Alors que ces derniers temps j’ai été bien prise par le travail, une chance me direz-vous, certes, dis-je, je me suis posée maintes fois, entre traduction et rédaction, la question de savoir quelle est / était la place des réseaux sociaux dans ma vie, dans la vie des autres et dans la vie tout court.
Je suis présente sur plusieurs réseaux sociaux, attendez, je les compte : 1, 2, 3… 6. C’est ça, j’ai 6 profils sur des réseaux différents. Profil, en voilà un terme qui a une nouvelle acception depuis quelques petites années. Parfois, je me demande sur l’authenticité de ces profils. Enfin, pas sur l’authenticité des miens, moi je suis assez sincère, oui, c’est vrai. Mais, et les autres ? Bon, encore une question à laquelle je n’ai pas trouvé de réponse. Ensuite, vient aussi la question très importante du temps qu’on consacre à tous ces profils sociaux.
Et c’est justement ce point qui me titille depuis quelques semaines. Comme j’ai eu assez de travail, rappelez-vous, je viens de vous le dire, j’ai eu, par voie de conséquence, moins de temps à consacrer à tous mes réseaux. Comme au blog, d’ailleurs, ma fréquence de publication a un peu diminué. Enfin, bref, ce qui s’est passé c’est que, quelque part, je me suis sentie noyée dans cette mare qu’est l’ensemble des réseaux sociaux. J’ouvrais un de mes profils et en veux-tu en voilà, des dizaines d’articles en attente de lecture sur Hellocoton; des amis sur mon profil personnel de Facebook qui racontent des choses parfois intéressantes; des fans de ma page Facebook professionnelle qui partagent des articles et informations souvent intéressants, aussi; des infos également séduisantes, parfois même des offres de missions qui défilent à toute vitesse sur Twitter; de belles images sur Pinterest, réseau sur lequel je ne vais pas très souvent, c’est une vraie caverne d’Alibaba, très bien pour une soirée en solo mais qui peut bouffer beaucoup de temps ; Google + qui m’aide peut-être pour le référencement, alors, je ne peux pas vraiment l’oublier; et Instagram le réseau social qui en ce moment me laisse perplexe puisque j’ai l’impression qu’il y a des personnes qui passent leur journée à faire cela, moi je regarde pendant ma pause de midi et souvent, le soir aussi.
Alors, sommes-nous en train de perdre le vrai sens de la vie à cause de tous ces réseaux sociaux ?
Vous le savez, j’aime bien vivre avec mon temps. J’aime ces réseaux sociaux, je ne suis pas contre mais alors, pas du tout. D’ailleurs, ça fait aussi partie de mon travail. Sauf que j’ai commencé à sentir une espèce de frustration parce que je n’avais pas le temps de répondre aux commentaires de mes lectrices « en temps et en heure », que je voyais aussi passer des articles et autres informations intéressantes mais je n’avais pas le temps de les commenter ou de les lire tranquillement, etc. Et ce sentiment de frustration je l’ai eu durant toute cette période chargée en travail. Quand j’ai réalisé que je me sentais « un peu » (ne vous inquiétez pas, ce n’est pas non plus au point d’aller faire une thérapie) frustré parce que je n’arrivais pas à remplir mon engagement vis-à-vis de ces réseaux sociaux, je me suis dit qu’il fallait peut-être réfléchir à tout cela.
Et voilà où j’en suis. Ici, à vous faire part de mon ressenti. Parce que, parfois, j’aimerais savoir comment font les gens, comment font-ils pour avoir une vie, c’est-à-dire, un travail, une maison à tenir, peut-être des enfants, de la famille, des courses à faire, du linge à plier (oui, la vie est très glamour parfois !), des papiers à remplir, des assiettes aussi à remplir et une longue liste qui est, somme toute, LA VIE, la vraie, la vie tout court !