata de l’empresa. Les nou en punt. El supermercat obre les seves portes, la Lola ja ho té tot preparat darrera la seva caixa. « Són 135€ ». « Li poso una bossa?, són cinc cèntims cadascuna ». « Paga en efectiu? » I axí repetidament, una vegada, dues, tres vegades… fins a les 13.30h, hora per menjar. Després vindrà una tarda també de frases curtes i estereotipades que esbossen de tant en tant algun mig-somriure. I de tornada al bus. A casa. Sofà. Tele. Cansament. Quines ganes que la son em domini. Dormir.

Desenes, fins i tot centenars de persones han passat avui per la vida de la Lola. Però ella està sola. La Lola no ha tingut una vertadera conversa en tot el dia. I molts dies han de passar encara abans que tengui la sort de poder tenir una conversa, de les de veritat.

Sembla ser que com més avança en el temps, com més « moderns » som i quan més comunicats vivim més sols ens sentim. L’any passat van sortir unes estadístiques que calculaven que en un país de la talla de França, quatre milions de persones tan sols tenien una conversa real tres vegades per any.  El que dóna una conversa cada 121 dies. Per tot en el món, en les zones més rurals la tele ha substituit les converses de carrer, les xerrameques en els bars. En les grans ciutats, la incomunicació augmenta una mica cada dia entre els adults de 30 a 50 anys: homes, dones, vidus, solters, joves a l’atur que tenen com a únic mitjà de comunicació l’ordinador.

Aquest fenòmen, però, també el trobem en les estructures familiars. Tornar a casa i només parlar de coses sense importància sobre els nens, preguntes banals, sobre el sopar o sobre el soroll que ve del pis de dalt. Sembla ser que és per això que després de les vacances de Nadal i d’estiu les separacions i els divorcis augmenten. Perquè passem més i massa temps en familia i ja no sabem comunicar. Trist.

El pitjor es que ningú s’atreveix a parlar del tema, ningú gosa confessar que es sent sol. La solitud s’amaga com aquella pols que fem desaparèixer just abans de rebre convidats a casa. Però un dia després, la pols torna a ser allà. Només són aparences.

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Lettre à toi, mon amie

Jamais tu ne sais ce que la vie va t’offrir.

C’est bien pour cela qu’il faut la vivre, toujours, il ne faut jamais que tu la laisses en suspens, sans avoir rien à faire…. Même quand cela te fait mal et que c’est dur, il faut se lever, il faut que tu retrouves le courage et que tu regardes en avant, et surtout, avec un grand sourire.

Parce qu’il ne faut pas que tu oublies que les autres n’y sont pour rien, ce n’est pas de leur faute, ils n’ont rien à voir avec ce qui ait pu t’arriver, alors, sourit encore plus fort !

Ne te fâches pas avec qui que ce soit, cela ne vaut pas le coup, tu auras double boulot, te fâcher et te « dé-fâcher », il faut que tu arrives à surmonter ces mauvais moments.

Remercie pour tout ce que tu as vécu, que ce soit des bonnes choses ou des mauvaises parce que de tout tu en as tiré une expérience et tu as appris quelque chose

Et continue à marcher, à aller de l’avant, haut la tête ! Sent-toi bien !

Si l’amour te fait mal, regarde-le et apprends à le ressentir autrement. Mais ne pense jamais que le monde va s’arrêter. L’esprit humain est capable de rediriger les pensées et les sentiments et ton coeur va toujours finir par s’habituer à cette douleur qui un jour, va muer en simple souvenir.

Et tu verras, aussi, comme il vaut mieux ne pas faire appel trop souvent à ce souvenir. Il va rester en léthargie jusqu’au jour où, d’un coup, il ne va plus se réveiller…

Et toi, ma petite, tu vas te sentir mieux !

Vie à l'étranger

Vivre à l’étranger et faire partie de la culture locale

Je viens aujourd’hui avec un petit article que j’ai redigé pour le magazine du Cercle Celtique Tréteau et Terroir, de Nantes…. Le choix de le publier ici sur mon espace vient du fait de vouloir partager avec vous, chers lecteurs et lectrices, la palette de sentiments qu’on peut avoir quand on habite à l’étranger, quand la culture n’est pas tout à fait la notre mais qu’on essaye tout de même de se l’approprier. Des moments faciles, des moments difficiles. C’est une sensation d’être sans être.

Tréteau et Terroir fête cette année ses 70 ans, ça fait beaucoup allez-vous me dire… mais bien au contraire je trouve que le groupe est en pleine cure de jouvence. Regardez sinon, en dix-huit mois seulement cinq beaux bébés ont rejoint le groupe et cet été trois mariages auront lieu. Une belle manière de vieillir, de grandir et de s’ouvrir, car les danses et la musique traditionnelle sont beaucoup plus que la sauvegarde d’une culture propre à un peuple, c’est aussi un état d’esprit, un amour envers ce qui appartient à l’Homme, vers ces origines qui nous font avancer et aller de l’avant, et c’est justement cet amour qui donne de la grandeur au cercle celtique Tréteau et Terroir.

Il ne suffit pas de vouloir danser ou de savoir bien jouer la veuze, il ne suffit pas non plus d’être techniquement parfait si on n’a pas l’amour du traditionnel. Tout au long des années, depuis qu’en 1941 le groupe a vu le jour, Tréteau a su conjuguer à la perfection la maîtrise de ces deux aspects aussi importants pour la vie d’un cercle : l’appartenance à une culture et l’amour pour la danse et la musique. Ainsi donc Tréteau a bien voyagé, a beaucoup répété, 70 ans d’existence, des hauts et des bas, beaucoup de scènes, beaucoup de prestations, nouvelles musiques, nouvelles danses, des chorégraphies à mettre en place, des gens qui viennent et des gens qui partent, tout comme la vie elle-même.

Parce qu’un groupe folklorique est une vie. Et comme dans la vie, Tréteau compte avec des jeunes gens bien motivés, des plus âgés qui font preuve d’une expérience incontestable et des tout petits enfants du groupe qui sont en plein apprentissage et qui nous font sourire avec leurs prestations…En définitive Tréteau est une grande famille, un Cercle qui tourne et se déplace au fil du temps et au rythme d’an dros et de gavottes.

Cette année 2011 va passer dans les annales du groupe comme une année de festivités, on va tous s’habiller en gala pour être à la hauteur du groupe, pour lui donner de la splendeur, pour faire grandir encore plus cet amour qui est en même temps vieux et mature et jeune et naïf… 70 ans ça n’appelle pas la retraite, bien loin de là et avec plus de forces que jamais Tréteau continue à travailler pour offrir les plus beaux spectacles à tout le monde entier !

Ce monde entier qui a voulu donc que je sois ici aujourd’hui pour partager avec vous mon amour envers la culture traditionnelle. La mienne qui est une autre mais la mienne qui aujourd’hui est un peu aussi la bretonne…J’apprends, je fais des petits pas, tout petits, à ras de sol, je me trompe et je me rattrape, je m’habitue à la musique et c’est avec un grand plaisir et beaucoup d’émotion que j’enfile ce costume breton, ça fait bizarre mais je m’y sens bien et c’est avec fierté que je le porte.

Parce que Tréteau et Terroir, cette grande famille qui a 70 ans fait aussi partie d’une plus grande fratrie, celle de tous ceux qui depuis petits partageons des moments avec un groupe folklorique. Quand à cinq ans j’ai commencé les danses traditionnelles je ne pouvais pas imaginer que j’allais fêter cet anniversaire ici parmi vous.

Et….parce que peu importe le costume quand on aime les traditions !

Bureau99

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