Inspiration

Mes envies de lecture

Cela fait déjà quelque temps que j’ai envie de partager avec vous la lecture de trois livres, les trois derniers de Katherine Pancol. Il y a trois ou quatre ans, un dimanche à Bruxelles, je me baladais tranquillement dans la libraire Filigranes, ma préférée de la capitale du Plat Pays, qui compte un beau piano au bel milieu de la salle, avec de petites mignardises à déguster et des savoureux thés à boire. J’y allais souvent avec une bonne amie. Enfin bref, j’étais la, à regarder à droite et à gauche, avec envie de m’acheter quelque chose (un livre, et ben oui, j’étais dans une librairie quoi !) mais sans avoir d’idée en tête. Du coup je suis tombée sur une belle couverture, en rose fuchsia et plein de coloris. Il s’agissait du roman Les yeux jaunes des crocodiles; je l’ai acheté sans réfléchir deux secondes. Et j’en ai pas été déçue.

Il faut que je vous avoue, tout de même, que je suis assez réticente à m’acheter ce que j’appelle un « livre de métro », c’est-à-dire, ces nommés Best Sellers que tout le monde lit pendant les trajets en métro. Je n’en ai pas envie et j’ai aussi l’impression que si je les lissais je serais en train de trahir quelque chose en moi. Ce sont peut-être des réminiscences de mes longues années d’études littéraires et linguistiques. Mais retournons à nos moutons. Avec Pancol j’ai eu une grande et agréable surprise. D’après certains il s’agit de la littérature populaire, peut-être ils ont raison, mais je pense que moi, personnellement, j’ai appris à apprécier cette littérature « populaire » grâce aux Yeux jaunes des crocodiles. Le roman raconte l’histoire des hommes et des femmes, de nous, de tous, de la vie de tous les jours avec des amours et des désamours. Mais je crois que ce que j’aime bien dans ces livres est surtout la musicalité des phrases, les mots aussi bien enchainés, qui te donnent envie de tourner la page et continuer la lecture. Je ne veux pas vous dévoiler la trame du roman.

Ensuite est venu La valse lente des tortues, présenté comme la suite des Crocodiles. A cette période la, la librairie Filigranes était resté un peu trop loin de moi, mais j’ai vite couru à la librairie la plus proche de mon travail pour l’acheter, je n’ai même pas pu attendre à l’arrivée de la publication en édition de poche. Bonne acquisition également. Une belle valse à mener avec les yeux, une amusante et légère lecture celle que nous offre Pancol. Et aujourd’hui je suis avec le troisième bouquet de ce beau florilège qui s’intitule cette fois-ci , Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Et je suis toujours attrapée par les histoires de la famille Dupin, d’Hortense et de Joséphine, de Gary et de Shirley.

Comme quoi, peut-être un jour, je vais finir par m’acheter aussi tous ces « livres de métro », j’ai du certainement rater quelque chose…