Lifestyle

Mes jolies é(toiles)

J’ai décidé de les appeler é(toiles). Ce sont mes belles étoiles venues de toute sorte de cieux. Rencontrées sur la toile, elles brillent chacune à sa manière, à sa guise, à sa façon, avec des paillettes pour décor.

Adresses de jolis blogs

Aujourd’hui, je ne sais pas pourquoi, je pourrais dire que c’est l’esprit de Noël, cela ferait sans doute plus joli, mais non, je ne sais pas pourquoi (le coeur qui me le dit ?), j’ai envie de vous les lister. Elles, les étoiles. J’ai une blogroll, comme tout le monde, mais qui regarde la blogroll ? Oui, moi, un peu, de temps en temps, trop de temps en temps.

Alors zu, ze parti ! (sans ordre ni désordre)

May de Vie de Miettes. Je sais, vous allez croire que je crâne parce que tout le monde l’aime cette fille. Mais si je vous dis que je la connais en é(toile) depuis l’ouverture de mon blog en 2008 ? Oui, à l’époque on était pas si nombreuses que ça. Moi, je suis restée petite, elle a grandi. (Moi, j’ai vieilli !). Un jour, je prendrais un café pour de vrai avec elle, n’est-ce pas jolie May ? Ah oui, c’est elle qui est venue meubler mon chez moi !

Véronique de Expat Forever et Writer Forever. Elle est discrète mais pétillante. Rencontrée au détour d’un livre sur l’expatriation. J’ai parlé d’elle sur le blog. On a communiqué. Un jour, elle est rentrée en France et un autre jour, on a déjeuné ensemble. Parce qu’elle était très loin sur la planète mais que maintenant elle est tout près de chez moi.

Clémence de Léon et les Citronniers*. Je ne sais plus trop comment ça s’est fait, un jour elle a du laisser un commentaire sur mon blog. On s’est rendues compte qu’on était presque voisines et camarades traductiles. Elle est traductrice mais elle n’en parle pas. Elle coud très bien et elle fait tout plein de jolies choses. De toutes ces choses-là que je ne sais pas faire.

 S. de Pom de Pin in Wonderland. Je ne l’ai jamais vue. La seule photo qu’on ait d’elle c’est un ananas avec de grosses lunettes. Elle est comme ça elle, toujours avec une touche d’humour, parfois irritée contre l’image des expatriés. Elle est cinq fois maman, je suis en admiration, à l’étranger qui plus est. Je ne sais pas comment elle s’en sort, je ne lui ai jamais demandé.

Anissa. Elle, Anissa de Nomad’s Heart. Voyageuse, double nationalité, pétillante, amoureuse de son chat et de sa machine à écrire. Avec elle on partage plein de trucs. Mais on ne se connait pas. On a déménagé mille fois les deux et surtout, on partage le même métier. Ce qui est bien avec elle c’est qu’il n’y a pas un soupçon de concurrence : parce qu’on fait exactement les mêmes choses mais dans des langues différentes ! (non, savez, la traduction-rédaction c’est comme tous les métiers, il y a un peu de jalousie toujours même si personne veut le dire !)

 Florence Gindre du blog homonyme. Elle aussi, un jour, j’ai parlé d’elle. Je crois que j’ai gagné son livre Retour d’expatriation (vous voyez, ça me fascine ces retours d’expatriation alors que je ne suis ni vraiment expatriée ni rentrer est sur mon agenda). Je lui ai proposé d’en parler sur mon blog. Elle a dit oui. Puis un jour elle a fait « toc toc » et m’a demandé d’organiser ensemble un rendez-vous interblogueur.

 Marie Kléber. Je l’ai découverte il n’y a pas si longtemps que ça. J’admire cette fille par sa force et sa ténacité. Je ne sais pas du tout, non plus, à quoi elle ressemble, je sais seulement qu’elle écrit beaucoup et que je suis incapable de suivre tous ses articles. Elle le sait. Et je pense qu’elle ne m’en veut pas.

