Freelance

Maman free-lance à la maison, et à l’étranger loin de la famille. Bref, débordée !

Le 17 septembre 2015,

Chère toi maman, chère toi maman free-lance, chère toi maman free-lance à la maison et chère toi aussi maman à l’étranger. Chères,

Il me semble qu’aujourd’hui, tous les ingrédients sont réunis pour que je puisse vous parler à vous toutes, oui, à toutes en même temps. En vrai, c’est un papotage entre copines, vous savez, ça fait du bien de temps en temps !

maman free-lance à la maison à l'étranger

Il s’avère que depuis quelques semaines, quelques mois même, j’ai cette sensation que tout va très très vite. Même trop vite et que je n’arrive plus à arrêter un peu cette horloge magique qui dicte le passage de notre existence. Bon, en réalité, je n’ai pas non plus envie qu’elle s’arrête, voyons ! mais là, j’avoue, une petite pause, ça ferait du bien !

Est-ce que vous avez déjà eu (ben oui, mais quelle question !) cette sensation de ne pas pouvoir faire face à tout ? J’ai l’impression de courir et pourtant… pourtant seul Dieu sait que je passe le clair de mon temps assisse derrière ce bureau (et donc que mes fesses grandissent) ou alors derrière les fourneaux (ça va pas aider non plus) ou alors à plier du linge (glamour !). Comme vous le savez, nous sommes rentrés de vacances à la tout fin du mois d’août. Sauf qu’en réalité, ce n’était pas de vraies vacances, non, en bonne free-lance qui s’honore, les commandes augmentent au même rythme que le soleil se fait présent. Alors oui, certes, j’étais aux Baléares, au chaud, en Méditerranée (et encore heureuse sinon ce n’est pas un été pour moi) mais tous les jours du calendrier, j’ai du travailler, plus ou moins mais travailler. Bon, ce n’est pas ça le plus grave, seul Dieu sait aussi qu’il vaut mieux avoir du travail qu’être au chômage ou pire, garder le travail mais ne pas toucher le salaire (oui, ça a existé aussi ces dernières années en Espagne, promis-juré-craché !).

Nous sommes rentrés je disais, et alors depuis, c’est bien une rentrée sur les chapeaux de roues ! C’est du débordement, c’est de la désorganisation et là, je souffle et je tire ma langue, je ne sais plus où donner de la tête !

PrincesseThelma a décidé de nous faire une rentrée jolie jolie, de celles de ne pas beaucoup dormir, de celles où après un mois d’août de s’être étrennée dans la cour des grands sans couche et sans sucette, sans accident de parcours, une inauguration en grande pompe vous savez, fiers que nous étions nous, ChériGuiri et moi ! Plus de couche, ni jour ni nuit ! Et ça va ? me demandait-on, Oh que oui, enfin, pour le pipi, le popo c’est autre chose mais on va pas non plus lui demander des feux d’artifice à ma petite beauté ! Et bien, ce fût rentrer ici et pipi partout, lessives à gogo et pleurs chez la nounou. Vous jure, mon bébé qui avait fait ses nuits à 4 semaines (oui, c’est vrai) et bien, là elle s’est lâché. Mais on lui pardonne, c’est notre fille ! Détendez-vous.

Bon et bien à ça, je dois ajouter toutes les peurs et angoisses relatives à ma petite personne. Non, d’habitude ça va, ne vous en faites pas ! Mais là c’est comme Marjoliemaman qui disait avoir peur de ne pas avoir le temps de tout faire, en fait, de le faire sans stress ou alors comme Madame Ordinaire qui disait l’autre jour qu’elle était au bout du monde à s’occuper seule de ses enfants et que ça commençait à tirer. Voilà, moi, c’est un mélange des deux. C’est les deux !

La fameuse conciliation professionnelle et familiale

Je mène de front des projets très excitants mais très différents à la fois :

Et bien, je suis contente, oui ! Mais il faut tout gérer, PrincesseThelma y compris !

