Mots éparpillés

Mots éparpillés : octobre 2015

 

Mots Eparpillés

Bienvenus à la deuxième édition du rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ».

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Mots éparpillés

Photo de Sofie depuis Paris
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Vous en vouliez des mots ? Alors, les voici ! Tenez, prenez-les, montre-lez, brandissez-les et dansez avec, oui, surtout ça ! Dansez avec les mots !

Mais oui, j’en voulais… mais là, soudain, cela fait beaucoup de mots d’un coup, vous ne trouvez pas ?

Non, pourquoi ? Je ne trouve pas. Ils sont beaux, ils sont attachants, ils doivent bien s’aimer, ils sont tous là, ensemble, à se donner la main.

Et bien, tu crois très fort aux mots, ma chère amie !

Bien sûr ! Surtout en ce moment de rentrée et de bienvenues. Les mots, pour souhaiter la bienvenue, il n’y a que ça de bien : on les choisit avec soin, on y met un peu de couleur et hop, le tour est joué !

Et hop alors ! Bienvenus à tous, installez-vous, souriez, écrivez, soyez heureux et rejoignez-les tous ces mots éparpilles !

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DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »
– Elijange, de « Eljange -des mots »
– J’habite à Waterford du blog homonyme
– Laura WB du blog « Carnet d’Efie »
– Marie de « L’atmosphérique Marie Kléber »
– Jacou de « Les mots autographes »
– Génèvieve de « Plaisir d’écire, plaisir de lire »
– Pom de pin du blog « Pom de pin in Wonderland »
– Agnès Audibert de « Mes livres, mes lecteurs et moi »
– Stéphane Dary de « Les écrits de Stéphane Dary »

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

… et ne pas hésiter à rejoindre le groupe Facebook dédié au projet Mots Eparpillés !

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires. Vous pouvez trouver l’e-book de l’édition 2014-1015 en cliquant ici !

VOICI LA PHOTO POUR LES TEXTES DU 15 NOVEMBRE :

Merci à Oh et puis ! de nous avoir autorisé à utilisé cette image.

Mots éparpillés

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Vie à l'étranger

Différences (ou pas) entre un expat et une vie à l’étranger ?

Ce n’est absolument pas la même chose, enfin, je crois. Tout comme je pense qu’il est temps de le préciser. Depuis toutes ces années que je blogue (7 ans déjà), les articles sur ma vie à l’étranger ont été au coeur de cet espace. C’est même un peu l’origine ou la cause de l’existence de mon blog : le fait de vouloir trouver un lieu stable suite à autant de déménagements dans des villes différentes … à l’étranger ! Pour vous dire à quel point c’est important pour moi que, à une époque, j’avais même une colonne dans un journal de Minorque qui s’intitulait « De l’étranger », c’était le rédacteur en chef qui avait trouvé le « titre ». Si vous me suivez, vous savez aussi qu’un de mes articles sur ma vie en France a été publié sur le Huffingtonpost. C’est un sujet qui me tient vraiment à coeur (comme celui du bilinguisme).

Expat et  vie à l'étranger

Mais je ne veux pas autant parler de moi (vous pouvez re-trouver les articles à ce propos, ici, tous réunis sous la catégorie Vie à l’étranger) que de cette confusion ou non différence qu’on fait entre les expatriés et les gens qui sont partis vivre à l’étranger, « juste comme ça ».

Avant d’avancer, je tiens aussi à faire un mea culpa (ironique) puisque si vous avez une bonne mémoire ou si vous fouillez dans les archives, vous allez trouver certains des articles que j’ai écrit avec le mot « expat/rié » en titre. Mais bientôt vous allez comprendre pourquoi j’ai utilisé ces mots.

La différence

Chercher le signifié d’expatrié dans un dictionnaire ne va pas beaucoup nous aider dans cette envie de clarifier ces deux notions. En effet, cela dépend du dictionnaire même si on peut résumer en disant que les académiciens considèrent qu’un expatrié est « quelqu’un qui a quitté sa patrie ». Alors, oui, nombreux sommes les expatriés !

Sauf que dans l’imaginaire (le langage) collectif, les expatriés ou expats sont toutes ces personnes qui partent vivre dans un autre pays pour des raisons de travail, particulièrement l’ensemble d’employés qui se « font muter » à l’étranger. Et c’est là que la confusion arrive.

Les conditions

Les gens qui sont envoyés par leur entreprise dans un autre pays, sont souvent encadrés. Même si ce n’est pas pareil partir expatrié au Congo qu’en Italie, ces gens partent donc déjà avec l’assurance d’un travail, et souvent, d’un logement.

En revanche, les autres, ceux qui « avons une vie à l’étranger », nous sommes partis pour des raisons diverses et dans des contextes également multiples : études, envie de l’ailleurs, au-pair, année césure, amour, etc. Souvent, ces gens-là sont partis, ils ont vu, ça leur a plu et ils sont restés. Pas d’obligations, pas de contraintes. Un vrai choix ou la vie elle-même.

D’un point de vue de l’imaginaire collectif, je ne suis donc pas une expat. Je ne peux pas, par voie de conséquence, vous en dire beaucoup plus.