 La Miss Tamara, en fait, je ne sais pas du tout comment elle s’appelle en vrai. Mais je crois que c’est une fille bien. Récemment, elle a décidé de lever un peu le pied et je crois qu’elle écrit un peu moins. J’aime ses écrits, toujours empreints de vérité.

Celles que je lis aussi : Annouchka, Griséldis de Yes We Blog et Strawberris, Chamallowaddict, No Tuxedo, The Checkpoint, Fedora, Fafa Expat, Addfunadnmix, Marjoliemaman, Merci pour le chocolat

Et celles qui ne savent pas que je les lis : Les mots ailés, Le plus bel âge, Les parenthèses, Et Dieu Créa, Miss Blemish, Pensées by Caro, My Chuchotis

⊂⊂⊂ S’il y a une chose que je ne vais jamais oublier c’est le premier blog que j’ai lu : Cachemire et soie ! Je travaillais à Paris, je venais d’ouvrir mon blog (en 2008) et tous les matins lors d’une petite pause au boulot (mais chut faut pas le dire, je ne sais pas si mes patrons auraient été d’accord !), je lisais l’article que Anne-Solange publiait (à l’époque, elle publiait tous les jours), seul ma collègue de bureau sait ô combien j’étais accro à ce joli blog ! 

Vous comprendrez bien que ceci n'est pas une liste exhaustive, que j'ai pu en oublier certaines, que presque tous les jours j'en découvre une nouvelle... mais surtout, je veux tout simplement dire que même si je ne peux pas vous lire toutes, que je ne peux pas vous commenter toutes et bien, sachez que je trouve toujours beau ce que vous faites, ce que vous écrivez ! Chacune à sa manière, dans vos univers, en fonction des humours, des envies et des coeurs !

PS. Allez, je clique sur publier, j’ai le coeur qui fait bim bim de peur d’en oublier, si c’est le cas, je reviens vite faire une mise à jour. Ne m’en voulez pas, vale  ?

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Mots éparpillés

Mots éparpillés : novembre 2015

Mots Eparpillés

Bienvenus à une nouvelle parution du rendez-vous interblogueur « Mots éparpillés ».

Cet article participe au rendez-vous mensuel « Mots éparpillés » de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist.

Mots éparpillés Florence Gindre Margarida Llabrés>>Merci à Oh et puis ! de nous avoir autorisé à utiliser cette image.

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Le désir d’aimer
Le désir d’admirer
Le désir du septième ciel
Le désir de désirer

Pourquoi le porno serait-il le bêtisier du désir ?
Le désir a-t-il un bêtisier ?
Le bêtisier de la vie ?

Aimer pour désirer
Désirer pour aimer
Ambitionner et se passionner

Flambée qui s’envole
Sueur qui revit
Larmes de désespoir
Chair de poule
et peau hérissée

Pourquoi le porno serait-il le bêtisier du désir ?
Et si la vie était un peu porno ?
Voir pour sentir
Regarder pour éprouver

Et puis se cacher
se lover. S’aimer.

et Le baiser.

DÉCOUVREZ LES AUTRES PARTICIPATIONS DE CE MOIS-CI :

– Florence Gindre de « FG-Florence Gindre »
– Laura de « Carnet d’Efie »
– Claire de « Blonde thinking on sundays »
– Marie de « J’habite à Waterford »
– Jacou de « Les mots autographes »
– Agnès de « Mes livres, mes lecteurs et moi »

Le 15 de chaque mois, nous vous soumettons une photo de ces mots éparpillés pour que vous les libériez le 15 du mois suivant par un texte.

Pour participer, rien de plus simple :

– écrire un texte inspiré de la photo (entre 100 et 300 mots) et le publier sur votre blog le 15 du mois suivant.
– intégrer dans votre article la phrase « Cet article participe au rendez-vous mensuel Mots éparpillés de Margarida Llabrés et Florence Gindre, projet inspiré par « Mots sauvages » de Cécile Benoist. » (sans oublier d’activer les liens vers les blogs).
– nous faire savoir que vous avez écrit en commentant chez nous que votre article est en ligne.