– Je suis à la tête d’un livre pratique (on va dire comme ça) qui verra le jour début 2016 mais dont la deadline pour la remise du chemin de fer à la maison d’éditions est prévue pour la mi-octobre.
Pour ce faire, plusieurs déplacements ont été prévus. Il m’en reste un à faire… ce dimanche même ! Je pars pour une semaine au soleil, au beau temps, à moi les tongs et les paréos ! C’est super. Mais bon, quand on se « balade », le chemin de fer, lui, n’avance pas. Et puis, ben, qu’est-ce que je fais moi de la Princesse pendant ce temps-là ? Je l’embarque avec moi pour la déposer chez mes parents à Minorque et ensuite je reprends des avions pour arriver à ma destination et  je retourne samedi de la semaine prochaine à Minorque pour une nuit, récupérer la petite et rentrer en France (comment vous dire, cela fait 6 avions en 8 jours !). C’est la solution la plus idéale que nous avons trouvé. ChériGuiri ne peut pas du tout gérer la petite les matins et puis, ça fait des heureux.
– On m’a sollicité pour reprendre une activité professionnelle que j’avais déjà faite il y a trois ans de cela, je m’en étais un peu éloignée, me voilà en pleine réflexion.
– De nouvelles missions viennent s’installer, c’est très chouette pirouette mais il faut que je temporise parce que bien évidemment, en déplacement je ne pourrai pas y travailler.
– J’ai eu la chance de collaborer avec des journalistes, c’était aussi en août et ce mois de septembre, bientôt, je pourrais le dévoiler ! Je suis hyper ravie mais il y a eu des moments où, comment vous dire ? au téléphone, en donnant des informations importantes-intéressantes et avec les Teletubbies de fond, j’ai failli déposer ma PrincesseThelma chez les voisins, mais hélas, ils n’étaient pas là. J’habite en campagne, alors je n’en ai pas des masses de voisins ! Et puis aussi, faut le dire, on est free-lance et on reçoit des coups de fil à l’heure du repas ou du bain !

Et aussi des projets personnels, jolis et sympa, qu’on attend depuis longtemps mais qui prennent du temps. ChériGuiri s’occupe de beaucoup de choses mais avec tout plein de rendez-vous sérieux col cravate avec une petite de deux ans qui a la bougeotte n’est pas toujours évident. Et c’est là qu’on se dit mais quelle chance qu’ils ont ceux qui habitent tout près de la famille et qui peuvent déposer les petites têtes blondes rien que pour quelques heures !

Cerise sur la gâteau, et ça c’est très sérieux les copines ! ChériGuiri m’a annoncé que 7 semaines durant, il est obligé de travailler de nuit ! Ouppps, quand il me l’a dit, j’ai failli faire un malaise. Parce que mon ChériGuiri est un hyper papa, très présent et très participatif et très actif. Alors 7 semaines ! Wow ! ça fait tout plein de semaines, je suis encore sous le choc, je crois que ça m’a même empêché de faire dodo ! Evidemment, il commence juste avant la deadline du livre… 7 semaines quoi ! 7 semaines où je verrai à peine du monde ! Je vous le re-dis, j’habite en campagne, je suis maman free-lance qui travaille à la maison et j’habite à 1000 km de ma famille, à l’étranger quoi !!! Et là, je ne sais plus quoi vous dire parce que tout simplement, j’ai peur, peur du travail, peur de la solitude, peur des longues soirées du mois de novembre…

peur de…

…ma vie de maman
…ma vie de maman free-lance
… ma vie de maman free-lance à la maison
…ma vie de jeune maman free-lance à la maison à l’étranger loin de ma famille !

Sinon, tout va bien, je vous laisse, je pars préparer mes valises… je vous l’ai dit ? Je pars à Ibiza !!

Chères vous toutes, un grand merci de m’avoir écouté !

Margarida

 

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Mots éparpillés

MOTS ÉPARPILLÉS : La saison 2 commence !