Je peux, au contraire, vous résumer « une vie à l’étranger » : c’est vivre dans un autre pays que le tien mais tout comme si c’était le tien (à quelques nuances près -nuances que j’évoque régulièrement dans mes articles). C’est-à-dire, je vis en France, je paie mes impôts en France, j’ai mon médecin en France, si je perds mon travail, je vais chez monsieur Pol comme tout le monde, mes enfants vont à l’école en France, j’achète une baguette tradition comme tous les Français,  et un long etcétéra. Si jamais je décidais de rentrer dans mon pays (en occurence, l’Espagne), je n’aurai le droit à rien (alors moi, c’est plus que sûr, je n’ai jamais travaillé là-bas). Ok, je vous l’accorde, je généralise un peu mais vu que dernièrement les articles sur les expats fleurissent sur les journaux (j’ai l’impression que quelque chose qui me caractérise moi et bien d’autres gens, à savoir, cette étiquette de « expat » et/ou « étranger » est devenu d’un coup d’un seul, l’étendard de certains pays !), j’avais au fond de moi, quelque chose qui me disait qu’il fallait faire une petite piqûre de rappel !

Pourquoi ai-je  utilisé précédemment le mot « expat » pour mes articles ? (et je vais certainement le faire encore)

Et bien, je viens de vous le dire : il s’agit (d’après moi) d’un effet de mode et je vous assure que sur ce monde de la communication rapide et des réseaux sociaux, utiliser le mot expat est plus rapporteur que dire tout bêtement « je vis à l’étranger », oui, oui, si je relaye un article avec les hashtags #expat #xpat #expatrié #expatriado sur Twitter, j’aurai plus d’engagement et de retombées que si je met un hashtag #vieàlétrenger (que j’utilise tout de même).

Voili. Voilò.

Les ressemblances

Quelques points communs entre l'expat et celui qui a une "vie à l'étranger" :
- capacité d'adaptation
- savoir aimer deux pays, deux patries à la fois
- ce devoir d'aller vers les autres
- un éternel apprentissage
- une analyse critique plus développée (aussi bien envers le pays d'origine que le pays de résidence)
- des moments de saudade
- (...)
Vous m'aidez à compléter la liste ?

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Lifestyle

Les mots pour le dire, le sucre pour adoucir

Les mots pour le dire

S’envoler haut et fort, doucement mais assurément. Réfléchir et compter un, deux, trois, quatre… respirer un petit bout et pleurer et sourire et partir. Plus tard, revenir et rester. Prendre une feuille en papier et gribouiller. Oui, non, oui, non. Noir et blanc, et parfois gris. Je le savais, je le sentais et toi aussi tu me l’avais dit et puis cette joie immense et ce plaisir infini.

À l’aube de mes journées, dans le sombre ciel noir, ils viennent là, ils s’installent dans le moi, dans la profondeur des mes entrailles et se font une minuscule place au creux de mes pensées. Affolés, ils se retournent, ils me voient les yeux fermés, les cils allongés et la bouche dessinée. Je sursaute et ils s’ensevelissent au plus loin. Mais je les caresse. Avec mes mains entrelacées. Ô doux matin d’automne, que les feuilles sont vivantes ou bien mortes. Quand les plumes reviennent de je ne sais pas où. Au loin, tout près, et je leur dit bonjour avec une tasse de thé.

Ils s’entremêlent souvent, les délier est un plaisir de rage et d’exténuation, une jouissance à l’infini, une bouchée d’air frais, une jeunesse retrouvée. Pour le dire ou pour le taire. Et surtout pour le parfaire. Oui, les fignoler, minutieuses péripéties. As-tu vu le tour qu’ils mont joué ? As-tu vu le bonheur insensé ? Je n’aurais pas pu faire autrement, j’aurais pu dire autrement.

Le dire. Les mots. Le sucre. Et touiller. Le tout.

Et puis, le sourire d’apaisement.

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Et sinon, aujourd'hui, la quatrième newsletter du blog (et en même temps du site Artilingua) s'est envolée pour se glisser dans certaines de vos boîtes mails. Voili, voilò. La newsletter n'est pas un exercice facile, je trouve. J'y réfléchis beaucoup, au comment du pourquoi et à toujours m'améliorer. Pour c(eux)lles qui ne sont pas encore inscrit(e)s, vous pouvez toujours le faire en cliquant ici. D'un autre côté, j'ai envie de reprendre un peu la normale avec ce mon petit blog. Oui, oui, pour moi, ce rythme-là de publication, assez haché, assez épisodique, n'est pas suffisant. Mais croyez-moi, la vie m'a prise dans cette spirale de travail et de deadlines à respecter, de nouveaux projets qui se mettent en place, toujours avec envie, plaisir et beaucoup d'enthousiasme. Les heures qui me restent, avant d'aller me coucher, je passe à des choses de vie de maman, de vie de couple, de vie tout court. Et puis parfois, je suis fatiguée. Mais vous savez, je ne pourrais pas vivre sans ce blog, et je pense à vous 💕 !

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