Interprétation

Les langues de Babel

Journée mondiale de la traduction

J’aimerais vous parler de la traduction, j’aimerais vous parler de langage. J’aimerais vous parler des langues et des regards qui se croisent. D’hommes et de femmes issus du monde de Babel. J’aimerais vous parler de nos baragouinages et des vôtres aussi. J’aimerais vous dire que les langues, c’est facile.

Les langues, c’est facile. Oui. Les langues, c’est important. Aussi. Derrière les langues, des cultures. Derrière les langues, des sentiments. Derrières les langues, des hommes et des femmes qui rient et pleurent. De la même façon. Ou pas.

J’aimerais aussi vous parler de communication interculturelle. De psycholinguistique. Et vous dire aussi qu’il y a des connaissances et des compétences. Peut-être évoquer aussi l’anthropologie. Et la sociologie. Et puis, j’en reviendrais encore aux langues.

Les langues de Babel

Je vous parlerais sans doute de mon monde. De mes traductions. De mon travail. Je partagerais aussi mes doutes, mes acquis et mes expériences. Je vous montrerai mes petits bilingues préférés. Et puis je vous dirais, ô je suis fatiguée, j’ai pris un accent, je vais me reposer. Je vous dirais ô, mais je bégaye, les mots s’entremêlent.

Les langues de Babel Les langues de Babel

Le choc des langues, dans mon cerveau, comme une partie d’auto-tamponneuses. Et je rêverai. Dans des langues, lesquelles, je ne sais pas, je ne sais plus.

J’aimerais sans doute vous dire ô combien le traducteur est un travailleur de l’ombre. Une signature ? Quelle signature ? Et je vous raconterai, aussi, certainement, ô combien les délais nous pressent et les mots qui ne s’alignent pas. Et puis, je vous dirais aussi les joies des lecteurs qui ne savent même pas qu’il y a un traducteur. Et ça, c’est bon. Ou alors, pas du tout. Mais non, je ne vais pas vous dire tout ça.

Je vais vous dire qu’on m’a dit interprétation et puis c’était aussi communication. On m’a dit plusieurs cultures et c’était interculture. Je vais vous dire que je navigue entre des mères différentes. Et que, parfois, les vagues me secouent. Prendre le gilet de sauvetage et refaire surface.

Les langues de Babel Les langues de Babel

Je vais vous dire aussi ô combien est importante la motivation et l’empathie. Je vais vous dire les gestes et les expressions, les grimaces. Je vais vous dire communication et intégration des quiproquos dans mes mots. Je vais vous dire adaptation.

L’amour des langues, dans mon cerveau, comme une partie de jeux amoureux. Et je rêverais. Dans tes langues et dans les miennes qui s’entremêlent pour mieux s’embrasser.

Freelance

Une journée en cabine. Métier : interprète

Mercredi dernier j’ai vécu une journée extrêmement intéressante d’un point de vue professionnel. J’ai eu l’occasion d’exercer le métier d’interprète pour le World Meeting d’un grand groupe industriel nautique (parler de bateaux a été le moyen de faire revenir, ENFIN, le soleil dans cette si belle région), 8 heures entièrement consacrées à eux, d’abord pour la répétition générale et ensuite, dans l’après-midi, pour le vrai « spectacle ».

L’interprétation ce n’est pas faire du théâtre
Petit point de précision : les interprètes ne sont pas des comédiens. Il convient de le souligner, nous avons déjà entendu quelques âneries de la part même de présentateurs tv…

Une journée en cabine. Métier : interprète

Traducteur et Interprète

Alors que j’ai une formation en Traducteur et en Interprète, je dois avouer que je ne pratique pas souvent l’interprétation. Enfin, je l’ai fait il y a déjà quelques années de ça (oh que le temps passe vite ! oh que je vieillis !). Certes, lors de ma période de travail pour la Délégation régionale des Iles Baléares auprès de l’Union européenne, j’ai accompagné, bien souvent, quelques représentants politiques et autres agents institutionnels aux réunions, meetings, plénières, etc. Et qui sait qui faisait l’interprète ? Et bien, la petite Marguerite. Pendant mes études et en tant que stagiaire, j’ai fait aussi de l’interprétation consécutive au Tribunal de Madrid en charge des affaires pour les mineurs (oui, c’était quelque chose !). Toujours à Madrid, j’ai eu l’occasion de faire le lien (en consécutive) entre des représentants d’Auchan (France) et l’Alcampo espagnol mais sinon, depuis quelques années, je suis sédentaire, ici derrière mon poste à traduire et à écrire à longueur de journée.

Ah oui ! Certes, j’ai fait souvent l’interprète pour mon ChériGuiri mais ça c’est une affaire de famille !

Alors, quand le chef d’une agence pour qui je venais de réaliser un projet de traduction du français vers le catalan, m’a proposé de l’accompagner en cabine pour faire l’interprétation du français vers l’espagnol, ici à Nantes, j’ai dit oui, tout de suite. Ou presque.

Et comment ça se passe en cabine ?

J’aurais pu trembler, j’aurais pu avoir les jambes en coton et la voix tremblante (ça, c’est pas bon du tout pour un interprète !). Mais au fond de moi, j’ai su que non, que tout irait bien et que cette mission était une chance pour moi. En réalité, j’ai su que je n’étais pas stressée quand j’ai vu que la nuit précédente j’avais bien dormi. Et puis, il faut le dire, j’avais bossé en amont, bien sûr. Ayant eu accès aux documents, je les avais lu et relu, j’avais préparé un glossaire avec la terminologie principale. Bref, j’avais fait mon job d’interprète.