Avec Florence Gindre, rédactrice, biographe familiale et coach en écriture, nous nous préparons au lancement de la 2ème édition du rendez-vous mensuel inter-blogueurs : « MOTS ÉPARPILLÉS ».
Il s’inspire du principe des « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Pour ceux qui ne connaissent pas, voici un rappel du principe de ce projet d’écriture inter-blogueur :

Des mots égarés ornent le paysage. Certains sont éphémères, d’autres pérennes, ils attirent notre regard quelques instants. Parfois ils nous inspirent et nous transportent ailleurs. En les capturant dans une photo, nous les figeons mais nous ne leur enlevons pas leur pouvoir d’évasion.

Ils se libèrent en nous différemment. C’est cela que nous voulons explorer.

Nouveauté de cette édition : création d’un groupe Facebook

Et bien oui. Avec Florence, nous nous sommes dites qu’il fallait mettre un peu de peps pour ne pas tomber dans une routine effrayante (on n’aime pas ça !). En fait, la plus grande nouveauté est la création d’un groupe Facebook Mots Eparpillés afin que les participants puissent échanger plus librement sur leurs textes. Nous aimerions que ces échanges et ces mots éparpillés trouvent, tout de même, un lieu de réunion, un lieu pour prolonger leurs balades, … toujours dans le respect des uns et des autres.

Par ailleurs, n’hésitez pas à nous faire part de vos propositions et surtout, si vous avez des photos qui puissent servir au projet… ENVOYEZ-LES-NOUS !

Rappel des règles de participation

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel « MOTS ÉPARPILLÉS » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (Sans oublier d’activer les liens vers les blogs)
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet 2016, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires.

Voici la photo pour les textes du 15 octobre :

Elle est l’œuvre de Sofie, qui fait de belles photos de son expat à Paris. Nous la remercions de nous permettre de l’utiliser.

Mots Eparpillés : septembre 2015
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Lifestyle

Fleur de vie

Fleur de vie

Ouverte comme elle est, pleine de vie, délicate aussi mais un peu faible, elle qui a toujours poussé comme un bambú bien enraciné. Et pourtant. Elle. Oui. Et la voir aller-venir, se retourner, sauter, prendre des avions et des bateaux, des trains et des cars, causer sans arrêt. Mais pas causer comme ça non, plaidoyer pour ses causes, leurs causes et écrire à longueur de journée. Belle plume écriture, joli coeur plein d’idées et d’avenir qui est déjà présent.

Battante illuminante et son aura autour. Sourires à gogos et une énergie débordante. Des coups de fil à pas d’heure qui tombent toujours à l’heure. L’heure où il faut, l’heure du besoin, du réconfort, de la rigolade, du calme. Entendre les je t’aime et les écouter, les ancrer fort dans le coeur, les imprimer, les répéter comme cette passe footballistique hors du commun qu’on revoit sans cesse en rediffusion. Avec des oooh et des aaaaah. Et ces je t’aime à fleur de peau et sincères mais qui interrogent aussi.

Cette délicatesse fébrile et cassante, tremblante et qui perd les feuilles. L’automne est là. On fane. Elle fane. Les couleurs ternissent et les sourires s’effacent. Dormir pour mieux se réveiller et la grandeur des champs tels des rêves inachevés. À l’horizon, l’aube se profile et elle grimpe jusqu’aux nuages, lueur d’espoir. Et elle m’a dit. Viens, on y va, et on court on saute on se tient par la main et on ramasse les petits morceaux, miettes de vie, d’éclats de joie. Je la regarde repousser et je l’embrasse, et puis, on danse.

Cette fleur, mirage de la vie, transit d’un chemin qui est le nôtre. Heureux comme une fleur. Une fleur qui fane et qui repousse. Forte et délicate. Coquelicot ou marguerite. Chêne ou laurier.

Elle c’est toi. Moi c’est elle. Elle et vous. Elle… on l’a tous, cette fleur de la vie qui va et qui vient. A 20 ou à 30, à 40 ou 50 ou à 60. Vivre la fleur de cette vie, climax d’une jouissance qui connait ses hauts, qui connait ses bas.

La vie et la fleur. Et les sentir, les caresser, les pleurer et les embrasser. Vivre.

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