Mots éparpillés

Mots Éparpillés : Avril 2015

Voici le septième rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ». Je vous livre ma participation.

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Projet Mots Éparpillés

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Liberté et mort, deux grands mots. Deux notions plus énormes encore. Vieilles pierres pour de vieilles devises. Une ancienne caserne pour une maison des jeunes. Des inscriptions pour ne pas oublier.

L’Histoire qui rentre dans nos vies. Un siècle et des siècles. Des mots qui invitent à réfléchir. Des contrastes et des sursauts. Des libertés égarées et des morts précipitées.

Lever la tête pour voir et lire l’inscription. Lever la tête pour vivre en liberté. Lever la tête et penser aux morts, à ceux qui sont morts pour ta liberté.

Traversons le seuil de cette porte de la liberté avec des pas droits et fermes pour égarer la mort.

Vivons et mourons libres.

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DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »,
– J’habite à Waterford du blog homonyme,
– Jacou33 de « Les mots autographes »,
– La Miss Tamara du blog homonyme,
– Elijange de « Elijange… des mots »,
– Pom de Pin de « Pom de Pin in Wonderland »,
– Agnès Audibert de « Mes livres, mes lecteurs et moi »,
– Patrizia de « Patrizia…Mizamots »,
– Cracoline de « Histoire diverses »

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

VOICI LA PHOTO POUR LES TEXTES DU 15 MAI :

Image Mots Éparpillés mai

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Freelance

Concilier une vie de maman qui vit à l’étranger et qui travaille à la maison : les free-lance mama expat

J’ai décidé d’appeler « free-lance mama expat » ce concept qui englobe toutes les mamans qui vivent à l’étranger et qui travaillent au domicile. Et des comme ça, des mamans de ce type, il y en a à la pelle. Oui. C’est une manière de vivre relativement fréquente parmi les mamans qui pour une raison ou une autre sont parties à l’étranger. Je ne qualifierais pas cette manière de vivre de mode ni de tendance. Plutôt un choix réfléchi et à la fois naturellement induit.

free-lance mama expat

À l’étranger, la distance…

Je n’aime pas, vous le savez, faire des généralités. Les raisons qui amènent les gens, ici ou là-bas, à partir à l’étranger sont multiples, différentes et bien personnelles. Mais il est vrai que souvent, une fois passé cet âge de « vie d’étudiante », nous les femmes, sommes vite confrontées à ce choix de concilier vie de maman et vie professionnelle. Jusqu’ici, le fait d’habiter à l’étranger ne change rien.

Mais le fait d’habiter dans un pays étranger vient ajouter un facteur important : la distance de la famille. (Je vais ouvrir une parenthèse : ça sert aussi, dans l’ensemble, pour les gens qui habitent loin de leurs villes d’origine). En effet, être loin de la famille joue un rôle capital au moment de faire certains choix organisationnels. Étant donné que souvent (trop souvent, même), c’est la femme qui a un plus bas salaire, c’est donc elle qui fait le choix de devenir free-lance. Aussi, bien évidemment, parce que la période grossesse et congé maternité sont des moments idéaux pour préparer un peu le terrain. Ou alors, parce que changer de ville régulièrement ne facilite pas la recherche d’un nouvel emploi.

La free-lance super-magique mama

Être maman free-lance à la maison permet d’être plus flexible et plus présente auprès des enfants. Si les enfants tombent malades, ces mamans free-lance déploient leurs pouvoirs super-magiques et en une journée sont capables de faire tout plein de choses : se lever plus qu’à l’aube pour donner un bon coup de pouce à leur activité professionnelle, bichonner ses petits, sécher des larmes et essuyer des vomis, préparer à manger, répondre à des emails, passer un coup de balai, sortir le linge de la machine à laver, se remettre au boulot pendant la sieste des petiots (tout en croisant les doigts pour que la sieste soit loooongueee), passer des coups de fil administratifs et un long etcétera qu’elles endossent avec joie et bonheur mais aussi avec un peu de désarroi et de fatigue.

Un apprentissage continuel

Maman free-lance à l’étranger est aussi synonyme d’éternel apprentissage. Et c’est là, qu’on peut déceler une petite différence avec les gens qui habitent loin des familles mais dans le même pays d’origine. À l’étranger, et même si on vit dans le pays depuis de nombreuses années, on découvre de nouveaux aspects presque quotidiennement. Devenir maman est une découverte. Devenir maman à l’étranger est une découverte au carré. Non seulement par le fait de vivre plein de premières expériences loin de sa famille, loin de sa culture et loin de ses habitudes et souvenirs mais aussi parce qu’on entame une étape de découvertes administratives : papier, administrations, écoles, médecins…

La free-lance mama expat est maîtresse et élève à la fois, une femme qui tient beaucoup à cette liberté trouvée par l’indépendance professionnelle puisque cela lui permet de mieux gérer ce tout plein de découvertes….

Maman comme toutes les autres

… Mais une free-lance mama expat est aussi… une femme comme toutes les autres et une maman comme toutes les mamans du monde.

Si vous aussi, vous êtes devenue maman à l'étranger, n'hésitez pas à partager avec nous vos expériences. Si vous aussi êtes des "free-lance mama expat", faites-nous signe et dites-nous tout de vos découvertes au carré !

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Enfants

Partir sans elle : première séparation avec son enfant

Ce sera la première fois. Comme toutes les premières fois, un mélange d’excitation et de peur, d’enthousiasme et de crainte. Très envie et pas envie du tout. Une peur sans en être une.

partir sans son enfant

Des kilomètres entre nous

Dans quelques heures, je vais monter dans un train qui m’amènera loin de chez moi. Loin d’elle. Dans quelques heures, je vais me séparer pour la première fois de ma Petite Princesse. Il parait qu’environ 426 km vont nous séparer, pour un peu plus de 53 heures, je les ai comptées. À quelques semaines des 2 ans de la petite, je vais partir seule, pour la première fois.

Et cela me fait tout bizarre. Oui, elle est déjà partie, deux petites journées, pendant les vacances scolaires mais j’étais à la maison. Je savais qu’en cas de besoin, je pourrais prendre la voiture, faire 70 km et l’embrasser très fort. Là, c’est un peu différent. Alors, si ChériGuiri a bien reçu une consigne c’est celle-ci : ne te sépare pas de tes deux téléphones et mets le volume fooooooorttt !! (oui, vous savez, mon homme n’est pas fan de l’ultra-connexion).

On devient maman, on perd un peu de liberté ?

J’appréhende et en même temps je sais que cela va me faire du bien aussi. Devenir maman change plein de choses, à commencer par une certaine perte de liberté. Je suis devenue maman à 33 ans. Jusque là, j’avais profité de beaucoup de liberté, de beaucoup de voyages, de beaucoup de déménagements et de plein d’amis un peu partout en Europe.

Quand je suis tombée amoureuse, j’ai perdu un peu de cette liberté. Quand je suis devenue maman, j’en ai perdu un peu plus. Mais tellement de bonheur en échange ! La perte de liberté était un des facteurs que je redoutais le plus à l’idée de penser à devenir maman. Maintenant, je m’en fiche de cette liberté.

L’espace de quelques jours, je vais donc, d’une certaine manière, retrouver du temps et de l’espace rien que pour moi. Et je me pose des questions : saurais-je en profiter pleinement ? me sentirais-je un peu perdue ? vais-je tout le temps, toutes les secondes, chaque minute, penser à Petite Princesse ?

Quoi qu'il en soit, toutes les mamans du monde passent par là. Il faut. C'est une étape de plus dans la vie. Et vous, comment l'avez-vous vécue cette première séparation avec votre enfant ?

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