Et on a bien travaillé et on a rigolé. J’ai eu la chance de rencontrer un petit bouquet d’interprètes en italien et en anglais tout droit venus de Paris et d’Angers (coucou si vous me lisez !) sympa, drôles, souriants (vous savez ô combien j’aime les sourires !). La journée s’est donc déroulée dans la bonne humeur. Nous avons discuté de tout, de traduction, d’interprétation mais aussi de foot, de météo et de paellas !

En cabine, ça ne chôme pas. Ça gesticule beaucoup. Ça parle. Il fait chaud ou il fait froid. Tu es étriqué (mais heureux). Tu partages un espace (très) réduit avec ton binôme. Tu parles, tu parles, tu parles. A tour de rôle. Bien sûr. Ton cerveau tourne à 1000 à l’heure. Tu adores les locuteurs qui parlent doucement. Tu te demandes où veut en venir la dame qui ne finit pas ses phrases.

Bref, ça été une super journée, bien sûr au niveau professionnel mais aussi au niveau personnel, un bon petit cocktail qui fait plaisir à savourer !

Et sinon, vous savez que sur ce blog j'aime parler, de temps en temps, un peu de mon métier. Et si je dis "un peu" c'est parce que je n'ai pas envie de m'attarder sur les détails techniques et la perfection de chacune des activités, si tel était le cas, j'aurais ouvert un blog entièrement consacrée à mes activités professionnelles. Or, il s'avère, que mon blog est mon petit espace à moi, mon chouchou, là où je viens quand j'ai le temps. Oui, mon blog est lié à mon site pro, parce qu'en fait, je suis la même où que j'aille, quoique je fasse ! 

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Freelance

Le free-lance et les services web

Quand parfois on me demande si « ça va » d’être free-lance, si je n’ai pas du dépenser beaucoup, si je n’ai pas du investir beaucoup pour développer mon activité professionnelle, je réponds toujours d’un catégorique « non ». Je continue par expliquer que cela dépend, bien sûr, du type de prestations mais pour un traducteur, un rédacteur – copywriter, un community manager ou encore d’autres métiers comme le webdesign, le graphisme… je pense que les risques en investissement ne sont pas nombreux.

Outils et services web pour les freelances

Parce qu’en gros, j’ai besoin de quoi ?

J’ai besoin d’un bureau et d’une chaise (confortables), un bon ordinateur et puis c’est presque tout. En fait, ce serait tout si on décidait de négliger tous les services web auxquels je dois faire appel au quotidien pour mener à bien mes services ou alors, négliger encore cet autre type de services web sur lesquels reposent mon blog ou mon site professionnel.

J’ai l’impression, moi la première, que le monde du web et Internet font partie intégrante de notre vie d’une façon si naturelle qu’on oublie qu’il s’agit d’un monde qui regorge de solutions qui nous rendent la vie bien plus facile, d’autant plus, à nous les free-lances.

Pourquoi, moi free-lance, je ne pourrai pas me passer de tout un tas de services web ?

Tout simplement parce que ma vie serait bien compliquée et, sans doute, les livraisons de mes prestations prendraient pas mal de retard, en fait beaucoup de retard. Rappelons que le web a fait évoluer, dans tous les sens, le monde de la communication.

Outils et services web pour les freelances

Quels sont les services Web que j’utilise ?

Des solutions CMS pour mon blog et mon site professionnel ainsi que des lieux d’hébergement et des noms de domaine et extensions email pour toute cette petite troupe que j’adore (WordPress, Blogger, etc.) ;
Un outil pour mes campagnes de communication sous forme de newsletter (Mailchimp) ;
Plusieurs outils de messagerie même si je les centralise tous sur une même interface (Hotmail, Gmail et les extensions des hébergeurs) ;
Des services de stockage et de partage qui me servent aussi bien pour enregistrer mes documents et pouvoir accéder à eux de n’importe où que pour partager en ligne des documents sur lesquels je travaille avec mes clients (GoogleDrive, Dropbox) ;
Une grande partie des réseaux sociaux dont je me sers, bien évidemment, pour mon activité en tant que community manager : Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, Google +, Linkedin. Je ne suis pas sur Snapchat ni Ello car, franchement, au niveau personnel je n’ai pas le temps d’être partout !
Des outils de messagerie instantanée comme Skype ou Whatsapp ;
Pour tous mes travaux d’écriture et de traduction, j’utilise énormément de dictionnaires en ligne, je pourrais vous en donner une liste à l’infinie, comme celle que j’ai confectionnée pour mes étudiants en LEA mais je vais faire un peu plus court : Linguee, Larousse, Wordreference, Grand dictionnaire terminologique, IATE, etc. ;
Pour mes heures de veille et de curation, j’utilise essentiellement Hootsuite, des agrégateurs de flux rss mais il y en a tellement… ;
 Pour les retouches de mes photographies car sur mon blog je n’utilise que mes propres photos, à part bidouiller un peu sur Photoshop, je vais aussi sur Social Media Image Maker, Canva, Pickmonkey, Picasa. Si jamais je suis amenée à chercher des images libres de droit, je vais sur Freepik et fait par les blogueuses il y a Zikkin ou encore Cliché Mignon !

J’espère n’avoir rien oublié mais tout ceci me fait prendre conscience qu’il est presque impossible de se passer des outils et services que le web nous propose, que ce soit en mode payant ou en mode gratuit ou d’essai. Il est aujourd’hui incontournable, comme le prouve cette analyse sur le Cloud, de travailler sur le web et être acteur de l’économie du numérique sans utiliser ces dispositifs car bien connaître les prestations et les prix de chaque fournisseur est indispensable aussi bien pour les entreprises que pour les professionnels en free-lance.

D'autres outils intéressants à ajouter ?

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