Inspiration

Nadéah, Kiss Kiss Bank Bank et le prix de vouloir rester indépendant

Ici, vous le savez, j’aime parler de tout. Je n’aime pas me cantonner à un seul aspect de la vie ou à une seule facette de mon expérience professionnelle, d’ailleurs, parler tous les jours de la même chose je ne pourrais pas. Non, la vie est faite de diversité.

Alors, hier, quand j’ai vu le travail qu’une copine avait fait pour contribuer à un projet de financement d’une artiste je me suis dit que ça valait le coup d’en parler. Oui. Et je ne vais pas tricher, non. L’artiste en question je ne la connais pas beaucoup. Il s’agit d’une chanteuse, Nadéah, et à vrai dire tout ce que je connais d’elle, c’est au travers de cette copine.

Dans cette histoire d’ »une copine qui aide une chanteuse déjà consacrée à mettre en place un projet de financement », ce qui me fait le plus réfléchir est que parfois, nous, hommes et femmes lambda, avons l’impression que les artistes, chanteurs et autres, ceux qui sortent à la télé, ceux qu’on entend à la radio sont des êtres humains à part et qu’ils vivent une vie tout à fait différente de la notre. Mais non, cela ne reste qu’une impression. Erreur donc de penser qu’ils viennent d’une autre planète. Parce que sinon, je vous l’assure, Nadéah et Isabelle n’auraient pas fait bon mariage.

Nadéah, membre du projet Nouvelle Vague, égérie de la marque IKKS Women en 2012, a sorti son premier album solo en 2011 Venus Gets Even, et a enchainé une tournée dans toute la France et à l’international qui s’est terminée en Novembre 2012. Actuellement, et c’est là que mon amie intervient, elle prépare le lancement de son deuxième album. Le projet de levée de fond s’appelle « Help- the- rAged » et le titre définitif de l’album sera décidé avec tous les participants VIP de l’opération de financement qu’Isabelle a mis en place grâce au projet Kiss Kiss Bank Bank. Si le cœur vous en dit, vous pouvez faire un petit (ou grand) don, sinon vous pouvez partager la page.

Et sinon (encore), tout simplement, vous pouvez faire comme moi et réfléchir au fait que vouloir rester indépendant, sans dépendre des grosses machines marketing demande du travail. En fin de compte, je me dis que Nadéah ressemble à nous tous qui voulons travailler pour nous et qui, en quelque sorte, essayons de nous échapper d’un système à la base très bien établi et très puissant.

Je dis bravo à Isabelle et longue vie à Nadéah !

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