Vous le savez, je vous l’ai déjà dit ici et ici et encore ici, je vous parle souvent de mon île adorée en Méditerranée, rien que de lire un peu et en diagonale ce blog, vous aurez déjà compris que je ne peux pas me passer de cette île si fabuleuse, cette île qui s’appelle Minorque. Non, ce ne sera pas un article très objectif, bien sûr, je l’assume, c’est tout simplement impossible. Avec Minorque on ne peut pas être objectif, parce que Minorque nous effleure toujours les émotions et nous réveille toute sorte de sentiments.
Minorque est blanche et bleue, Minorque est aussi verte, Minorque est citadine et paysanne à la fois. Sur l’île on respire la modernité, les lunettes de soleil fashion et branchées en même temps que l’on croise les producteurs de l’île sur les étaux des marchés de produits locaux et artisanaux. A Minorque on peut être touriste ou îlien. Parce que les îliens se promènent parmi les touristes et que les touristes, souvent, se laissent confondre parmi les îliens.
C’est grâce au caractère des minorquins et au fait que Minorque ait été déclarée Réserve de Biosphère en 1993 (déjà plus de 20 ans !) que l’île a su trouver un équilibre entre nature et développement économique, Minorque a toujours su se préserver des grandes constructions touristiques et conserver ainsi son charme tant apprécié par tout un chacun des visiteurs.
Une balade dans Minorque constitue un retour à l’essence même de la nature sans pour autant oublier l’appartenance à notre monde moderne. La richesse du paysage, la différence entre les parages les plus au Nord et ceux les plus au Sud, la diversité des espèces animales et des plantes autochtones font de chaque excursion, de chaque visite une petite perle à admirer, cultiver et choyer.
Le premier soleil d’Espagne se dévoile à Minorque,
point le plus septentrional de la terre voisine. Se lever à l’aube et partir pour la ville d’Es Castell contempler le réveil du soleil signifie bien davantage qu’un bon moment à passer. Ensuite, les yeux remplis de beauté nous passerons la journée à sillonner les sentiers jadis parcourus par les Phéniciens, les Grecques, les Carthaginois, les Romains, les Arabes, les Britanniques, ainsi que les Français.
Les habitants affichent cet amour né de l’harmonie trouvée entre activité humaine et paysages bien conservés. Les Minorquins sont des gens fiers, fiers de leur île, fiers des leurs plages, de leurs petits chemins, de leurs anciens corps de fermes (llocs) tout blancs disséminés à droite et à gauche de la route générale qui traverse l’île.
La liste des sites à visiter et des activités à réaliser à Minorque est longue. Du célèbre « chemin de chevaux » à l’Albufera des Grau (Parc Naturel et noyau de la Réserve de Biosphère) en passant par les criques, un petit tour à vélo ou à cheval ou encore la visite de monuments préhistoriques.
Etre un touriste à Minorque c’est aimer la terre que l’on visite.