… et ne pas hésiter à rejoindre le groupe Facebook dédié au projet Mots Eparpillés !

De notre côté, sur nos blogs respectifs, nous mettrons les liens des participants à la suite de notre propre texte.

En juillet prochain, nous publierons un e-book de toutes vos participations, téléchargeable sur nos blogs. Si vous souhaitez que votre texte n’y apparaisse pas, merci de nous le signaler lorsque vous mentionnez votre participation dans les commentaires. Vous pouvez trouver l’e-book de l’édition 2014-1015 en cliquant ici !

VOICI LA PHOTO POUR LES TEXTES DU 15 DECEMBRE :

Mots Eparpillés Décembre 2015

 

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Lifestyle

L’insouciance et le Je ne sais pas

A la nuit tombée quand les oiseaux font leur petit dodo et que les volets sont fermés, je lui chuchote à l’oreille des mots doux. Délicatement, elle s’endort et l’insouciance de cet enfant devient cette chose-là la plus importante. Cette chose à serrer fort dans son âme, cette chose à conserver dans une petite boîte secrete remplie de mots doux. L’insouciance. Soudain, elle rouvre les yeux pour me demander où il est papa, il travaille lui dis-je d’une sûreté qui n’est que fictive. Quelques secondes après, je la sens s’abandonner à cette insouciance, lui faisant confiance aveugle comme aux bras de Morphée.

L'insouciance et le Je ne sais pas

Et puis un je ne sais pas. Un je ne sais pas qui me survient et ouvre férocement avec de grosses épingles mes petits yeux remplis de fatigue. Un je ne sais pas quoi faire, quoi dire, quoi penser, quoi écrire. J’y pense moi aussi à l’insouciance de mon enfance et me dis que j’aimerais bien la rattraper. Quant à ma petite boîte secrete remplie de mots doux, je la prends au vol en plein milieu d’un de mes nombreux cauchemars éveillés. Les mots, d’une calligraphie intacte ne veulent plus rien dire, j’essaye de mettre de l’ordre dans ce tas de lettres désinvoltes.

Mais je ne sais toujours pas. Je me retourne, et retourne encore, je veux dormir et j’entends son souffle signe de vie. Accroupie, raidie, je guete la vie ! Le noir de la pièce et le vent qui souffle. Les cauchemars recommencent et l’insouciance qui ne revient toujours pas. Je décide de faire front à ces cauchemars et j’enfile ma robe de chambre, je me lève avec une tranquillité qui n’est aussi que fictive. J’écoute les bruits et je descends. Je me mets à pianoter. Je travaille, je traduis le tourisme et le prêt-à-porter, j’écris le décryptage numérique. Je travaille, je travaille parce que je ne sais pas, je ne sais plus rien faire, rien dire, rien penser. Les minutes sont des heures dans cette noirceur de la nuit.

Soudain, cinq heures sonne. Il est là. Je respire profondément. On se serre dans les bras et on monte trouver notre lit. Elle est là, elle et son insouciance. La vie ! On lui fait des bisous. Je me pose. Sept heures, le lever et son lot de quotidien. Mon coeur est aussi lourd que mes paupières. Très lourd.

Je ne sais pas les mots.
Je ne sais plus l’insouciance.

Je respire, je travaille, je ne dors plus. Il me manque. J’ai peur. J’ai sommeil. Et quand il rentre, je me pose. Je ne dors plus. Voilà mes cinq jours de silence. Cinq jours et une éternité. Un mois de novembre sombre et ses cinq jours passés à ne plus rien savoir, à vous lire en diagonale parce que les mots font trop mal.

Insouciance où es-tu parce que moi je ne sais plus 

Margarida

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