Vie à l'étranger

Brocanter, cette activité si française

 

Brocanter, une activité très françaiseLe week-end, nous étions partis en Bretagne, comme très souvent. De toute façon, nous sommes des adeptes du triangle Loire-Atlantique-Morbihan-Ile-et-Vilaine. Nous passons plus facilement d’un département à l’autre que nous n’allons nous balader en ville, à Nantes. Nous sommes des nord-nantais et famille et amis, repartis entre le « pas loin du golfe » et le « plus dans les terres », nous voilà souvent sur la route.

Après quelques bolées de cidre entre amis, nous nous sommes levés dimanche sous une grisaille pas possible (coucou, j’ai dit Bretagne, vous vous souvenez ?!). Petite Princesse étant partie se balader avec mamie, nous avons décidé de faire une activité très française : faire la brocante ! Oui, c’est très français, c’est mon regard d’étrangère-presque-française qui le dit. Comme le camping aussi, je vous en avait déjà parlé l’année dernière.

Nous voilà donc dans les hangars d’une veille usine, sur les quais du port de Redon. Que de choses, du bric-à-brac, des gens de toutes allures, un froid de canard l’humidité qui remonte par mes petites jambettes. Au début, les premières fois que j’étais en brocante, je m’ennuyais, enfin, pas ennuyer vraiment, mais je sentais un manque d’habitude total. Mais depuis quelque temps, j’y ai pris goût. J’imagine les objets chez moi, ça irait, ça irait pas ? J’imagine aussi la vie de ces gens qui essayent de se débarrasser de tout un tas de merveilles de trucs invraisemblables et je contemple les familles qui font leur sortie dominicale, chariot à la queue leu-leu.

Et cette fois-ci, malgré le froid, j’ai réussi à trouver un petit quelque chose dont je suis fière, un petit service à café en porcelaine de Bavière.

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Lifestyle

Savoir se faire plaisir

savoir se faire plaisir

Avoir du mal à se faire plaisir. Du mal à lâcher prise. Du mal à se dire qu’on a le droit de penser à des futilités, à glandouiller, à ne rien faire.

Parfois, je me dis que ce « sens de la responsabilité » qui m’avait tellement prise en otage à l’école, refait surface. Toujours faire plus, toujours faire mieux. Si on me dit que ce que j’ai réalisé « est pas mal », j’aurai tendance à vouloir faire encore mieux. Comme s’il n’y avait pas de limites, pas de plafond où s’arrêter. Si on me dit que ce que j’ai fait « est pas terrible » je me fâche énormément avec moi-même, pas avec les autres. Adolescente, c’était aux adultes de me dire « sors, fais-toi plaisir, fais la folle ». Parce que si on me disait que je pouvais rentrer à minuit, j’étais à la maison à 23h50.

Cela peut être une vertu mais aussi un vilain défaut. Un trait de caractère à double tranchant.

Adulte que je suis maintenant (même si j’ai l’impression d’avoir toujours 28 ans !) et jeune maman, je sens, parfois, que je ne sais toujours pas lâcher prise. Lever le pied, freiner et s’octroyer des moments de pur plaisir. Faire que le cerveau s’arrête et ne plus se mettre de la pression.

Après quelques semaines moins roses que je n’aurais voulu (des semaines surtout teintées de gris par des méchantes maladies d’amies qu’on aime beaucoup), je me dis qu’il est tellement important de lâcher prise, que je me dois de le rappeler. De le crier, haut et fort !

Pour contradictoire que cela puisse paraître, depuis que je suis maman, j’ai réappris à savourer les instants simples, ces moments de bonheur naïf, sain, le bonheur vrai, le sourire qui fait pétiller, les yeux dans les yeux et cet effet de miroir qui reflète la félicité. Jouer, danser, éclater de rire, faire le clown, caresser les petits doigts et les petites mains.

savoir se faire plaisir

Je souhaite à tout le monde de savoir prendre le temps de vivre et de savourer une bonne soupe chaude, de regarder une petite fleur qui pousse et annonce le printemps, de s’émerveiller devant le bleu de la mer, de sentir des frissons quand notre amoureux nous prend la main, de fondre devant le sourire d’un enfant, de sourire quand on entend le coucou d’une amie.

Prendre le temps de se faire plaisir.

Se faire plaisir en prenant le temps.
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Mots éparpillés

Mots Éparpillés : Mars 2015

Voici le sixième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je vous livre ma participation.

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Mots éparpillés : mars 2015

C’est impossible. C’est incroyable. Stupéfaction.

*****
– Alors, comme ça, les mots ça veut rien dire ?
T’es sûr ?
Réfléchis bien à ce que tu dis…
– Ben oui.
– Ben non.
– Oui, que je te dis.
– Et moi je te dis que non.
– Tu vois, ça veut rien dire tout ce que nous sommes en train de dire.
– Pour toi. Pour moi oui.
– N’importe quoi.
– N’importe quoi, toi !
– Oui, c’est ça.
– Donc, si quelqu’un te dit « je t’aime », ça veut rien dire ?
– Et si quelqu’un te dit de te jeter dans un puits, tu le fais… ?
– C’est pas pareil.
– Ben oui, tout à fait, c’est des mots.
– T’es fou.
– Non.
– Mais t’es ridicule, avoue.
– Non.
– Ecoute, les mots, c’est la vie, c’est moi qui te le dis.
– Pour moi, la vie c’est les dessins.
– Oui, mais pour dessiner tu réfléchis avec des mots.
– Mais pas du tout.
– Ah ouais, c’est ça, t’es d’une autre planète toi.
– Fiche-moi la paix, que je te dis !
– Ben non.
– Pourquoi, non ?
– Parce que c’est des mots, et ça veut rien dire !

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Et sinon, avez-vous compris la question ?

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Les mots. Le plus important et la plus grande embrouille des Hommes.

Découvrez les autres participations de ce mois-ci :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
– Angélique de « Elijange – des mots »,
– Nicolaï Drassof de « Racontécrire »,
– Jacou33 de « Les mots autographes »,
– Cracoline de « Histoires diverses »,
– Broerec de « Écrire un roman »,
– J’habite à Waterford du blog homonyme

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 avril :

Mots éparpillés : avril 2015

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