Inspiration

L’amitié à l’autre bout du téléphone

Les matins, quand je me lève, après avoir fait le rituel devant la glace de « il fait beau, je suis belle, tout va bien » (si vous n’avez pas suivi c’est par ici), je remercie le bon dieu Graham Bell d’avoir eu une aussi bonne idée que celle de trouver comment faire marcher un téléphone. Oui oui, de genoux devant mon lit je lui adresse une petite prière ! Il faut savoir que le téléphone, même à l’ère des Facebook, Twitter, Whatsapp (ah non, ça en France on utilise pas trop, lol) reste un très bon outil de communication. Si, en plus, le bon dieu Graham Bell on l’associe aux bons forfaits français de compagnies telles que TFree et autres ce n’est plus une prière que je fais mais carrément la danse des canards !

Une fois fini mon chapelet de remerciements, ave maria purisima… je peux bien entamer la journée en sachant qu’à l’autre bout du téléphone il y a des gens qui sont là! Cela me rassure. Je ne pourrais plus vivre sans. Finie l’époque où j’allais dans les magasins Call Phone (ça c’était chez les Belges qui, à l’époque, n’avaient pas encore su associer Bell à de chouettes compagnies bienveillantes :-)) ou alors, plus loin encore remonte l’époque où je devais acheter les cartes prépayées et me cacher dans une cabine téléphonique à la façon Superman ! Non, non, maintenant bien au chaud de chez moi et à l’abri de toutes ces tempêtes soulantes qui ne finissent jamais (de toute façon vous l’aurez remarqué, pas de bol, j’habite là par où la dame de la météo répète tous les jours « et encore un nouveau front qui rentre par la Bretagne », oui madame, je sais, tous les fronts rentrent par chez moi) je prends mon téléphone et je parle, je parle, je parle…. bon, j’exagère un peu, je ne suis pas si bavarde que ça mais alors, qu’est-ce que c’est facile de joindre mes amis !!!

Parce que c’est ça en fait qui est bon, grâce à ce merveilleux appareil je peux entretenir des amitiés pendant des années même sans qu’on se voit, qu’on se rencontre pour de vrai. Pour incroyable que cela puisse paraitre, parfois, les très bons amis sont ceux qu’on voit très rarement. Et quand je dis très rarement, il faut comprendre par là que des fois je ne vois pas des amis pendant 5 ou 6 ans mais je sais que ce sont toujours des amis. Et ça me fait énormément plaisir. Voyager, bouger, déménager sert aussi à faire une sorte de tri manière sélection naturelle parmi toutes les rencontres, connaissances, enfin, les gens qu’à un moment donné on a considéré comme nos amis.

C’est en partant que les vrais amis restent

Les appels vidéos via les ordinateurs c’est très bien aussi, je leur consacre également une petite prière le matin, cela permet à ma famille de voir mes nouvelles rides grandir ma petite princesse et tout ça tout ça. Mais le vieux téléphone fixe est toujours en tête de course, pam, tu prends, tu tapes les numéros, et voilà, rapidité, simplicité et bon fonctionnement. Et mes amis l’apprécient énormément. Dans toute cette affaire il y a seulement une chose qui est moins bien, que moi, du coup, je ne reçois jamais d’appel 🙂 mais bien des textos genre « je suis à la maison », ou des whatsapp « on vient de rentrer, tu peux appeler si tu veux », etc parce que oui, là je tire mon chapeau à la France d’avoir mis en place un système qui me convient parfaitement ! Je ne dois pas être rentable pour TFree mais ça m’est égal 🙂 sshhuttt !

Et c’est ainsi donc qu’année après année, mois après mois, je peux conserver et renforcer des amitiés qui sont nées il y a 15, 10 ou 5 ans. Parce que les amis il faut les travailler, l’amitié il faut l’entretenir, chaque ami est une petite plante qu’il faut arroser, enlever les feuilles mortes, rempoter, etc. Et le jour où l’on arrive à se rencontrer en vrai c’est des feux d’artifice qu’on lance en l’honneur du bon dieu Bell !!

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