C’est comme une parenthèse enchantée, depuis quelques années, chaque mois de mai. Partir et s’évader, plus loin ou plus près. Savourer le temps qui passe et file et dit coucou. S’asseoir avec sa petite famille, entre amis et siroter doucement, rien ne presse. Comme un air de petites vacances.
Cette année, nous sommes partis à l’île d’Oléron. C’était ma première fois sur une île française. Durant ma période à Lorient et à Lanester, j’avais faillir mettre les pieds sur l’île de Groix et sur Belle-Ile mais ça en était resté qu’à ça, une tentative. C’est donc avec envie de découverte que je me suis rendue à Oléron pour voir, savourer, profiter, déconnecter. Avec eux.
C’est l’histoire d’une île avec un pont…
On passera notre chemin sur cette météo capricieuse du mois de mai. Je n’en dirais pas un mot. Les couleurs des cabanes sur le port de Château d’Oléron sont venues nous réchauffer nos coeurs et dessiner nous sourires. Les enfants virevoltaient. Une odeur iodée comme j’aime tant. Et puis les plages. Sable fin et eaux bien bleues, comme j’aime tant.
Parce que s’il y a une chose dont je suis sûre c’est que je suis une fille de la plage. Non pas de la mer mais de la plage. La plage et le soleil sont pour moi les meilleures vitamines du monde entier. Rien d’autre n’a sur moi un pouvoir aussi fort pour me requinquer, me donner des forces, me faire voir le joli côté des choses. Oh, la plage, la plage, savourer, le sable entre les pieds. D’accord, je suis encore et toujours incapable de me baigner dans l’océan. Parce que je suis méditerranéenne et que je dis l’océan. L’Atlantique. La mer.
Et que nous avons vu contemplé Fort Boyard. Oh, Fort Boyard ! disent les Français. Oh, Fort Boyard ai-je dit. Et j’ai souri. J’aime la France.
Les îles ont ce parfum de quelque chose de magique qui isole pour mieux se retrouver !
Et que c’est l’histoire d’une île avec un pont…